L’archevêque de Marseille était à Rome le 9 avril, où il a rencontré le pape François. Il se murmure qu’une visite du Souverain Pontife en France serait en discussion. A l’approche de l’élection présidentielle ? Tout est possible. Le pape a bien fustigé Marine Le Pen récemment, dans une rencontre privée largement médiatisée.
Mgr Aveline vient, lui, de s’en prendre au populisme.
La ville de Marseille a une très grande pauvreté. L’on peut y voir un certain message dans le fait que l’amitié, les efforts que l’on fait pour mieux comprendre l’autre, ont aussi une façon de conjurer non seulement les dangers de la pauvreté, mais aussi ceux des populismes, qui se servent de la pauvreté pour induire une autre façon de voir la relation avec les personnes. C’est un thème que le Pape a abordé ce matin lors de notre entretien: comment travailler pour lutter contre les populismes qui profitent de la pauvreté, pour faire le contraire de la fraternité?
Mais qui se sert de la pauvreté à des fins électoralistes si ce ne sont les communistes et leurs amis de gauche ?