Dans le cadre de l’assemblée générale annuelle des évêques des Etats-Unis (l’USCCB), on annonçait un résultat plus serré pour l’accord sur la rédaction d’un texte rappelant la “cohérence eucharistique”, c’est-à-dire le respect dans leur comportement de l’enseignement de l’Eglise de la part de tous ceux qui accèdent à la communion eucharistique. Ce rappel devait concerner tous ceux qui agissent publiquement: les hommes politiques. Certains estimaient qu’au mieux, il y aurait 60% des évêques à voter pour, soit une majorité absolue, mais nullement significative. Or non seulement les évêques ont donné leur accord, mais ils l’ont fait avec 75% des suffrages exprimés, soit plus des deux tiers requis… 168 évêques ont donc voté pour, 55 contre et 6 se sont abstenus. Pour les évêques hostiles à ce sujet “sensible”, qui risque de compliquer leurs relations avec le nouveau pouvoir “Démocrate”, c’est une défaite.
Depuis plusieurs mois, à la suite de l’élection de Joe Biden, certains évêques s’inquiétaient de la confusion grandissante qui laisse entendre que l’on pouvait participer à la messe et admettre des décisions contraires à l’enseignement moral de l’Eglise. La troisième journée de la réunion de la conférence des évêques des Etats-Unis a donc été décisive. On notera l’amertume de la presse progressiste américaine, accusant les évêques de désobéissance à Rome, alors qu’ils se contentaient de rappeler l’enseignement de l’Eglise.
Source: The Pillar
Une nouvelle défaite pour JoBi ! Ne vous inquiétez pas, il n’en a plus pour longtemps…
Ce qui est inquiétant aussi, c’est le 55 + 6 pour les évêques américains…
C’est assez consternant de voir que beaucoup dans l’Église se disent catholiques, chrétiens, veulent toujours plus de “synodalité”, un relativisme de l’autorité des pasteurs, surtout celle de Rome, en somme une plus grande ressemblance avec le protestantisme, mais remettent tout cela en cause dès lors qu’une assemblée épiscopale va à l’encontre de leurs idées.
Voilà une bonne nouvelle venue des États-Unis, c’est rare, et un rappel fort que l’on ne transige pas avec les fondamentaux de la Foi. On ne peut être catholique et dire que c’est acceptable d’avorter, quand on est un homme politique et que l’on sert le bien commun il faut être cohérent avec ses convictions. Ça n’empêche pas la charité, le pardon et la compréhension des situations diverses.
Il serait bon d’avoir le texte de la résolution ainsi adoptée pour vérifier que ce “rappel de cohérence” signifie qu’il faut appliquer ni plus ni moins la discipline des sacrements telle que la définit le Magistère.
Sinon ce serait se réjouir trop vite.
Mes chers Amis,
Merci mon Dieu!
Enfin des évêques courageux et conscients de leur charge.
Que Dieu les bénisse, les garde et les protège!
Très humblement vôtre,
Le pauvre pécheur que je sais être.