Le Zimbabwe, qui compte 2.8 millions de primo-vaccinés sur 15 millions d’habitants, conjugue dictature sanitaire et classique. Depuis début septembre, les professeurs et les fonctionnaires doivent être vaccinés pour continuer à exercer – il faut aussi l’être pour aller à l’école, au marché, au restaurant, dans les salles de sport et maintenant à l’église.
Pour les églises, outre l’obligation vaccinale, la jauge sera limitée à 50% de la capacité de l’église; les autres rassemblements sont limités à 100 personnes.
Le pays connaît actuellement sa troisième vague – la plus forte certes, mais avec au pire 81 décès le 29 juillet dernier, et en tout 4604 décès et 129.625 cas depuis le début de l’épidémie en février 2020. Le covid a donc touché 0.8% de la population et tué 0.003 % des habitants du Zimbabwe. Même si les chiffres seraient très largement sous-estimés – ils représenteraient moins d’un septième des contaminations réelles, selon les médecins, et que trois ministres en sont morts, le Covid semble ne toucher qu’une très petite partie de la population.