Il est plus important d’être en bonne santé avec le péché originel que malade habité par la grâce de Dieu…
On ne doit pas avoir la même foi…
Voici les consignes du diocèse de Lyon, actuellement administré par Mgr Dubost (lequel a fait pression la semaine dernière auprès de la préfecture pour que la manifestation qui devait se tenir devant la basilique de Fourvière soit décalée).
Addendum : suite à la publication de cet article, la mention de l’interdiction a disparu du site du diocèse de Lyon.
Néanmoins, pour ceux qui se verraient refuser le baptême, je rappelle les informations suivantes :
- Tertullien écrivait déjà vers l’an 200 (De baptismo n° XVII)
« Or, le baptême étant un des biens que Dieu distribue à tous, tous peuvent l’administrer; […] “Tout est permis, a dit le très-saint Apôtre, mais tout n’est pas expédient.” Qu’il suffise donc à un laïc d’user de cette faculté dans les cas de nécessité, quand le lieu, le temps, la personne le réclament. Alors la conjoncture du péril où se trouve celui-ci excuse suffisamment la compassion de celui-là. Refuser à quelqu’un le secours qu’il était en notre pouvoir de lui donner, c’est nous rendre coupables de la perte d’une âme. »
Et le code de droit canonique de 1983 de préciser :
c. 230 § 3 : « Là où le besoin de l’Eglise le demande par défaut de ministres, les laïcs peuvent aussi, même s’ils ne sont ni lecteurs, ni acolytes, suppléer à certaines de leurs fonctions, à savoir exercer le ministère de la parole, présider les prières liturgiques, conférer le baptême et distribuer la sainte communion, selon les dispositions du droit. »
c. 861 § 2 : « Si le ministre ordinaire est absent ou empêché, un catéchiste ou une autre personne députée à cette charge par l’Ordinaire du lieu confère licitement le baptême, et même, dans le cas de nécessité, toute personne agissant avec l’intention requise; les pasteurs d’âmes, surtout le curé, veilleront à ce que les fidèles soient instruits de la façon correcte de baptiser. »
Bien entendu la personne conférant le baptême prendra bien soin d’en établir une preuve (écrit, photographie…etc.) qu’il n’omettra pas de transmettre à son curé après la levée des interdictions étatiques des cérémonies publiques.
Par ailleurs, les mots “sans eucharistie” concernant les funérailles ont aussi disparu du texte du diocèse. Dans toutes les villages et petites villes cela permet d’aller communier à la messe sans difficulté quand il y a moins de 30 personnes pour l’enterrement.