En Ecosse aussi, à la suite du mouvement Pour la Messe commencé à Nantes en novembre dernier et qui a obtenu la réouverture des lieux de culte en France, les catholiques secouent le joug des lois anti-Covid qui ne luttent pas tant contre la maladie que contre la société et la religion. L’initiative bretonne s’est ainsi propagée à l’Ecosse où l’interdiction des cultes a été jugée inconstitutionnelle le 24 mars dernier. L’Ecosse est confinée depuis le 4 janvier dernier.
Un prêtre a attaqué peu avant la Semaine Sainte l’interdiction des cultes en Ecosse à cause du coronavirus ; le 24 mars le tribunal d’Edinbourg lui a donné raison, qualifiant cette interdiction d’ « extraordinaire abus de pouvoir de l’Etat ». A la suite du jugement, Lord Braid, juge à la cour Suprême d’Ecosse, a déclaré que les églises pouvaient rouvrir avec effet immédiat.
Deux jours plus tard le gouvernement autorisait l’ouverture des lieux de culte avec une jauge à 50 personnes quelle que soit la taille des lieux de culte – jauge qui constitue très probablement aussi un « extraordinaire abus de pouvoir de l’Etat ». Il y a néanmoins un protocole sanitaire très strict de sept pages (consulter).
La victoire des catholiques a donné le top à un assouplissement des restrictions anti-Covid : les pubs pourront rouvrir à partir du 26 avril, les gymnases peuvent rouvrir, les voyages à travers toute l’Ecosse sont à nouveau autorisés et les activités sportives de plein air aussi.
La tournure de cet article laisse à penser qu’il y aurait une relation de cause à effet entre Nantes et l’Ecosse. Sans nier les origines celtes communes aux deux peuples , pourquoi attribuer à l’initiative nantaise le bénéfice du jugement écossais ? Par imitation? Pourquoi pas tout simplement créditer les catholiques de part et d’autre de bon sens et de ferveur ?
Quel est ce prêtre ( écossais ?) à l’origine de l’initiative ? Son nom est tû devant celui du juge !