Renaissance Catholique vient de publier un ouvrage colletif intitulé “Bref examen critique de la communion dans la main”. Cet ouvrage revient sur un sujet capital : la réception de la sainte communion.
En 1969 l’Instruction Memoriale Domini a autorisé la réception de la communion dans la main… tout en réaffirmant la pratique traditionnelle. Comme régulièrement dans l’histoire humaine, le régime d’autorisation finit par devenir un régime d’obligation pour tous (y compris pour ceux qui ont gardé l’usage ancien). La décision de certains diocèses d’interdire la réception de la communion dans sa forme traditionnelle est même passée à la vitesse supérieure ces derniers mois avec la crise sanitaire. On peut citer l’exemple du diocèse de Paris où l’archevêque a lui même fustigé explicitement les paroisses et les prêtres qui ne se soumettaient pas à sa directive sur la communion. A la suite de l'”affaire Saint-Eugène”, Mgr Aupetit vient toutefois d’infléchir sa position. Mais en d’autres diocèses, comme Chambéry, l’interdiction stricte est toujours en vigueur (Association Semper : Messe Summorum Pontificium dans le diocèse de Chambéry). Hors des frontières de France, la situation est contrastée… On peut aussi noter que la Conférence Episcopale américaine avait réaffirmé en avril 2020 que la communion sur les lèvres ne présentait pas un risque déraisonnable.
Préfacé par le cardinal Burke, cet ouvrage associe des prêtres : le chanoine Grégoire de Guillebon (ICRSP), l’abbé Claude Barthe, le RP Réginald-Marie Rivoire (FSVF) et des laïcs Jeanne Smits et Jean-Pierre Maugendre… pour évoquer ce sujet majeur, qui est une traduction en acte de notre Foi en la Présence de réelle. L
Le préfet émérite de la Congrgation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacerements, le cardinal Robert Sarah, a d’ailleurs salué cette publication :
Comme vous pouvez le constater les préoccupations des personnes qui ont rédigé cet ouvrage rejoignent les miennes. Il est d’ailleurs dommage qu’un prêtre célébrant habituellement selon la forme ordinaire du Rite romain n’ait pas été associé à la composition de ce livre, même si certains d’entre eux ont été cités, comme l’abbé Christophe Kruijen. Surtout, je voudrais souligner la qualité du travail accompli : les trois prêtres étudient cette question sous des angles qui se complètent : historique (chanoine de Guillebon), liturgique (abbé Barthe) et canonique (R. Père Rivoire). Leurs contributions sont très précieuses et irréfutables : il s’agit, pour chacun d’entre eux, d’un travail précis, complet, bien documenté, avec citations des sources en notes. La conclusion de Jeanne Smits, dans laquelle celle-ci cite une liste impressionnante de faits déplorables, pourrait sembler, au premier abord, assez polémique, et pourtant celle-ci, se faisant le porte-parole de très nombreux fidèles, a le mérite de montrer les conséquences au niveau universel de cette pratique délétère. En conclusion, je pense que cet ouvrage constituera un élément important de la réflexion que je souhaite sur ce sujet en vue d’un retour à la pratique traditionnelle de la communion sur les lèvres au sujet de laquelle je disais dans cette même conférence de Milan : « Sainte Mère Teresa de Calcutta recevait Jésus-Eucharistie dans sa bouche, comme un petit enfant qui se laisse humblement nourrir par son Dieu. Elle était triste et peinée de voir les chrétiens recevoir la sainte communion dans leurs mains. Voici ses propres paroles : “Partout où je vais dans le monde, ce qui m’attriste le plus, c’est de regarder les gens recevoir la communion dans la main”. Quand on lui a posé la question: “Selon vous, quelle est le plus grand problème du monde d’aujourd’hui? “, elle a donné cette même réponse sans une seconde d’hésitation».
C’est sans doute intéressant de se documenter ainsi, eu égard à la qualité et au sérieux des auteurs.
Mais c’est à la Congrégation romaine compétente (avec l’aval EXPLICITE du pape) de se prononcer et de rappeler la doctrine précise, d’affirmer EXPLICITEMENT que la communion sur les lèvres est la règle et la communion dans la main l’exception, y compris en temps de crise sanitaire. Evidemment, il faudra “réviser” l’instruction de 1969.
Sinon, on en restera aux paroles verbales et ce ne sont pas les déclarations du cardinal Sarah (“en retraite” ou “mis à la retraite”, rayer la mention inutile) qui changeront quelque chose, surtout si l’on se rappelle le “courage” de ce même cardinal interdisant à Summorum Pontificum de célébrer la messe de clôture du pélerinage au même nom en octobre dernier.
S’agiter est une chose, agir à bon escient et efficacement dans le cadre institutionnel approprié, en est une autre.
il est regrettable que la communion dans les mains ait été acceptée aussi facilement avec un mauvais discernement sur le sacré.
Par ailleurs, on constate que lors de la consécration il y a souvent un manque de recueillement, comme si prêtres et laïcs ne pensent pas que c’est le Christ qui est présent sur l’autel!
La communion dans la main est une pratique abominable qui profane le Saint Sacrement. C’est un sacrilège encouragé par les évêques de France qui n’ont pas d’autre désir que de détruire la foi catholique comme ils le font depuis le diabolique Vatican II.
Condamner la communion dans la main : très bien.
Mais ce qu’il faut c’est condamner la nouvelle messe qui est une messe protestantisée qui mène à l’hérésie.
Relisons le bref examen critique de la nouvelle messe des cardinaux Ottaviani et Bacci.
Or je suis obligé de me soumettre et prendre la communion dans la main, quand j’ai contesté devant mon curé, une paroissienne disais que c’est de galas de prendre la communion dans la bouche, pourtant cette personne est beaucoup présente dans la paroisse pour ces services, enfin je me demande, comment elle se trouve avec sa vie intérieure, en peu se donner pour activisme sans réfléchir le sens de se qu’on dit et l’on fait, je suis deçu l’Église a beaucoup changé et porte une grande responsabilité devant Dieu; JÉSUS disait a Luisa Piccarreta volume 11, le 25 Mai 1915, Ah ma fille, que la perfidie humaine est grande ! Regardez à quel point ils sont obéissants aux gouvernements, les prêtres et les laïcs, mais pas à Moi!!!