L’ancien vice-président du Conseil d’État Jean-Marc Sauvé a accepté de présider, à la demande des évêques de France, la commission sur les abus sexuels commis par des prêtres. A La Croix il déclare :
j’ai pris ma retraite du Conseil d’État cet été mais j’estime que cette mission est cohérente avec mes convictions profondes. Je crois que seul l’établissement de la vérité permettra de sortir de l’ère de suspicion et de controverse assez vive dans laquelle nous sommes entrés. Je pense aussi que ce que j’ai fait dans ma vie professionnelle peut contribuer à faire émerger quelque chose d’utile et produire les effets que les évêques attendent de cette commission : établir les faits, analyser les raisons pour lesquelles, dans beaucoup de cas, ils n’ont pas été révélés ni sanctionnés, et évaluer aussi les mesures prises depuis 2000. Faire les préconisations nécessaires pour réparer ce qui doit l’être et éviter que ces errements ne se reproduisent fait aussi partie de la feuille de route.
Jean-Marc Sauvé est un haut fonctionnaire français, né en 1949. Il fut vice-président du Conseil d’État entre 2006 et 2018. En juin 2014, il vota avec ses collègues la mort de Vincent Lambert, allant jusqu’à déclarer
La décision rendue aujourd’hui s’inscrit dans le cadre tracé par la Loi Leonetti
Admis en 1971 au concours d’entrée de l’École nationale d’administration à la onzième place, juste derrière Elisabeth Guigou, il interrompt sa scolarité pour devenir jésuite, à Lyon. Après deux années d’études, il quitte le noviciat des jésuites à Lyon.
Membre du Parti socialiste au début des années 1980, Jean-Marc Sauvé est conseiller technique au cabinet du Garde des sceaux, Maurice Faure puis de son successeur, Robert Badinter entre 1981 et 1983. Aux côtés de Robert Badinter, il participe à l’abolition de la peine de mort, à la suppression de la cour de sûreté de l’État, des tribunaux militaires, et à la dépénalisation de l’homosexualité. Il est nommé directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur par un décret du 29 juin 1988 signé par Pierre Joxe. Il y instaure une procédure pour étudier personnellement chaque cas d’expulsion dans le cadre de la double peine, permettant d’expulser des étrangers ayant commis des infractions. Il restera à ce poste entre 1988 et 1994, en dépit de l’alternance. Il participe, sous des gouvernements de droite, à la rédaction et la mise en œuvre des lois Pasqua sur l’immigration et le droit d’asile. Il est ensuite nommé préfet de l’Aisne (199418-1995) par Charles Pasqua puis est nommé secrétaire général du gouvernement (SGG) de 1995 à 2006, poste qu’il ravit auprès du futur Premier ministre Alain Juppé à Michel Boyon, conseiller d’État chiraquien à qui le poste était initialement promis. Lors de l’annonce de sa nomination à la tête du secrétariat général, le porte-parole du gouvernement, François Baroin, annonce que la nomination de Jean-Marc Sauvé, politiquement proche du Parti socialiste, symbolise le « souci du président de la République de préserver l’impartialité de l’Etat ».
Il préside le comité chargé d’évaluer les candidats aux fonctions de juge à la Cour de justice et au Tribunal de l’Union européenne. Il est également président de l’Institut français des sciences administratives (IFSA). Il a présidé l’Association des Conseils d’État et des juridictions administratives suprêmes de l’Union européenne (ACA Europe) de 2012 à 2014. Il devient le 30 mai 2018 président de la fondation des apprentis d’Auteuil.
Mgr Georges Pontier, président de la CEF et Jean-Marc Sauvé se rencontreront prochainement pour préciser les objectifs de cette commission et étudier les moyens nécessaires pour son bon fonctionnement.
Tout est vrai dans votre présentation mais c’est quand même une façon de noircir le tableau un peu exagérée. Sauvé est peut-être vaguement rose pâle mais la CEF n’a pas nommé un descendant d’Emile Combe, rassurez-vous. Les décisions du CE ne vont pas systématiquement à l’encontre des intérêts cathos, loin de là. c’est avant tout un haut fonctionnaire qui a été à la tête du Conseil d’Etat pendant 10 ans (poste considéré comme le plus élevé de toute la fonction publique) et dont la réputation est au sommet dans la société civile. Personne de censé ne viendra remettre en cause l’independance d’une commission présidée par quelqu’un comme lui. Ça me parait donc un choix très habile de la part de la CEF.
Des faits, rien que des faits.
Oui mais je précise simplement que sur l’affaire Vincent Lambert, il a peut être voté mais il est impossible de savoir dans quel sens dans la mesure où le délibéré est secret. Sur sa déclaration à ce sujet, il s’agit plus d’une langue de bois judiciaire. Il aurait fait exactement le même commentaire si la décision avait été favorable à Vincent Lambert.
Les 17 juges du Conseil d’État avaient suivi la position du rapporteur public qui avait préconisé “l’arrêt des soins” de Vincent Lambert.
Le seul membre du CE qui a pris une position publique est le rapporteur public (qui ne vote pas et n’est pas systématiquement suivi). Potentiellement, 8 juges sur les 17 ont pu voter contre. Surtout, il faut savoir que traditionnellement au CE, le président n’exprime sa position qu’en cas de partage des voix. Il est donc probable que Sauvé n’ait pas voté du tout.
Eh bien je n’ai aucune confiance dans ce qui vient de près ou de loin du parti socialiste. Mais je n’ai aucune inquiétude non plus. Tout ce qui ne vient pas de Dieu vient du diable, et ce qui vient du parti socialiste vient du diable, et ce qui vient du diable est amené à disparaitre à brève ou moyenne échéance. Patience… Et, en attendant la relève, confions nos vies spirituelles, nos familles, nos anciens, nos enfants, nos loisirs, notre travail, à des communautés catholiques, des hommes, des femmes, laïcs ou consacrés, qui n’ont aucun rapport avec cette bourgeoisie libérale, qui, comme le parti socialiste au dernière élection présidentielle, ne représente plus qu’elle-même… Patience…
Bertrand,
Vous avez raison c’est un bon choix, même excellent vu les fonctions très importantes qu’il a occupé.
Ce qui fait, qu’après avoir traité ces abus commis par des membres du clergé , cette commission devrait aussi prendre position de la même façon sur tous les abus semblables commis dans d’autres “organisations”.
Même si d’autres, je préfère ne pas citer, sont loin d’avoir une conduite irréprochable, le clergé, lui, se doit d’être irréprochable et d’être un modèle de vertu.
Il semblerait que le mot vertu soit obsolète, cette désuétude est la cause de cette situation désastreuse.
“Du mal Dieu fait jaillir le bien”, mais il faut quand même lui demander.
Aussi, ce serait bien, qu’une fois par mois, chaque évêque réunisse ses prêtres pour une demie journée de prière, de jeûne et de pénitence pour la sanctification des prêtres.
Encore un frère la truelle ?
De la même loge que de nombreux évêques ?
Par les prêtres ?
Seulement par les prêtres ?
Pourquoi ne pas y inclure les autres “agents pastoraux” ?
Vous posez une question cruciale, celle du contour exact de la commission:
– abus sexuels par qui ? Uniquement les prêtres ? Pas clair.
– abus sexuels sur qui ? Uniquement les mineurs ? La CEF a déjà répondu que oui.
– abus sexuels commis quand ? La CEF a déjà répondu de 1950 à aujourd’hui
– abus sexuels commis où ? A priori uniquement en France
– abus sexuels dans quel cadre ? Les diocèses et la Corref au minimum
Reste que si c’est bien “par les prêtres” catholiques, alors il faut englober des abus commis dans des communautés non diocésaines et non membres de la Corref. Je pense en particulier aux communautés Ecclesia Dei et à la FSSPX. Evidemment, ces communautés n’auront aucune envie de coopérer…
Un pantin crypto-socialiste à la tête de cette improbable “Commission” sur la pédophilie dans l’Eglise.
Typiquement un choix d’évêques français, à la fois pusillanimes, un peu trouillards, et soucieux de donner un sorte de vernis républicain à leur “machin”.
Dérisoire… mais tellement caractéristique de la Conférence des évêques de France….
Il n’y a rien à attendre de cette “commission”, sauf un rapport indigeste, verbeux, et beaucoup de lieux communs.
Relayons partout (Twitter, Facebook…) l’information selon laquelle Jean-Marc Sauvé a voté la mort de Vincent Lambert en 2014.
Ben ouais, fallait bien assurer sa petite carrière de petit bourgeois néo-libérale… On est bien loin de la Croix de notre Seigneur Jésus… “Et puis, ce sang, et les cris de cette foule, cette odeur de sueur, de putréfaction, bouuhhh… Ne m’en parlez plus, s’il vous plaît, et servez-moi un thé, cherami, avec un nuage de lait.”
Sauvé est de même nature (ou consubstentialem ?) à la plus part des évêques : un fonctionnaire socialiste carriériste sans beaucoup de convictions !
A force de gesticuler avec ses doigts en l’air, plus les micros, il va finir par s’éborgner !
Comme président du Conseil d’Etat, Jean-Marc Sauvé n’était pas chargé de donner son avis personnel sur les lois, décrets et actes administratifs, mais de juger s’ils étaient conformes au droit en vigueur. Ce choix des évêques me semble le meilleur possible.
Voilà un nouveau cirque
Celui -l’an le fait pleurer
Facile à deviner le langage qui sera le leur
Une exigence serait de mise …le même déminage pour l’education Nationale dans le même temps
Ah! Le malin est à l’oeuvre C’est tout
Mais voyez-vous il ne sera pas victorieux car la célébration des messes à cette intention est déjà lancée
La victoire oui elle est certaine par la grâce de Dieu miséricordieux
On dirait que vous êtes sur la défensive dès qu’il s’agit des dizaines de milliers de viols pédophiles commeis par des prêtres catholiques. Pourquoi, Maximilien ?
Vous devez parler des abus sexuels commis par des homosexuels ? N’ayez pas peur de la vérité cher lecteur : condamnez aussi l’homosexualité.