Incendiée le 18 juillet 2020 par un bénévole rwandais du diocèse, la cathédrale de Nantes est toujours complètement fermée. Le nettoyage des substances dangereuses (plomb libéré par l’incendie de l’orgue, amiante) s’y poursuit avant les travaux de restauration à proprement parler.
L’incendie a mis au jour divers problèmes de sécurité graves que connaissent les églises de Nantes, ainsi qu’un diocèse plutôt mal géré qui recourt – sans guère de contrôle – à des bénévoles immigrés dans sa paroisse cathédrale qui se voient confier les clés de l’édifice alors même qu’ils ont un passé plutôt inquiétant.
Après 800.000 € de travaux de sécurisation, la dépollution et le tri minutieux des fragments brûlés des orgues et des vitraux ont coûté 500.000 € et vont durer de longues semaines. Après le retrait du plomb – et d’une grande partie du mobilier sur lequel il s’est déposé, c’est maintenant le désamiantage qui occupe les spécialistes de Séché Environnement. Des extracteurs d’air ventilent l’air de la cathédrale meurtrie.
Une réouverture partielle de la cathédrale pourrait avoir lieu en 2021, après rétablissement de son système électrique. Pour l’heure, hormis l’autel, quelques éléments de statuaire, les tombeaux et un grand crucifix, l’édifice serait entièrement vide.
“Incendiée le 18 juillet 2020 par un bénévole rwandais”
Catholique?
Pourquoi il reste anonym?
Il a été puni?
En détention provisoire, il reste présumé innocent