La Conférence des évêques de France, qui n’a pas manqué de communiquer suite à la mort d’immigrés en mer, est restée bien muette sur le vote de la proposition de loi sur l’avortement.
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a réagi :
Avortement, nous ne pouvons nous taire.
Que devient notre humanité alors que le délai légal pour avorter pourrait passer de 12 à 14 semaines selon l’examen en seconde lecture à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi ? Nous ne pouvons nous taire devant cette disposition dramatique qui tend à faire de l’avortement une méthode de contraception comme une autre.
L’enfant dans le sein de sa mère est déjà homme ; il est un enfant de Dieu. Rappelons que le cœur d’un bébé bat à partir de 6 semaines et que de 12 à 14 semaines, la taille du fœtus passe de de 8.5 à 12 cm. Comment ne pas le reconnaître ? De quel autorité détruisons-nous une vie qui ne nous appartient pas ?
Il revient aux pouvoirs publics d’accueillir et de soutenir les femmes qui ne veulent ou ne peuvent garder leur enfant, plutôt que de les soumettre à la fatalité de l’avortement. L’avortement est une fuite en avant et constitue un échec collectif de notre société en déclin démographique qui ne respecte plus la vie humaine dans sa fragilité.
Mgr Dominique Rey