L’évêque de Bayeux-Lisieux a eu 75 ans le 1er mars. Il explique à Tendance Ouest :
J’attendrai qu’il accepte. En attendant qu’il nomme un successeur, il peut choisir de me nommer évêque administrateur. Je continuerai d’administrer le diocèse, mais je ne peux plus, par exemple, nommer de curé. Ou bien je prends ma retraite tout de suite et c’est un prêtre du diocèse qui devient administrateur.”
Comment est nommé un évêque ?
“Tous les trois ans, dans chaque région, les évêques proposent trois noms. Parmi ceux-là, trois sont présentés au pape, qui peut en choisir un ou nommer quelqu’un d’autre. Ce n’est pas forcément un Normand. J’espère qu’au début de l’été, l’évêque aura été nommé. Si un candidat dit non, il faut recommencer toute la procédure.”
Il peut y avoir des refus ?
“Il y en a. Il faut savoir encaisser, avoir un certain âge, une expérience de la responsabilité. Les gens demandent un évêque présent, à l’écoute, proche d’eux. Quelqu’un qui ne vienne pas mettre de l’huile sur le feu mais de l’huile dans les rouages. Il faut faire confiance à ses collaborateurs. Il y a, dans le diocèse, 160 prêtres et diacres en activité, 150 salariés et des milliers de bénévoles, au moins 5 000. Enfin, il faut être en bonne santé.”
Qu’allez-vous faire ensuite ?
“Je vais m’occuper de mon jardin ! Je vivrai comme un simple prêtre. Je vais retrouver mes amis et ma famille entre Boulogne, Calais, Saint-Omer… Mes racines.”