L’archevêque de Paris a annoncé aux prêtres du diocèse de Paris qu’il réduisait fortement le nombre de messes célébrées selon le missel de 1962 à Paris. On passe d’une quinzaine de lieux de culte à cinq. Seules les paroisses de Sainte-Odile (17e), de Sainte-Jeanne de Chantal (16e), de Saint-Eugène-Sainte-Cécile (9e), de Saint-Roch (1er) et de Notre-Dame du Lys (15e) sont les lieux “habilités” pour la célébration du missel traditionnel.
Celui-ci disparaît de l’Est parisien, mais aussi de la rive gauche, sauf à Notre-Dame du Lys. On aura noté comment le missel de 1962 a été éradiqué rapidement des paroisses où il s’était développé après 2007. Une sorte de retour à la situation “lustigérienne” qui prévalait dans les années 1990, mais avec deux paroisses en plus (Sainte-Jeanne de Chantal et Saint-Roch).
Et une vision un peu curieuse de “l’accueil inconditionnel de tous” comme nous l’avions évoqué hier. Pas sûr que remplacer la messe tridentine par une messe en latin novus ordo, comme à Notre Dame du Travail, suffise pour apaiser les fidèles spoliés.
Demande “d’ouverture aux deux missels” aux prêtres, mais autorisation par écrit pour ceux qui célèbrent selon le missel de 1962
Mgr Aupetit précise en outre que « pourront y célébrer selon l’ancienne forme les prêtres qui en ont reçu la mission écrite de ma part. Je souhaite pour favoriser davantage la communion que les prêtres appelés soient ouverts aux deux missels ».
En outre, « ceux qui ont l’habitude de célébrer avec le missel de 1962 devront, pour continuer, obtenir mon autorisation par écrit ». Enfin, Mgr Aupetit précise que « les lectures devront être faites en français dans la traduction officielle liturgique de 2013 ». Mgr Patrick Chauvet est par ailleurs nommé délégué pour l’usage du missel de 1962.
Difficile de penser que ce coup de massue ne fera pas réagir…
Source: La Croix
Les paroissiens des 5 églises épargnées auraient tort de se croire à l’abri durablement.
Il est bien le fils de Lustiger … profondément anti traditionnel l…. Et on ressort la serpillère Chauvet, prêt à tous les coups bas pour une mitre qu’il n’aura jamais … enfin, espérons-le!
Monseigneur Aupetit – qui n’est toujours pas cardinal, fait unique dans l’histoire de l’Eglise de Paris – fait de la politique “d’image” : pour ne pas passer pour un méchant réactionnaire en raison de ses justes positions sur la défense de la Vie, il flanque un coup de crosse sur les catholiques attachés à la liturgie dans sa forme extraordinaire. Cela ne mange pas de pain (béni)… et lui attire les bonnes grâces des journalistes de La Croix et de La Vie. Prions pour lui.
Journalistes de la Croix et de la Vie (ex-catholique) qui sont favorables à l’avortement (Mad. de Gaulmyn et l’Irlande ) !
Curieuse conception (si j’ose dire ….) de la doctrine catholique ..
Mgr Aupetit a-t-il assisté récemment à une Messe traditionnelle , auquel cas il aurait remarqué une quantité impressionnante de jeunes .
Voir par ex. l’ Eglise ND de Recouvrance à Orléans .
qu’attendre d’autre d’un évêque mondain ?
Encore une bonne raison de se tourner bel et bien, en toute liberté et confiance, vers la FSSPX encore épargnée, pour l’instant, par cette campagne d’éradication sans précédents et sans ménagements,sous couvert d’unité ….
S’ouvrir à ce que dit monseigneur Schneider lui ferait le plus grand bien .. à moins que son opinion soit faite, bouclée et définitive…ce que je crains..
《Je souhaite, pour favoriser davantage la communion, que les prêtres appelés soient ouverts aux deux missels》(Dixit Mgr. Aupetit).
Est-ce à dire, par mesure d’équité, que les prêtres de Paris et au premier rang desquels Mgr. l’archevêque, seraient tous appelés à célébrer selon les deux missels : “vetus ordo” et “novus ordo” ?
Alors, quel beau témoignage donné d’unité enfin retrouvée dans la “Paix liturgique” serait-ce là, avec en prime une mise en oeuvre complète de l’esprit du généreux et sage motu proprio offert à l’Eglise par S.S. Benoît XVI !
Mais je m’égare : Mgr l’archevêque de Paris attend à l’évidence un chapeau (de couleur écarlate) ; aussi, pour complaire, croit-il devoir se garder qu’on puisse lui faire porter un “chapeau” susceptible de contrarier la course aux honneurs de son plan de carrière ecclésiastique.
Quelle tristesse.
Pitoyable, comme pour la fermeture des églises pour le confinement. Les mondains n’ont qu’une peur, celle du regard du monde. Pour les faire plier il faut une résistance visible dans la rue devant les églises “interdites”, devant l’évêché, il pliera, non par peur des “tradi” mais par peur du regard du monde!
Lectures faites en français… oui, en traduction, après leur proclamation liturgique en latin. Les lectures font partie de la célébration liturgique, laquelle se fait en latin. Ensuite, l’évêque peut imposer la lecture d’une traduction en vernaculaire s’il veut. Ca peut être utile.