Une fournée de mutations vient d’intervenir à FSSPX. Ce phénomène, très intéressant à observer, s’apparente à la continuation de la mise en place d’un « monde nouveau » par la direction nouvelle élue par le chapitre général de 2018 (à savoir l’abbé Pagliarani, supérieur général, avec le très influent premier assistant, Mgr de Galarreta), c’est-à-dire au renforcement supplémentaire de la ligne qualifiée par les observateurs critiques à l’intérieur de la FSSPX de : « Hors de la Fraternité, point de salut ! »
Les sortants
Mgr Fellay, jusque-là à la maison généralice, nommé en résidence au séminaire Saint-Thomas d’Aquin aux Etats-Unis
Mgr Tissier de Mallerais, nommé en résidence médicale au séminaire Saint-Pie-X d’Ecône
L’abbé Thouvenot, jusque-là secrétaire général, nommé professeur au séminaire d’Ecône
L’abbé Schmidberger, jusque-là directeur du séminaire de Zaitkofen, nommé dans le district d’Allemagne
L’abbé Wegner, supérieur, jusque-là du district des Etats-Unis, nommé dans le district d’Autiche
L’abbé Brunet, jusque-là supérieur de la maison autonome d’Espagne et Portugal nommé professeur au séminaire de La Reja en Argentine
L’abbé Trejo, jusque-là supérieur du district d’Amérique du Sud, nommé dans le district d’Amérique du Sud
L’abbé Couture, jusque-là supérieur du district du Canada, nommé prieur de la maison contemplative Notre-Dame de Montgardin (l’abbé Laurençon, jusque-là prieur de la maison contemplative Notre-Dame de Montgardin, nommé dans le district de France)
Les promus
L’abbé Amozurrutia, jusque-là supérieur du district du Mexique, nommé supérieur de la maison autonome d’Espagne et Portugal
L’abbé Schreiber, jusque-là supérieur du district de Suisse, nommé directeur du séminaire de Zaitkofen
L’abbé Themann, directeur du séminaire d’Australie, nommé supérieur du district d’Australie
L’abbé Fullerton, jusque-là supérieur du district d’Australie, nommé supérieur du district des Etats-Unis
Les nouveaux venus
L’abbé Foucauld Le Roux, nommé secrétaire général de la FSSPX
L’abbé Favre, nommé supérieur du district de Suisse
L’abbé MacPershon, nommé directeur du séminaire d’Australie
L’abbé Mouroux, nommé supérieur du district du Mexique
L’abbé Cortès, nommé supérieur du district d’Amérique du Sud
L’abbé Sherry, nommé supérieur du district du Canada
Je n’approuve pas ces méthodes subversives où l’on remet arbitrairement en cause la direction de la FSSPX surtout de la part de ceux qui ne fréquentent pas ses chapelles.
Pour quelles raisons vous préoccupez-vous donc de ce qui la concerne en interne?
Et qui sont ces observateurs critiques qui se cachent sous l’anonymat?
Je vous remercie de votre réponse
Ce ne sont pas des méthodes subversives.
Mais des oukases, comme pour les règles de confinement, par exemple.
Je viens de me renseigner auprès d’une “source autorisée que l’on considère généralement comme bien informée”. Il ne s’agit pas d’une épuration à la soviétique ni d’une victoire d’un clan sur un autre. Il y a une arrivée de jeunes à des postes de responsabilité. Sinon, ce sont les chaises musicales habituelles. Maintenant, chacun a le droit d’interpréter cela comme il veut. Y compris les “observateurs critiques anonymes” comme dit Gousson. Les vieux de la vieille ont le cuir tanné.
Bonjour Gousson,
les catholiques se soucient de l’unité de l’Eglise. Il y a encore des difficultés entre l’Eglise et la FSSPX. On peut appartenir à l’Eglise et espérer la pleine réintégration de la FSSPX. Dans ce cas, les infléchissements de l’une ou l’autre partie dans un sens ou dans l’autre sont une information pertinente pour ceux qui suivent cette actualité. Votre méfiance est excessive : il n’est pas écrit que le principe “hors de la fraternité point de salut” soit mauvais, et aucune critique n’est écrite contre elle dans cet article. L’article postule que les nouveaux venus sont plus proches de cette tendance que leurs prédécesseurs. Grand bien leur fasse. Soit c’est vrai, et alors qu’ils l’assument – le courage est une vertu, même chez les catholiques. Soit c’est faux, et dans ce cas vous pouvez apporter courtoisement des éléments factuels qui contredisent ou atténuent cette analyse. Mais au nom de quoi, au nom de qui vous permettez-vous d’ordonner le silence ? RC est un site d’information, et ils font leur métier. Le stalinisme est une abomination, même chez les catholiques. Je vous remercie, une prochaine,fois, d’argumenter de manière plus constructive.
Bien à vous,
Serait-il subversif de discuter librement des actes politiques et publiques d’une institution religieuse ? Que voulez-vous, c’est la cour des grands. Dans la mesure où la Fraternité n’est pas un convict privé et qu’elle publie des communiqués, le fait que les journalistes commentent son actualité est logique. Cela ne doit pas être pour lui déplaire et ses responsables seraient les premiers désolés que son activité ne fasse l’objet d’aucun commentaire de presse. Ce n’est d’ailleurs pas la Fraternité qui pourrait partager votre vœu de ne pas discuter un acte, ni un propos d’un supérieur religieux quand cette congrégation publie chaque jour des écrits pour commenter de façon très contrastée l’actualité religieuse, même quand la foi n’est pas en cause. Enfin, vous vous trompez en pensant que je ne fréquente pas les chapelles de la FSSPX. Je sais tout ce que je lui dois et c’est sans doute cette dette qui ne m’empêche de la laisser dans l’ombre.
@ Max Bernard : Ce qui a irrité Gousson, je suppose, c’est votre commentaire introductif : ” phénomène, très intéressant à observer (…) mise en place d’un « monde nouveau » (…) le très influent premier assistant, Mgr de Galarreta) (…) ligne qualifiée par les observateurs critiques à l’intérieur de la FSSPX de : « Hors de la Fraternité, point de salut ! » Ce qui sous tendait :
– que vous êtes une sorte de M Fabre observant, au mieux des abeilles, au pire des frelons asiatiques
– que vous êtes aussi un Aldous Huxley décrivant le “brave new world”
– et un peu James Bond démasquant le number two du Spectre, l’hispano-argentin Galarreta
– et, pour finir, un chanoine Berthe réductionniste, limitant ses horizons à une simple Société de prêtres.
Cela dit, merci de nous donner cette information précise et complète en prime time, sans attendre le communiqué officiel de la FSSPX et grâce à vos “observateurs critiques au sein de la FSSPX”.
Je précise que l’article n’est pas de moi.
On pourrait répondre plus simplement Monsieur l’abbé, Monsieur le diacre, monsieur le laïc Arôme (rayer la mention inuitle).
Lorsque Pâques approche, “solennité des solennité”, tous missels romains confondus, on “se lève pour Jésus-Christ ressuscité” et les prêtres ne sauraient être les seuls à Lui rendre honneur, corona ou pas. TOUS les chrétiens AUSSI.
Pour faire ses Pâques, “on a droit” à une semaine, celle de l’Octave de Pâques. Sérieusement, vous ne croyez pas que le clergé multicarte n’était pas capable de donner la communion pascale à un maximum de fidèles pendant cette semaine, tout en respectant les règles sanitaires en vigueur ?
Et ma question s’adresse à vous “conciliaire” comme à ceux “traditionalistes” de toutes obédiences.
Quelle HONTE pour Jésus-Christ !
à Max Bernard.
Voir ma réponse à Monsieur l’abbé, diacre, laïc Arôme.
à Marcos
Une “source autorisée” ? Cela me rappelle l’excellent sketch de Coluche !
Pauvre Fraternité !
Il faut plus que brûler un cierge pour elle.
Bonjour Henri Courivaud, je suis sincèrement désolé – soit un message n’a pas été publié, soit mes capacités déclinent, mais je ne vois vraiment pas le rapport entre votre commentaire sur Pâques et l’article initial ou ma réponse. Je ne suis qu’un laïc, et pas le plus saint, priez pour moi, je vous le revaudrai.
SI j’ai bien compris les présupposés de votre message : je partage avec vous un étonnement certain et un peu triste sur la faible voire inexistante opposition de nos évêques à la suspension des messes. Deux points sont certains : 1 – nous ne savons pas tout (je parle des éléments de pression sur nos évêques). 2 – l’opinion publique est travaillée par un anticatholicisme virulent, sur fond de pédophilie cléricale et d’une supposée irresponsabilité écolo-climatique. La haine est là, et peut-être les éveques ont-ils voulu éviter ce piège. Fallait-il pour cela consentir à jeter de facto l’interdit “sur tout le royaume de France” ? N’était-ce pas là des vues bien humaines par rapport à la valeur surnaturelle et suréminente de la messe ? En bénissant le Seigneur de ne par être évêque, je pense que ce sera un moment délicat de leur rencontre inéluctable avec le Très-Haut. Un parmi d’autres. Pour nous, il serait peut-être intéressant de signaler à nos évêques qu’ils se sont bien faits avoir et/ou nous ont bien eu cette fois, mais qu’il serait bon, voire nécessaire qu’ils s’organisent différemment la prochaine fois. SI on peut ouvrir une supérette, on peut ouvrir une église, si on peut ouvrir un hyper on peut ouvrir une cathédrale. J’applaudis sans réserve aucune la video des jeunes Autrichiens. Si cela peut réchauffer l’amour pour Jésus à l’autel, ce sera bien.
Dieu vous bénisse Henri, ce sont des temps douloureux, et il n’est pas certain que cela s’améliore. Prions les uns pour les autres. Pas d’inimitié entre nous (on est même censés s’aimer : procédons par étape :) ). Vous seriez partants, vous, pour animer une chaîne de prière pour les évêques ? Bien à vous,
Bonjour Mingdi,
je ne suis pas dans la tête de Maximilien Bernard; cependant je partage son intérêt pour ce qui se passe dans la FSSPX. Cette fraternité, à qui plusieurs d’entre nous sont reconnaissants pour tel ou tel aspect de son ministère, est de facto à une certaine distance de l’Eglise.
Comme tout groupe humain, elle est partagée entre plusieurs tendances. Comme quelques groupes humains, elle comporte une aile dure qui se caractérise entre autres… en assurant qu’il n’y a aucune diversité de pensée dans la FSSPX, mais que tout le monde est unanime, et que le seul débat permis est réservés aux internes de la maison (voyez la réaction de Gousson). En interne, on interdira le débat au nom de l’obéissance. En Corée du Nord ça marche très bien.
Or cette posture est intenable parqu’irréaliste : à moins de disposer de goulags ou de techniques de rééducation, vous ne pouvez pas empêcher les gens de penser, ou de se jalouser, ou de penser qu’ils feraient de bien meilleurs chefs que ceux en place, ou sans aller jusque-là, de changer les mentalités par le simple changement des personnes. Rien ne peut rester figé : ceux qui ont essayé ont précipité l’effondrement de leur structure.
Ce qui se passe à la FSSPX est intéressant à deux titres : ceux qui souhaitent la réintégration, comme moi, s’intéressent à tout mouvement sur ce dossier. Ceux qui s’intéressent à la psychologie humaine ont une occasion rare de voir évoluer une structure pleine de contradictions et de tiraillements, qui essaie de faire au mieux avec les moyens et les prêtres du bord, sans jamais vouloir perdre la face. C’est très humain, c’est intéressant, et ça peut parfois être drôle, ou instructif selon les moments. Permettez-moi de trouver ça intéressant. Merci RC pour l’info.
@Henri Courivaud : je n’ai pas beaucoup pratiqué Coluche. En revanche il s’agit là d’une expression qui était habituelle chez une commentatrice politique de jadis dont le nom m’échappe et qui disait aussi : “attendez-vous à savoir …”. Quant à la FSSPX, je trouve qu’elle se porte bien, merci pour elle.
Geneviève Tabouis
à MIngdi
1) Je me garderai de tout jugement sur la “bonne santé” de la FSSPX. J’ai simplement fait une remarque sur sa manière de communiquer, ou plus exactement, son mode de gouvernement. On s’en tiendra là, et j’ai saisi l’occasion d’étendre ma remarque sur ce que je crois une erreur de jugement en cette période pascale ;
2) J’ai choisi Coluche “par accident”, car il se trouve que ce sketch, qui critiquait les méthodes journalistiques du “Monde” de l’époque, était tout à fait pertinent. Cela ne s’est pas amélioré depuis dans ce périodique, lequel, de toute façon a perdu tous les moyens de son indépendance, ses lecteurs ayant fui et sa direction ayant été “rachetée” financièrement par une société du grand capital;
3) Genevieve Tabouis était une grande journaliste (j’ai des souvenirs d’adolescence, écoutant RTL) ; rien à voir avec les “savonnettes” de l’audio-visuel, toutes devenues petits télégraphistes des gens de pouvoir.
pour Arôme,
Bonjour Monsieur (vous avez rayé la mention inutile).
J’approuve l’ensemble de votre commentaire. C’est vrai, j’ai fait un “détournement de communication” mais il y avait un point commun entre cette dépêche et une dépêche précédente relatant la décision prise par M. l’abbé de Jorna, responsable de la Fraternité en France : c’est son côté “oukase” et il se trouve que les évêques “de France” en ont établi un au même moment).
Vous aviez pris les bonnes lunettes et en effet, je me suis “détourné”….
mais pas en si bon chemin, j’espère.
Il me semble que dans les deux cas de figure (Fraternité et CEF), les évêques perdent de vue qu’ils sont d’une part docteurs de la foi, et que d’autre part, ils portent le violet et le rouge (très souvent, pour “faire la moyenne” entre les uns et les autres), ce qui signifie un attachement particulier à Jésus-Christ dont ils doivent défendre “les droits”. J’ai l’impression qu’ils se sont omnibulés sur les seuls dangers physiques de la crise (sans doute réels, mais il y a un ordre des choses) et ont manqué de bon sens.
Il est heureux que des “mécrants” du “genre” Salvini” (evviva Salvini, il futuro Premier del Belpaese !) “qu’on ne saurait juger” ès-qualité” de mécréant, pour paraphraser le pape actuel, se soient manifestés pour faire valoir “les droits des fidèles”, eux-aussi, d’être gouvernés par les évêques qui sont attachés plus particulièrement à la personne de Jésus-Christ. Et les choses commencent à changer.
Alors brûlons des cierges, nous fidèles, adorons le Saint-Sacrement, “promenons les reliques” pour que le retour à la normale ait lieu le plus tôt possible : ce que Jésus-Christ veut pour qu’Il soit aimé, que les évêques le veulent et “la République” (ce qu’il en reste) suivra.
@Arôme : J’ai essayé d’analyser la situation.. Il n’y a pas d’un côté l’Eglise et de l’autre la FSSPX. La FSSPX fait partie de l’Eglise. De même que l’Eglise est traversée de courants contradictoires, de même y a t-il plusieurs façons de voir les choses au sein de la FSSPX. Mais il ne faut pas exagérer ces divergences. Et ne pas chercher à en voir là où il n’y en a pas. Avec Marcos, et Gousson je suppose, nous sommes persuadés que les nominations en cours ne se font pas sur un tempo de valse, mais illustrent le besoin constant de renouvellement propre à cette Fraternité vivante. Apparemment vous voyez les choses différemment. Êtes-vous bien renseigné, et sans a priori négatif?
Pour faire partie de l’Eglise, il faut être baptisé, avoir la foi, et entière( sans un élément important, la Foi n’existe plus, tous les Pères de St Augustin à St Thomas l’ont rappelé.)
Croire que le seul moyen de Salut donné aux hommes est le Christ, et son Église, avec la succession apostolique, le Saint Sacrifice de la Messe propitiatoire pour les vivants et les morts, le Règne moral du Christ dans les lois et les sociétés, le salut éternel obtenu grâce aux seuls mérites de la Passion et de la Crucifixion de Dieu-Homme, et à nos bonnes œuvres méritoires grâce au Christ qui les agrée pour nous devant son Père.
Croire que les sacrements ne sont pas des symboles, mais sont des réalités et des actes concrets qui donnent la grâce surnaturelle.
Que ceux, évêques et prêtres, qui croient à ces vérités venues de Dieu et non émanant d’un sentiment humain, les gardent, les répandent et les annoncent à tous ceux qui ne les connaissent pas, empêchés qu’ils sont par le matérialisme athée roi de nos sociétés, ou aveuglés par les fausses religions ne venant pas du Dieu Trinitaire. Ils feront partie de l’Eglise fondée par Jésus. “Qui vous écoute m’écoute”
Qui abandonne les lycées autrefois catholiques à l’athéisme rampant ou déclaré, qui fonde des écoles et des lycées sans moyens financiers mais pour ouvrir les petites âmes à la connaissance de la Vérité qui seule libère. Voilà un critère révélateur, parmi d’autres.
Bonjour Mingdi
vous êtes bon de demander mon avis, dont l’importance est proche de 0. Je ne vois pas forcément les choses différemment de vous. Simplement la politique “circulez, il y a rien à voir” me paraît injuste pour RC et moralement infondée. Les organisations humaines vivent leur vie, et c’est bien. Nous espérons un rapprochement ; au niveau des “fantassins” et de la jeune génération, le dialogue est beaucoup plus fréquent et ouvert qu’il y a quelques années. Je m’en réjouis.
Bonjour Bainville,
désolé de ne pas avoir tout saisi dans votre message, un peu allusif parfois. Comme j’espère un rapprochement, vous me permettrez de ne pas émettre d’avis tranché, que je n’ai ni compétence ni autorité ni information pour formuler. Il me semble constater des deux côtés des points qui me posent problème :
– l’indépendantisme tranquille et assumé de la FSSPX me paraît de la malhonnêteté et de la désobéissance. La mauvaise volonté des évêques à appliquer les deux motu proprio de JP2 et Benoît XVI me paraît de la malhonnêteté et de la désobéissance. Je ne vois pas tradis et modernistes, je vois deux siamois désobéissants, qui chacun exigent une soumission sans faille. Cela me gêne. L’attitude vraie me paraît avoir été restituée par un prêtre germanophone de la FSSPX (nom oublié, pardon) résumant les pourparlers : la situation de l’Eglise n’est pas parfaite, mais la situation de la FSSPX n’est pas parfaite non plus.
– la crise actuelle présente des contrastes forts et troublants. La relative douceur (désolé pour tous ceux qui ont perdu des proches : j’en ai perdu deux dans cette affaire) de l’épidémie est frappante : globalement, seul les vieux fragiles sont vraiment menacés, et pourtant c’est une occasion de réfléchir sérieusement pour tous. Que Dieu est bon jusque dans Ses avertissements. En regard, la situation révélée est très brutale : on pouvait croire que le catholicisme avait de belles ruines, en fait il est complètement nu. Non seulement les évêques sont complétement coincés par des décennies de compromis, mais les prêtres, même les prêtres, sont mis sous un jours très cru, et qui traverse les clivages. J’ai eu des témoignages de prêtres qui dès le début se sont démenés pour les fidèles, et ils appartiennent à tous les bords. Et j’ai sous les yeux des exemples de prêtres très conservateurs qui se limitent à leur strict périmètre familial en semblant délaisser des communautés qui les connaissent depuis l’enfance. Dieu est bon de révéler ces failles avant l’inévitable prochain désastre, mais chers commentateurs, que c’est dur de découvrir que des prêtres “sûrs” s’enfuient ou se cachent de ceux qu’ils saluaient fraternellement peu de jours avant – le risque d’être “monosource” pour les sacrements ne doit pas être sous-estimé. Quelle responsabilité que d’être prêtre en ce temps, quelle responsabilité ! Si vous lancez une chaîne de prière pour les prêtres, j’y participerai. Dieu vous garde,
J’approuve largement ce qu’écrit M. Arôme dans sa réponse aux deux commentateurs.
J’ajouterai en outre : dans la crise sanitaire actuelle, je ne crois pas que la FSSPX se soit montrée plus à la hauteur que la CEF, autrement dit pour l’un et l’autre, zéro plus zéro égale……. je vous laisse deviner la réponse.
On est loin de l’ardeur pastorale (anachronisme ici) de saint Charles Borromée face à la peste à Milan