Infatigable prédicateur de retraites de Saint Ignace dans sa maison de Caussade (82) ou ailleurs, le RP Jean-Jacques Marziac s’est éteint ce jour dans sa 98è année. A la suite des Pères Vallet, Barrielle et tant d’autres, le Père Marziac a continué l’oeuvre qui lui avait été transmise pour le plus grand bien de très nombreuses âmes qui ont croisé sa route. Qu’il repose en paix.
Sa biographie par les Editions de Chiré
Né le 2 juillet 1924 à Strasbourg, le Père Jean-Jacques Marziac avait 16 ans lors de la débâcle de 1940. Cela calme son engouement pour l’armée. Grâce au Maréchal Pétain, un grand ”relèvement intellectuel et moral” de la France se produit dont bénéficie le Père Marziac. Il fait sa promesse scoute en 1941 ; en 1942 il est marqué par le sermon du Père Domcoeur, jésuite, au Puy en Velay, mais c’est en 1943 qu’il entend l’appel de Dieu avec certitude lors d’un Chemin de Croix. Il entre alors au Séminaire des Missions Africaines. Ordonné Prêtre le 11 février 1954, après avoir fait plusieurs retraites de Saint Ignace avec les Pères de Chabeuil (CPCR), il est nommé en Côte d’Ivoire. Le Père Barrielle (CPCR), son directeur spirituel, l’incite à donner ces Exercices en Afrique. Le Père Marziac s’y emploiera avec un succès encore inconnu sur ce continent. Cela fait l’objet de plusieurs articles dans la revue ”Marchons” des Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi.
Ayant fait venir les dirigeants de la Cité Catholique : Monsieur Jean Ousset, Michel de Penfentenyo, ses supérieurs l’éloignent d’Abidjan, la Capitale. Finalement il est nommé au Dahomey (actuel Bénin) en 1968, alors que commence à sévir la crise post conciliaire. Pour sa fidélité à la Messe Tridentine, il est renvoyé de sa Congrégation, officiellement en 1978 ; mais en pratique depuis 1971. Lors d’un séjour en France, il est prié de ne pas remettre les pieds au Bénin.
Il se met sous l’autorité de Monseigneur Lefebvre, et continue de donner des retraites de Saint Ignace, un peut partout en France, là où on veut bien encore le recevoir, puis au Pointet, Maison de la Fraternité Saint Pie X, pendant plusieurs années. Enfin, il acquiert une propriété dans le Sud-Ouest en 1983, avec l’aide nombreux amis dont Madame Savary, qui deviendra la première Coopératrice du Christ-Roi, dans la Congrégation qu’il a fondée et qui a reçu les approbations canoniques de la Fraternité Saint Pie X. Elle compte aujourd’hui une petite poignée de membres, au service de l’œuvre des retraites ignaciennes.
Le Père Marziac est l’auteur de plusieurs ouvrages, pour la conversion des âmes et de la société. Il écrivit également la première biographie de Monseigneur Lefebvre.
Avis de décès sur La Porte Latine
Les funérailles seront célébrées par Mgr Tissier de Mallerais ce mercredi 12 janvier à 14h30 au monastère Saint Joseph de Caussade.
Jean-Jacques Marziac
Effectivement coquille de notre part !
SP
Le Père Marziac était (peut-être ) le dernier survivant des prêtres qui dès le début de la révolution conciliaire refusèrent cette révolution en restant fidèles à la foi catholique et au Saint Sacrifice de la messe.
Remercions Dieu de nous avoir donné Mgr Ducaud-Bourget, l’Abbé Coache, le Père André, l’Abbé Mouraux, le Père Calmel, l’Abbé Dulac, le père Marziac et bien d’autres à qui nous devons d’avoir gardé la vraie foi catholique.
Dans les années 70 la Fraternité St Pie X en était à ses débuts et c’est grâce à tous ces valeureux prêtres qui subirent de dures persécutions venant de leurs évêques que nous avons maintenu la Tradition.
Quant au Père Marziac que le Bon Dieu lui donne une belle place près de lui.
Quelle belle récompense attend ce prêtre admirable pour tout le bien qu’il a fait.
Il reste le père Avril, dans les Basses Alpes, et l’abbé Fleury à Marzy dans la Nièvre, nommé en 1963.