Socialistes – enfin ce qu’il en reste – et majorité LREM voulaient étendre encore plus les possibilités du meurtre légal en allongeant le délai de l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse. Ils en seront pour leurs frais. Après le non franc et massif du Sénat le 20 janvier dernier, le groupe socialiste voulait remettre le texte à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale, mais il a du être retiré de l’ordre du jour ce 16 février.
Les élus LR, galvanisés par le vote du Sénat contre le texte, ont déposé en quelques heures 423 amendements, soit 18 à 20h de débat. De quoi rendre impossible l’examen du texte dans les 11h30 de débats dont dispose le groupe socialiste à l’Assemblée.
Valérie Rabault, chef du groupe socialiste, a affirmé que retirer le texte était un « crève-coeur et surtout du temps perdu pour faire avancer les droits des femmes ». Cécile Muschotti, députée LREM a elle aussi surjoué l’émotion : « une fois de plus le droit des femmes est sacrifié, une fois de plus la politique politicienne et les guerres intestines prennent le pas sur les nécessaires avancées sociétales ».
Néanmoins la machine de mort n’est que grippée – c’est de saison. Aurore Bergé, ex-juppéiste et actuellement à LREM dont elle est présidente déléguée a affirmé qu’elle inscrira ce texte dans la niche du groupe de la majorité – celle-ci bénéficie de 943 heures de débat par an. Néanmoins il s’agit d’un répit pour les enfants à naître qui pouvaient tomber sous le coup de l’allongement du délai de grossesse autorisé.
Il faut trouver un député opposé aux rallongements de cette loi scelerate qui osera prendre la parole pour dire aux femmes en faveur de ce pretendu droit, que c’est tout simple, il suffit qu’elles n’aprochent plus jamais un mâle. Ainsi elles ne se retrouverons pas enceintes et cette race pro ivg disparaîtra d’elle même.
Bof …. LR….
Quel mauvais titre d’article pour valoriser un parti qui affiche régulièrement sa soumission à l’air du temps.
Que l’on se rappelle comment le “versaillais” BCBG Bellamy fut désavoué par ce parti pour avoir osé défendre “la vie à naître”…..
De toute façon, c’est l’Assemblée nationale qui aura le dernier mot, si le gouvernement le demande à sa majorité parlementaire. C’est ce que prévoit la Constitution. Cela, vous feriez mieux de l’écrire tout de même.
Pas faux Courivaud. Cela dit, avec à peu près 600 IVG par jour actuellement, tout répit se chiffre vraisemblablement au-delà de la centaine de vies épargnées par jour (car il n’est question “que” des IVG entre 12 et 14 semaines, sans doute moins nombreuses que les IVG jusqu’à 12 semaines). Mettons 3000 bébés par mois. 1ere bonne nouvelle.
2e bonne nouvelle : par des voies détournées, la loi a pu être repoussée, ce qui était loin d’être acquis. Donc l’action peut être efficace.
Du côté des points d’interrogation : 1 – on ne voit pas que le “management” catholique soit très énergique pour mobiliser les troupes. 2 – au niveau de la chaîne de production des opinions, il n’y a pas trop de voix dissonantes.
Ce serait bien que le temps gagné soit utilisé pour renforcer la diffusion du message chrétien d’une part, en mobilisant les troupes si possible. Et là on touche un sujet de fond : les évêques ne tiendront pas ce rôle, qui est pourtant le leur, par peur des polémiques. Etonnant pouvoir dissuasif des mémés de gauche en interne, et des media en externe. On pourrait gloser longtemps sur la lacheté, incompétence, défaitisme… du corps épiscopal, mais la conclusion est : inutile de compter sur eux avant longtemps.
Comme toute action sainte déborde de la contemplation, prions pour que beaucoup de cathos adorent et que quelques-uns se sentent appeler à mener ce que Jean-Paul II appelait devant le Dr Dor “le bon combat”.
“Arôme”, à ma grande surprise, là, “Arôme”, je vous trouve bien naïf sur la capacité de riposte des catholiques et plus généralement celle des hommes de bonne volonté face à une nouvelle atteinte aux droits fondamentaux. Il suffit de voir déjà comment les catholiques pratiquants, surtout s’ils sont “conciliaires” ont réagi face aux mesures anti-COVID qui ont ouvertement porté atteinte à la liberté du culte et plus encore au droit aux “organisateurs” du culte de décider des modalités d’exercice de ce culte : ils ont mis 9 mois avant de réagir, et encore, ces manifestations étaient bien souvent niaises ou guidées par la trouille. Je crois qu’une voiture démarre plus vite et plus efficacement avec un moteur diesel ou “électrique” que tous ces catholiques un peu “bourrins”. Déjà, ce constat de mollesse ou d’avachissement est navrant, alors pourquoi allez-vous croire qu’avec ou sans “action sainte débordant de contemplation”, ces catholiques seront capables par exemple, de défiler toutes les semaines, dans différentes villes de France, pour exiger le retrait de cette proposition de loi funeste ?
Dans ces conditions, “à l’action sainte (etc.)”, je préfère, moi, brûler un cierge.