C’est un film documentaire choc sur l’avortement, réalisé et presque achevé lors de la présentation de sa bande-annonce à la fin d’août dernier aux Etats-Unis : il n’attend plus qu’un ditributeur. Blood Money (« le Prix du sang »), réalisé par David K. Kyle, se voulait au départ un film sur « l’Holocauste américain ». A force d’interviewer d’anciens avorteurs et responsables ou employés de centres d’avortements, à force d’entendre les témoignages – souvent insoutenables – de femmes ayant subi une « IVG », les membres de l’équipe de réalisation se heurtaient cependant sans cesse à un facteur commun : l’argent. L’avortement aux Etats-Unis est une véritable industrie. Et c’est une industrie qui s’exporte, réalité qui rend ce film d’une brûlante actualité dans le monde entier.
Tourné sous la forme d’un documentaire, Blood Money veut mettre l’avortement au centre de l’actualité dans toute sa réalité, alors qu’on en parle souvent de manière conceptuelle, et surtout au moment des élections. Cela rejoint la préoccupation du Père Frank Pavone, de Priests for Life (Prêtres pour la vie) pour qui « L’Amérique ne rejettera pas l’avortement tant qu’elle n’aura pas vu l’avortement ». Blood Money semble ne pas vouloir insister sur les images sanglantes d’avortements accomplis mais, à en juger d’après sa bande annonce, constitue un réquisitoire implacable et horrifiant sur la manière dont les fournisseurs d’avortement expoitent la peur et la détresse des femmes en leur proposant une « solution » immédiate qu’elles seront nombreuses à à regretter amèrement toute leur vie.
Selon David Kyle, ce sont les témoignages de ces femmes – restées silencieuses pendant 20, 30 ou même 55 ans sans parler à personne de l’avortement subi jadis – qui l’ont le plus marqué lors du tournage.
Mais il y a aussi le témoigange de Norma McCorvey, la « Jane Roe » de Roe v/ Wade, (un excellent livre raconte l’extraodinaire histoire de cette femme convertie au combat pro-vie et à la religion catholique), qui fut utilisée par le lobby pro-avortement et qui travailla pendant de longues années dans un avortoir.
Particulièrement révélateur, le témoignage de Carol Everett, qui avait sa propre clinique d’avortement au Texas et qui explique, dans le film, comment le Planning familial fait la promotion de l’éducation sexuelle pour « libérer » les jeunes filles de l’emprise de la morale et de leur environnement familial, pour les amener à terme à avorter…
« Si la vérité sortait vraiment, sur ce que l’avortement fait aux femmes – sans même parler de ce qu’il fait aux enfants non nés, ces enfants morts – c’en serait fini ! » Ces dernières paroles de la bande-annonce sont un appel, un défi.
Je vous tiendrai au courant du parcours de ce film. Sortira-t-il ? Trouvera-t-il les soutiens nécessaires pour atteindre le grands écrans ? Pour l’y aider, on peut déjà visionner la bande-annonce officielle sur YouTube : à l’heure d”écrire, avec près de 175 000 vues, les réalisateurs peuvent déjà arguer d’un intérêt certain. Lorsque des centaines de milliers d’Américains marcheront pour la vie à Washington, dimanche en huit, la communication autour de ce film, sans nul doute, s’intensifiera.
Et si l’affaire progresse, je vous inviterai à participer à cet effort sans précédent pour faire connaître cette « vérité qui dérange ».