Le rwandais Emmanuel Abayisenga, en situation irrégulière, déjà mis en cause pour l’incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, a tué le père Olivier Maire, supérieur des montfortains de Saint-Laurent sur Sèvre qui l’accueillaient depuis fin mai dernier dans le cadre de son contrôle judiciaire. Il a avoué le meurtre ce lundi dans la matinée en se livrant aux forces de l’ordre, qui ont découvert le corps du prêtre martyr.
Cet ex-bénévole de la cahédrale de Nantes, qui en avait les clés – un des nombreux signes des problèmes récurrents de gestion du diocèse de Nantes, très engagé par ailleurs dans la défense des migrants et la mise à disposition de biens ecclésiastiques, aurait été accueilli chez les Monfortains en Vendée avec l’aval des autorités ecclésiastiques – ces dernières font désormais profil bas.
Le suspect était revenu dans la communauté très récemment après une hospitalisation en psychiatrie courant juillet. Il n’était pas expulsable tant que son contrôle judiciaire était levé – en pratique, tant qu’il n’aurait pas été jugé pour l’incendie de la cathédrale et définitivement condamné. Désormais, il ne sera probablement pas expulsable tant qu’il ne sera pas jugé pour l’incendie de la cathédrale et le meurtre du père Olivier Maire, dont il faudra encore déterminer le caractère prémédité ou non, et l’existence ou non d’antécédents de violence au sein de la communauté par le suspect.
L’évêque de Nantes s’est fendu d’un court communiqué : “En accueillant à la Maison des Missionnaires Montfortains de Saint-Laurent-sur-Sèvre, Emmanuel Abayisenga, il (le père Maire, NDLR) a été fidèle à sa consécration religieuse et au fondateur de sa congrégation, Saint-Louis-Marie-Grignon de Montfort, qui, tout au long de sa vie, en sillonnant les routes et les chemins de l’ouest de la France, s’est fait le frère de tous, prêchant la miséricorde de Dieu pour tous ses enfants. Le père Olivier Maire aura été fidèle jusqu’à donner sa vie, que Dieu l’accueille en sa paix“.
La CEF communique pour ne rien dire
La CEF est aussi d’une discrétion de violette : voici son communiqué commun avec la CORREF. Cette dernière n’a pas répondu à nos sollicitations, tandis que la CEF renvoie vers l’évêché de Vendée, qui renvoie vers la CEF – il semble que personne n’ait guère envie de commenter les événements, ni le communiqué.
Apprenant l’assassinat du Père Olivier Maire, Supérieur Provincial des Missionnaires Monfortains, la Conférence des évêques de France et la Conférence des religieux et religieuses de France expriment leur immense tristesse et leur effroi.
L’auteur de cet assassinat était hébergé par le Père Olivier Maire, il s’est présenté aux gendarmes ce matin même.
Pour l’heure, les circonstances de ce drame ne sont pas connues.
La CEF et la CORREF assurent de leurs prières ses parents, ses proches, les Missionnaires Monfortains, la communauté de la basilique Saint Louis-Marie Grignon de Montfort à Saint-Laurent-sur-Sèvres et toute la grande famille religieuse Montfortaine.
Les Pères et les Frères de la Compagnie de Marie (appelés Missionnaires Montfortains) sont présents sur les 5 continents. Ils poursuivent le projet de leur fondateur, évangéliser dans la proximité et l’attention à tous.
La Conférence des évêques de France
La Conférence des religieux et religieuses de France
Le diocèse de Nantes : mal géré depuis des années ?
Sur le Forum Catholique, un liseur revient sur la gestion erratique du diocèse de Nantes ces dernières années, faisant référence entre autre la mise à disposition de biens ecclésiastiques pour des migrants, clandestins ou non (presbytère de Doulon, gymnase Jeanne Bernard à Saint-Herblain, maison des oeuvres rue Turpin transformée en foyer pour migrants), les repas halal servis dans une maison du diocèse aux migrants, le soutien de la direction diocésaine de l’enseignement au changement de sexe d’un professeur d’un lycée privé, la mise en examen de l’ancien directeur de l’enseignement diocésain pour trafic de cocaïne etc.
“Beaucoup de nantais sont tombés de l’armoire deux fois dans cette triste affaire. Certains croyaient que l’incendiaire de la cathédrale était logiquement en prison, alors qu’il était en liberté, nourri, logé, chauffé, éclairé, avec le denier du culte des vendéens, et d’autres sont assez énervés de savoir que les autorités ecclésiastiques se sont impliquées dans ”l’accueil fraternel” du criminel dans une communauté, dont il a tué le supérieur – c’est à dire le responsable dudit accueil“, confie un bénévole d’une paroisse du centre-ville de Nantes, “écoeuré“.
Un autre bénévole paroissial, en immédiate banlieue de Nantes, confie qu’il y a “beaucoup à dire sur la gestion diocésaine. A se demander finalement s’ils sont encore catholiques. Les clés des églises sont confiées à n’importe qui – il n’y avait pas que la cathédrale – et les bénévoles paroissiaux qui distribuent des repas aux migrants sont découragés de leur parler de la foi catholique. Je connais plusieurs bénévoles qui leur parlaient de la religion catholique, qui ont distribué des médailles de la Vierge miraculeuse qui ont été écartés de la distribution et assignés à d’autres tâches, sans plus de contact avec les migrants – dont beaucoup sont musulmans il est vrai“.
1) Quelqu’un pourrait-il dire ici si les évêques peuvent faire l’objet d’une enquête canonique pour des faits des cette nature ?
2) Il serait intéressant par ailleurs d’avoir le point de vue du ministre de l’Intérieur donnant des instructions au Parquet, afin de savoir si l’enquête pénale ne peut pas faire une jonction entre l’incendie criminel de la cathédrale de Nantes et ce meurtre dont dans l’un est l’autre cas, l’auteur est le même ; cette enquête pénale pourrait-elle mettre en cause les deux évêchés concernés “employeurs” du même meurtrier et incendiaire ?
3) Enfin, des associations de fidèles compétentes en cette matière ne pourraient-elles pas se porter partie civile ou écrire au nonce pour demander l’enquête canonique (deux points de cette alternative à vérifier sur le plan juridique). ?
L’auteur (présumé) du meurtre était déjà en situation irrégulière lorsqu’il a-urait incendiée la cathédrale de Nantes ! L’argument du contrôle judiciaire empêchant de l’expulser est ridicule !
La CEF n’est qu’une misérable petite courroie de transmission du régime de Macron !
Pas étonnant d’ailleurs après avoir appelé à voter pour lui.
Vous avez oublié de mettre la photo d’Emmanuel avec François à Rome. Là c’est du lourd !
Bon, Nantes, c une erreur de jeunesse. S’attaquer aux hommes – à un Prêtre de surcroit, là c une mission importante…
Il a un sacré pote l’Emmanuel ! Euh, le François !!!
Oui et vous oubliez aussi la grave culpabilité de ces prêtres qui accueillent en leur communauté l’incendiaire de la cathédrale de Nantes !!!
Autrement dit on incendie une cathédrale et pour féliciter l’incendiaire on l’accueille dans une communauté de prêtres.
Accueil pour les migrants. Pas d’accueil pour la messe traditionnelle. C’est la politique révolutionnaire bergoglienne.
La fausse charité de ces prêtres modernes est à sens unique.
écœurés, indignés, ” leur immense tristesse et leur effroi.”, la langue permet de s’étaler …
“Le père Olivier Maire aura été fidèle jusqu’à donner sa vie” non, il n’a pas donné sa vie, il a commis une imprudence !
Un scandale de voir dans notre Pays des faits aussi tragiques de la part d’individus qui ne mériteraient uniquement l’interdiction d’y rentrer. Après le Père HAMEL voilà le Père Olivier MAIRE et demain? Ca rappel en 1916 l’assassinat du Père Charles de FOUCAULT en plein désert.