Le nouveau – et controversé – Motu Proprio – a été accompagné d’une lettre aux évêques. Le Pape revient sur les raisons qui l’ont poussé à abroger le Motu Proprio Summorum Pontificum. Pour François, la raison originelle était d’éviter le schisme de Mgr Lefebvre. Il ne s’agissait que d’une “faculté (…) interprétée par beaucoup au sein de l’Église comme la possibilité d’utiliser librement le Missel Romain promulgué par saint Pie V, déterminant une utilisation parallèle au Missel Romain promulgué par saint Paul VI.” Les restrictions apparaissent tout au long du texte. On notera l’accusation portée à l’égard de tous ceux qui célèbrent ou participent aux célébrations de mettre en cause Vatican II.
Chers frères dans l’épiscopat,
Comme mon prédécesseur Benoît XVI l’a fait avec Summorum Pontificum, j’ai moi aussi l’intention d’accompagner le Motu proprio Traditionis custodes d’une lettre, pour illustrer les raisons qui m’ont conduit à cette décision. Je m’adresse à vous avec confiance et franchise (parrhesia, en grec dans le texte, ndlr), au nom de ce partage du « souci de toute l’Église, qui contribue par excellence au bien de l’Église universelle », comme le rappelle le Concile Vatican II [1].
Les raisons qui ont poussé saint Jean-Paul II et Benoît XVI à accorder la possibilité d’utiliser le Missel romain promulgué par saint Pie V, publié par saint Jean XXIII en 1962, pour la célébration du sacrifice eucharistique sont évidentes pour tous. La faculté, accordée par indult de la Congrégation pour le culte divin en 1984 [2] et confirmée par saint Jean-Paul II dans le Motu proprio Ecclesia Dei de 1988 [3], était avant tout motivée par la volonté de favoriser la recomposition du schisme avec le mouvement guidé de Mgr Lefebvre. La demande, adressée aux Évêques, d’accueillir généreusement les « justes aspirations » des fidèles qui demandaient l’usage de ce Missel, avait donc une raison ecclésiale pour recomposer l’unité de l’Église.
Cette faculté a été interprétée par beaucoup au sein de l’Église comme la possibilité d’utiliser librement le Missel Romain promulgué par saint Pie V, déterminant une utilisation parallèle au Missel Romain promulgué par saint Paul VI. Pour régler cette situation, Benoît XVI est intervenu sur la question bien des années plus tard, régulant un fait interne à l’Église, du fait que de nombreux prêtres et de nombreuses communautés avaient « avec reconnaissance utilisé la possibilité offerte par le Motu proprio » de saint Jean-Paul II. Soulignant combien cette évolution n’était pas prévisible en 1988, le Motu proprio Summorum Pontificum de 2007 entendait introduire « une réglementation juridique plus claire » [4]. Pour faciliter l’accès à ceux – même aux jeunes -, « qui découvrent cette forme liturgique, se sentent attirés par elle et y trouvent une forme particulièrement appropriée pour eux, de rencontre avec le Mystère de la Très Sainte Eucharistie » [5], a déclaré Benoît XVI » le Missel promulgué par saint Pie V et de nouveau publié par le bienheureux Jean XXIII comme une expression extraordinaire de la même lex orandi« , accordant une « possibilité plus large d’utiliser le Missel de 1962 » [6].
A l’appui de son choix se trouvait la conviction que cette disposition ne remettrait pas en cause l’une des décisions essentielles du Concile Vatican II, en en minant ainsi l’autorité : le Motu proprio reconnaissait pleinement que « le Missel promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la lex orandi de l’Église catholique de rite latin » [7]. La reconnaissance du Missel promulguée par saint Pie V « comme une expression extraordinaire de la lex orandi elle-même » ne voulait en aucun cas méconnaître la réforme liturgique, mais était dictée par le désir de répondre aux « prières insistantes de ces fidèles » , leur permettant de « célébrer le Sacrifice de la Messe selon l’édition typique du Missel Romain promulgué par le bienheureux Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, comme forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église »[8]. Il était réconforté dans son discernement par le fait que ceux qui souhaitaient « retrouver la forme, qui leur est chère, de la sainte Liturgie », « acceptaient clairement le caractère contraignant du Concile Vatican II et étaient fidèles au Pape et aux évêques » [9]. Il a également déclaré infondée la crainte de scissions dans les communautés paroissiales, car « les deux formes d’usage du rite romain auraient pu s’enrichir mutuellement » [10]. C’est pourquoi il a invité les évêques à surmonter les doutes et les peurs et à recevoir les normes, « en veillant à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité », avec la promesse que « des moyens pourraient être recherchés pour trouver un remède », si « de graves difficultés se révélaient » dans l’application de la législation après « l’entrée en vigueur du Motu proprio » [11].
Treize ans plus tard, j’ai chargé la Congrégation pour la doctrine de la foi de vous adresser un questionnaire sur l’application du Motu proprio Summorum Pontificum. Les réponses reçues ont révélé une situation douloureuse qui m’inquiète, me confirmant la nécessité d’intervenir. Malheureusement, l’intention pastorale de mes prédécesseurs, qui avaient entendu « tout mettre en œuvre pour que tous ceux qui désirent vraiment l’unité puissent rester dans cette unité ou la retrouver » [12], a souvent été gravement négligée. Une possibilité offerte par saint Jean-Paul II et avec encore plus de magnanimité par Benoît XVI pour recomposer l’unité du corps ecclésial dans le respect des diverses sensibilités liturgiques a été utilisée pour augmenter les distances, durcir les différences, construire des contrastes qui blessent l’Église et ils entraver sa progression, l’exposant au risque de divisions.
Je suis également attristé par les abus de part et d’autre dans la célébration de la liturgie. Comme Benoît XVI, je stigmatise moi aussi que « dans de nombreux endroits on ne célèbre pas de façon fidèle aux prescriptions du nouveau Missel, mais qu’il soit même compris comme une autorisation voire une obligation à la créativité, qui conduit souvent à des déformations à la limite de ce qui est supportable » [13]. Mais je ne suis pas moins attristé par une utilisation instrumentale du Missale Romanum de 1962, de plus en plus caractérisée par un rejet croissant non seulement de la réforme liturgique, mais du Concile Vatican II, avec l’affirmation infondée et insoutenable qu’il a trahi la Tradition et la « vraie Église ». S’il est vrai que le chemin de l’Église doit être compris dans le dynamisme de la Tradition, « qui tire son origine des Apôtres et qui progresse dans l’Église avec l’assistance de l’Esprit Saint » (DV 8), il constitue l’étape la plus récente de ce dynamisme, le Concile Vatican II au cours duquel l’épiscopat catholique s’est mis à l’coute pour discerner le chemin que l’Esprit indiquait à l’Église. Douter du Concile, c’est douter des intentions mêmes des Pères, qui exerçaient de façon solennelle leur pouvoir collégial cum Petro et sub Petro au concile œcuménique [14], et, finalement, c’est douter de l’Esprit-Saint lui-même qui guide l’Église.
Le Concile Vatican II lui-même éclaire le sens du choix de revoir la concession permise par mes prédécesseurs. Parmi les voeux que les Évêques ont indiqué avec le plus d’insistance, émerge celui de la participation pleine, consciente et active de tout le Peuple de Dieu à la liturgie [15], dans la ligne de ce qui a déjà été affirmé par Pie XII dans l’encyclique Mediator Dei sur la renouveau de la liturgie [16]. La constitution Sacrosanctum Concilium a confirmé cette demande, en délibérant sur « la réforme et la croissance de la liturgie » [17], en indiquant les principes qui devraient guider la réforme [18]. En particulier, il a établi que ces principes concernaient le Rite Romain, tandis que pour les autres rites légitimement reconnus, il demandaient qu’ils soient « prudemment révisés de manière intégrale dans l’esprit de la saine tradition et qu’on les dote d’une vigueur nouvelle selon les circonstances et les besoins de le temps » [19]. C’est sur la base de ces principes, que la réforme liturgique s’est faite, sa plus haute expression étant le Missel romain, publié in editio typica par saint Paul VI [20] et révisé par saint Jean-Paul II [21]. Force est donc de constater que le Rite Romain, adapté plusieurs fois au cours des siècles aux nécessités des époques, a non seulement été conservé, mais renouvelé « dans le fidèle respect de la Tradition » [22]. Quiconque désire célébrer avec dévotion selon la forme liturgique antécédente n’aura aucune difficulté à trouver dans le Missel Romain réformé selon l’esprit du Concile Vatican II, tous les éléments du Rite Romain, en particulier le canon romain, qui constitue un des éléments les plus caractéristiques.
Il y a une dernière raison que je veux ajouter au fondement de mon choix : elle est toujours plus évidente dans les paroles et dans les attitudes de beaucoup la relation étroite entre le choix des célébrations selon les livres liturgiques précédant le Concile Vatican II et le rejet de l’Église et de ses institutions au nom de ce qu’ils considèrent comme la « vraie Église ». Il s’agit d’un comportement qui contredit la communion, nourrissant cette incitation à la division – « Je suis à Paul ; Moi, par contre, à Apollos ; Je suis de Céphas ; Je suis du Christ » – contre laquelle l’apôtre Paul a réagi fermement [23]. C’est pour défendre l’unité du Corps du Christ que je suis contraint de révoquer la faculté accordée par mes prédécesseurs. L’usage déformé qui en a été fait est contraire aux raisons qui les ont conduits à leur laisser la liberté de célébrer la messe avec le Missale Romanum de 1962. Puisque « les célébrations liturgiques ne sont pas des actions privées, mais des célébrations de l’Église, qui est » sacrement de l’unité » [24], elles doivent se faire en communion avec l’Église. Le Concile Vatican II, tout en réaffirmant les liens extérieurs d’incorporation à l’Église – la profession de la foi, des sacrements, de la communion – affirmait avec saint Augustin que c’est une condition pour que le salut que de demeurer dans l’Église non seulement « avec le corps », mais aussi « avec le cœur » [25].
Chers frères dans l’épiscopat, Sacrosanctum Concilium a expliqué que l’Église comme « sacrement de l’unité » est telle parce qu’elle est le « Peuple saint rassemblé et ordonné sous l’autorité des évêques » [26]. Lumen gentium, tout en rappelant à l’Évêque de Rome d’être « le principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité à la fois des évêques et de la multitude des fidèles », dit que vous êtes le « principe visible et le fondement de l’unité dans vos Églises locales, à partir desquelles il existe la seule et unique Église catholique » [27].
Répondant à vos demandes, je prends la ferme décision d’abroger toutes les normes, instructions, concessions et coutumes antérieures à ce Motu Proprio, et de conserver les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, comme la seule expression de la lex orandi du Rite Romain. Je suis réconforté dans cette décision par le fait qu’après le Concile de Trente, saint Pie V a également abrogé tous les rites qui ne pouvaient se vanter d’une antiquité prouvée, établissant un seul Missale Romanum pour toute l’Église latine. Pendant quatre siècles, ce Missale Romanum promulgué par saint Pie V fut ainsi l’expression principale de la lex orandi du rite romain, remplissant une fonction unificatrice dans l’Église. Pour ne pas contredire la dignité et la grandeur de ce Rite, les Evêques réunis en concile œcuménique on demandé qu’il soit réformé ; leur intention était que « les fidèles n’assistent pas au mystère de la foi comme des étrangers ou des spectateurs silencieux a mais, qu’avec une pleine compréhension des rites et des prières, ils participent à l’action sacrée consciemment, pieusement et activement » [28]. Saint Paul VI, rappelant que le travail d’adaptation du Missel Romain avait déjà été commencé par Pie XII, déclara que la révision du Missel Romain, menée à la lumière des sources liturgiques les plus anciennes, avait pour but de permettre à l’Église d’élever, dans la variété de langues, « une seule et même prière » qui exprime son unité [29]. J’ai l’intention de rétablir cette unité dans toute l’Église de Rite Romain.
En décrivant la catholicité du Peuple de Dieu, le Concile Vatican II rappelle que « dans la communion ecclésiale il y a des Églises particulières, qui jouissent de leurs propres traditions, sans préjudice de la primauté de la chaire de Pierre qui préside à la communion universelle de charité, garantit les diversités légitimes et en même temps veille à ce que le particulier non seulement ne nuise pas à l’unité, mais qu’il la serve » [30]. Alors qu’en exerçant mon ministère au service de l’unité, je prends la décision de suspendre la faculté accordée par mes prédécesseurs, je vous demande de partager ce poids avec moi comme une forme de participation à la sollicitude pour toute l’Église. Dans le Motu proprio, j’ai voulu affirmer qu’il appartient à l’Evêque, en tant que modérateur, promoteur et gardien de la vie liturgique dans l’Eglise dont il est le principe d’unité, de régler les célébrations liturgiques. Il vous appartient donc d’autoriser dans vos Eglises, en tant qu’Ordinaires locaux, l’usage du Missel Romain de 1962, en appliquant les normes de ce Motu proprio. C’est avant tout à vous de travailler pour revenir à une forme festive unitaire, en vérifiant au cas par cas la réalité des groupes qui célèbrent avec ce Missale Romanum.
Les indications sur la marche à suivre dans les diocèses sont principalement dictées par deux principes : d’une part, pourvoir au bien de ceux qui sont enracinés dans la forme de célébration précédente et ont besoin de temps pour revenir au Rite romain promulgué par les saints Paul VI et Jean-Paul II ; d’autre part, interrompre l’érection de nouvelles paroisses personnelles, liées plus au désir et à la volonté de certains prêtres qu’au besoin réel du « saint peuple de Dieu fidèle ». En même temps, je vous demande de veiller à ce que chaque liturgie soit célébrée avec décorum et avec fidélité aux livres liturgiques promulgués après le Concile Vatican II, sans excentricités qui dégénèrent facilement en abus. Les séminaristes et les nouveaux prêtres doivent être éduqués à cette fidélité aux prescriptions du Missel et aux livres liturgiques, qui reflètent la réforme liturgique souhaitée par le Concile Vatican II.
Pour vous, j’invoque l’Esprit du Seigneur ressuscité, afin qu’il vous rende forts et fermes dans le service du Peuple que le Seigneur vous a confié, afin que, par vos soins et votre vigilance, il exprime la communion même dans l’unité d’un seul Rite, dans lequel est gardée la grande richesse de la tradition liturgique romaine. Je prie pour vous. Vous priez pour moi.
FRANÇOIS
Source: Agence Zenit
Sauf erreur , il ne s’agit pas d’un article de FOI donc l’obéissance au Pape n’est pas obligatoire …. au contraire dans le cas présent .
Par ailleurs que veut François ? démolir l’Église catholique ? Qu’Il s’occupe des évêques allemands .
Triste jésuite macronien !
Aujourd’hui est un jour grave, et je ne cache pas ma tristesse. La violence des commentaires postés ailleurs me conduit à poser la question : est-ce qu’un jour les Tradis purs et durs vont s’interroger sur leur part de responsabilité dans cet échec ? Parceque c’est un échec. Jean-Paul II et Benoît XVI ont fait tout leur possible, contre les évêques, pour réintégrer la FSSPX. Celle-ci a toujours refusé. Effectivement, dans nos campagnes (mais pas dans les grandes villes semble-t-il), on a observé un durcissement des fidèles tradis et un rejet de toute “compromission” (comprenez : dire bonjour, sourire, être aimable, prier ensemble) avec les “impurs”. Ce sont des fruits odieux, qui interrogent fortement sur l’arbre qui les a porté Le fait qu’ils soient revendiqués comme une preuve de pureté pose des questions troublantes. Tristesse. Ce n’est certes pas le nouveau Motu proprio qui va arranger cette attitude, mais il n’est pas la cause première, hélas. Prière, prière, prière et pénitence.
A tous ceux parmi les tradis qui sont sincèrement attachés à l’Eglise et qui veulent vivre sincèrement l’amour de Dieu et du prochain à travers une messe qui a porté tant de saints jusqu’au Ciel : aujourd’hui je pleure avec vous, et ce sont des larmes amères. Que la volonté de Dieu soit faite, béni soit son saint Nom. L’histoire n’est pas finie, espoir.
Bien d’accord avec vous, c’est curieux tout arrive la même semaine. Démolir l’Eglise ça fait longtemps que certains évêques s’y emploient et ne réussissent pas trop mal. En ce qui con,cerne les évêques allemands, il laisse couler justement pour laisser accepter toutes leurs lubies, et il avait déjà commencé avec l’installation de Luther au Vatican, la Pacha Mamma dans les jardins du vatican et des nonnes et des religieux qui se sont inclinés devant cette idole. Ce n’est pas un article de Foi mais c’est comme pour le vaccin tellementauront peur qu’ils obéiront bêtement aux injonctions d’un Pape qui malheureusement comme disait Michel Onfray, on se demande s’il croit en Dieu. Prions pour notre pauvre Eglise. Le Concile a refusé la Mère, elle n’envoie plus son Fils à la rescousse et le St Esprit laisse faire. Heureusement nous gardons l’Espérance en Dieu qui nous sauvera
Dire la messe en latin est toujours permis, na! Mais selon la messe de Paul VI!
D’un point de vue méthodologique, cet article est déconcertant.
Pourquoi une telle présentation ? Le lecteur n’est-il pas capable de lire et de se faire son opinion ? Qu’apporte cette introduction ? Le texte est lui-même (avec les notes…) très clair, non ?
Juste 2 remarques :
– Qui a mis les caractères gras : l’auteur, le Vatican, ou RC ou JM Vaas ? Le lecteur a-t-il besoin d’être ‘orienté’ de la sorte ???
– Il est indispensable pour un texte de cette nature et de cette importance, pour que le lecteur soit éclairé, de publier les notes !!! Elles font partie intégrante de la bonne compréhension du document, me semble-t-il ?
Le commentaire de ‘KRISS’ est lui aussi déconcertant. Où a-t-il appris son catéchisme ? C’est un phénomène observable chez les ‘catholiques traditionnels’ de tous poils : manque de formation évident qui amène à dire de grosses sottises.
Quand est-ce que les ‘prêtres traditionnels’ vont expliquer clairement les fondamentaux ???
Bonjour,
Si certains passages en gras ont été fait par le contributeur (ils sont forcément arbitraires), l’absence de notes de bas de page apparaît dans la traduction de l’Agence Zenit. Le texte est traduit, et on voit apparaître les numéros, mais les notes n’apparaissent pas.
Merci pour vos remarques !
On n’a jamais remis en question les liturgies des Eglises catholiques orientales.. ,Pourquoi donc toujours s’acharner sur le rite latin traditionnel ? Cette Tradition est toujours d’actualité avec :la FSSPX, La FSST, et les nombreuses communautés du Barroux, l’ICRSP, Bon Pasteur, St.Joseph de Clairval, et j’en passe.. En interdisant ces saintes communautés, c’est le Vatican lui-même qui est à l’origine probable d’un schisme, et c’est grave. J’ai mal à mon Eglise !
Oui les catholiques orientaux ont toujours la liberté de célébrer selon le rite oriental, qu’il y ai eu ici où là des dérives remettant le fond du concile c une chose, par ailleurs le concile v2 est pastoral, certes il démontre qu’en le suivant et en acceptant de participer à la messe actuelle on fait montre d’unité est une chose, une autre est par contre de supprimer sans aucune retenue la messe sous la forme extraordinaire que vobt devenir les instituts comme la FSP et toutes les autres issues du ralliement, c’est un coup de poignard dans une paix tout juste reconstruite aprés des années de schismes, franchement encore un passif pour ce pape, c ‘est peu glorieux, l’histoire retiendra cette faute ou ce geste peu diplomate. Triste bilan de 6 ans de pontificat.
Sous un prétendu motif d’unité, celui qui, selon ses propres mots “restera sans doute dans l’histoire comme quelqu’un qui aura divisé l’Eglise”, manifeste une fois de plus son animosité à l’égard de tout ce qui rappelle la Tradition. En rupture avec ses deux prédécesseurs et sans crainte de donner des coups de poignard aux prêtres, aux fidèles et aux communautés religieuses qui se sentent proches de ceux-ci, l’actuel pontife a choisi le camp de ceux qui contribuent à faire mourir l’Eglise, à diluer la foi et à rendre les séminaires désertiques. Muet face au schisme allemand (comme à toutes les dérives néo-modernistes), tout lui semble décidément bon pour imposer son idéologie dévastatrice. Pauvre Benoît XVI qui, dans son très grand âge, se voit humilié, trahi, rejeté par ce pape qui jamais ne s’agenouille devant le Seigneur présent dans l’hostie consacrée et qui n’a de charité que pour ses amis. Pauvre cardinal Sarah et pauvres croyants qui, de plus en plus désorientés, vivent dans un paysage où règnent la pagaille, la confusion et la désolation. Jean-Pierre Snyers (Ferrières, Belgique) Site internet: jpsnyers.blogspot.com,
O mes chers Amis,
Arrive un moment ou il faut savoir dire non.
Ne jugeons pas, prions.
Fatima: le Saint Rosaire à outrance!
Très humblement vôtre,
Le pauvre pécheur que je sais être.
Ni sédévacantiste, ni papolâtre, je suis Catholique!
En union de prières avec vous tous.
Dieu aura toujours le dernier mot!
Cher monsieur AROME, je ne suis pas d’accord avec vous. L a FSSPX n’est pas évoquée ici puisqu’elle n’a jamais accepté son intégration dans l’Eglise pour toutes les raisons que vous évoquez. Elle aurait été une “monnaie refuge” après une telle décision pour beaucoup de personnes si elle avait accepté son intégration ! Mais hélas.
Je pense que la messe tridentine et la tradition en générale payent de l’intérêt que lui porte de plus en plus la jeune génération avec des jeunes prêtres qui dans leur habillement, dans leurs habitudes et dans leur doctrine sont de plus en plus identitaire et son fière de le paraître ! Je me souviens d’un article où le pape François ne parvenait pas comprendre ce qui pouvait bien attirer les jeunes dans cette tradition ! La décision qui semble s’apparenter à une sanction découle probablement de ce phénomène d’attrait de la tradition de plus en plus important auprès des jeunes qu’on doit restreindre coûte que coûte.
Bergoglio devrait être destitué.
Depuis le concile vatican 2 Satan s’est installé au Vatican.
Une preuve de plus.
Bonjour Monsieur Gui,
vous avez raison. Mon commentaire était une remarque sur le contexte, qui a frisé et je le crains dépassé les limites du sujet. Je vous prie humblement de m’en excuser.
Par ailleurs, une fois passé le choc, on peut relativiser la portée de ce décret. Je persiste à penser que la messe traditionnelle a de très beaux jours devant elle, vu l’attrait du jeune clergé pour elle et le changement des générations. Effectivement, d’accord avec vous, ce décret ressemble à un “coup de pied de l’âne”, une crispation devant le changement, peut-être un gage donné aux évêque français. Si François peut si tranquillement annuler un décret de Benoît XVI, ça veut dire que demain François lui-même ou un autre pape pourra annuler ce décret.
Je prie pour la paix et l’unité des serviteurs de Dieu. Amitiés et fraternité à tous ceux qui sont attachés à Dieu, à l’Eglise et à la richesse de sa tradition, en union de prières,