Nos confrères du Salon Beige publient une lettre ouverte envoyée par une paroissienne parisienne, fidèle de la messe traditionnelle, à son évêque Mgr Aupetit qui tout en défendant “l’accueil inconditionnel de tous” et la “religion d’amitié” a engagé une entreprise de liquidation générale des messes traditionnelles dans le diocèse de Paris. Depuis, les fidèles s’organisent et organisent des chapelets de prière, en lieu et place des messes qui ont été supprimées, le mercredi à Saint-François Xavier, le lundi à Sainte-Clotilde, le dimanche midi à Notre-Dame du Travail, etc.
“Monseigneur,
Fidèle de Paris, attachée à la forme extraordinaire du rite romain, j’ai eu la joie d’assister il y a quelques années, le mercredi soir, à la messe des étudiants à St François–Xavier. J’ai été édifiée par cette assemblée fervente de 200 à 300 jeunes, par cette belle liturgie (avec la participation d’une chorale) par la piété de ses participants, dont beaucoup se confessaient sur les bas-côtés, par l’enseignement solide et remarquable donné par le célébrant de l’époque ; un prêtre de la Fraternité saint Pierre.
A ce propos, je me permets de souligner le dévouement sacerdotal des prêtres de la FSSP qui aident les paroisses pour les messes, les confessions, certains enseignements. Ils sont remarquablement formés et il est fort dommage qu’aucune paroisse de Paris ne leur ait été confiée.
Alors, Monseigneur, je ne comprends pas que vous ayez décidé de supprimer cette messe …Pensez-vous vraiment que tous les jeunes fidèles à cette messe, vont aller, chacun de son côté, assister à une messe paroissiale de quartier, à la liturgie souvent terne et dont l’assistance se réduit à quelques personnes âgées… ? Ils ne le feront pas ; vous ne réussirez pas à les faire rentrer dans le moule d’une liturgie qui n’est pas celle qui nourrit et élève leur âme.
Voulez-vous étouffer ces forces vives du diocèse pour imposer à tous une liturgie qui ne répond pas à leur besoin profond de transcendance, de beauté, de sens du sacré ? Plusieurs de ces jeunes sont attirés par le sacerdoce ; pourquoi briser leur élan ?
Dans la paroisse que je fréquente (une des cinq qui grâce à Dieu peut continuer de célébrer la messe traditionnelle) j’ai eu la joie il y a trois ans, d’accompagner jusqu’au baptême un jeune étudiant qui s’est converti grâce à la liturgie traditionnelle à laquelle l’avait invité un de ses amis (après avoir fréquenté un temps diverses églises de la capitale). Après son baptême, il s’est rapidement engagé dans l’équipe des nombreux clercs de la paroisse.
Ce qui me frappe dans cette paroisse, c’est le nombre très important de jeunes hommes, étudiants ou pères de famille dans l’assemblée du dimanche, alors qu’ils sont pratiquement absents dans les paroisses ordinaires, du moins dans mon quartier de l’est parisien. Tous les ans, un, deux ou trois jeunes entrent au séminaire ou dans une communauté religieuse…alors que cet événement est rarissimes ailleurs.
N’est-ce pas un signe que cette liturgie, qui a nourri tant de saints, est toujours sainte, vivante et doit être préservée ?
La France est actuellement menacée et fracturée de toutes parts, n’ajoutez pas un fracture supplémentaire entre les chrétiens aux difficultés politiques et sanitaires dramatiques que nous vivons.
Je me permets donc, telle Catherine de Sienne – dont je ne prétends pas bien sûr avoir la sainteté et l’autorité- de vous interpeler respectueusement, en union avec de nombreux diocésains, sur ce qui nous parait être une décision contraire au bien de l’Eglise et de votre troupeau.
Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de mes sentiments respectueux.
Chère Madame,
C’est la sagesse venue du ciel qui vous a permis d’écrire cette lettre.
In Christo.
J-H.
Comme c’est bien écrit pensé et spontané !! mais l’arrogance des élites modernistes du clergé est elle réceptive ? Si elle l’était jamais le conflit historique entre Marcel LEFEVRE et ROME n’aurait pu se dérouler.
J’ai connu le cardinal GERLIER j’ai été son porte mitre je garde encore le timbre de sa voix en mémoire.
AUCUN pontife actuel n’est digne de lui Oui la jeunesse sera abandonnée par la nomenklatura conciliaire et l’apostasie est en marche partout
aujourd’hui nous sommes forcés de subir les conséquences logiques de prémisses malheureuses posées il y a plus de soixante ans avec l’élection à la Magistrature Suprême de l’Église du patriarch Angelo Giuseppe Roncalli destiné à être l’étrier du futur Paul VI. Ce n’est pas une invention à moi mais il y a une déclaration du R.P.Bertrand de la Margérie dont le père était l’Ambassadeur de France auprès du Saint-Siège à la mort du pape Pie XII.
C’est simple ! La société se délite de partout et l’Eglise en rajoute une couche !
Moi aussi, j’ai bien connu le Cardinal Pierre, Marie GERLIER, Primat des Gaules. Il venait tous les mois à l’église du Sacré Coeur (Lyon 3°), je les ai souvent servi la messe
C’était un homme exceptionnel, à l’heure de sa mort Edouard Herriot lui a rendu visite, c’est dire son aura.
Ce temps de grâce est bien loin.
Là est la VERITE!
je ne vois pas pourquoi le pape Bergoglio a pondu cette lettre dont il vient aujourd’hui dire de manière ambigüe comme bien souvent lui arrive qu’elle est dans la ligne de ce que son prédécesseur avait lui-même décidé. N’est-ce pas une invitation à se diriger vers la fraternité saint PieX dont le discours est clair et empli de piété. Je partage les commentaires ci-dessus qui exprime la dévotion, la piété, la foi induites par la sainte messe universelle en latin et ad orientem.
Bravo Madame … J’espère que les év^ques ne vont pas faire comme la majorité des politiques, c’est à dire ne pas écouter la base !
Le plus urgent est de soutenir les communautés restées fidèles à l’enseignement de l’Eglise par la prière, le soutien spirituel et matériel aux séminaires de ces communautés.
Toute confrontation ou demande d’explication est vaine: il faut travailler à l’éclosion de nouveaux lieux de culte et d’évangélisation et ne pas se laisser distraire dans cette tâche.
Enfin une réaction respectueuse, sensée, d’exception.
On peut rêver et prier pour que la jalousie de Satan ne continue plus à nuire.
Mes chers Amis,
Restons bien unis et utilisons la prière qu’a toujours recommandée Notre-Dame de Fatima: le Saint Rosaire à outrance!
En union de prières,
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat!
Très humblement vôtre,
Le pauvre pécheur que je sais très bien être.