Elle n’en est pas à sa première attaque contre le sacerdoce masculin. Elle récidive dans le cadre d’un drôle d’entretien donné à La Vie dont le titre en dit assez long: « il faut concevoir le catholicisme autrement »…
Verbatim de la dissonance théologique:
Je suis convaincue qu’un travail qui nous incombe en ce moment de bouleversement extrême est de reprendre pied dans l’histoire de l’Église. Pas pour restaurer cette part vermoulue (sic) du passé qui s’effondre, mais pour poser un diagnostic sur ce qui nous arrive et sur la crise à traverser. Nous parlons beaucoup en ces jours de problèmes systémiques : c’est très juste. Le mal ne vient pas simplement d’individus isolés. Il a rapport à un ordre ecclésial tout entier qu’il faut démonter. Mais cet ordre est lui-même le produit d’une longue histoire, où des préjugés ont pris corps, où des interprétations tendancieuses des Écritures se sont imposées, où des pratiques qui sont simplement le fruit de l’histoire se sont mises à faire loi.
Peut-on tout imputer à des préjugés ? Ainsi, à ce titre, faut-il relativiser la lutte contre le péché ? Après ce qui n’est pas autre chose que la mise en cause de deux mille ans de christianisme, Anne-Marie Pelletier reprend un couplet habituel: une attaque contre le célibat sacerdotal :
Ainsi, tenir les femmes à distance de l’autel, plaider un célibat ecclésiastique indissociable de la prêtrise,veiller jalousement sur l’enclos masculin du sacerdoce ministériel, revendiquer un pouvoir clérical sur le corps des femmes, tant d’autres normes en monde catholique, tout cela est enraciné dans un passé sur lequel il faut se pencher. Il nous faut inventorier cet héritage, qui mêle une bonne dose de préjugés à la parole de l’Évangile, freine son élan, affaiblit sa nouveauté. Faire ce travail de lucidité est déjà un pas vers la réforme.
Bref, subvertir toute la Tradition sous le prétexte de lutter contre des abus scandaleux qui n’ont touché qu’une minorité de clercs…
Le Christ le Fils de Dieu est un homme il faut qu’elle s’y fasse ! Personne n’oblige Mme Pelletier ! c’est pas la peine de tempéter ! … si la religion catholique ne lui convient pas, elle est libre, qu’elle aille chez les protestants … faire le pasteur, les musulmans, et autres, en Asie il y a une religion où elle peut avoir cinq maris …. ce qui lui ferait sans doute beaucoup de bien …
Elle devrait se faire ordonner prêtresse par M Jacques Gaillot… et après ils pourront se raconter les secrets entendus en confession.
C’est la suite logique de Vatican II : la révolution , encore la révolution et toujours la révolution.
La révolution n’est jamais satisfaite, elle en demande toujours davantage.
Avoir détruit la doctrine, la liturgie, la morale ne leur suffit pas, ils veulent maintenant supprimer le sacerdoce.
Quant à ce déballage répugnant actuel de prêtres aux mœurs dissolues, il est du en grande partie à l’esprit soixante huitard introduit dans l’Eglise avec Vatican II dans les années 70. Les commandements de Dieu jetés aux oubliettes remplacés par les droits de l’homme, l’Enfer qui n’existe plus, les fins dernières non plus car tout le monde est sauvé.
Voilà les fruits pourris de Vatican II.
Päuvre dame, sa position n’est pas très novatrice.
Oui … bof … ça vaut vraiment le coup d’écouter ces délires ?