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La dernière (à ce jour…) du cardinal Cupich (bis)

Commentaires (6)
  1. Hervé Soulié dit :

    Que François ait nommé un homme pareil ( qui est aussi un prélat pro-gay ) cardinal est un indice inquiétant d’une déviance qui n’est donc pas seulement doctrinale…..

  2. Juliette dit :

    Cupich devrait prendre l’habitude de mettre la main devant la bouche çà lui éviterait de parler pour sortir autant de con……, de plus en mettant l’autre derrière comme un signal, il ferait aussi une bonne action en aidant ses protégais à résister à la tentation.

  3. Père Christian dit :

    L’intervenant porte des affirmations qui me laissent complètement perplexe sur sa connaissance du droit canonique. C’est un métier. En effet :
    1. les sanctions dans l’Église peuvent être disciplinaires (comme la révocation d’un office) ou pénales (relatives à un délit fixé par la loi)
    2. L’Eglise punit non seulement le délit contre le 6è commandement commis par un clerc avec des mineurs(c.1395§2 et normes CDF) mais aussi le délit commis avec persistance et scandale contre le 6è commandement dans une autre faute extérieure que le concubinage (c.1395§1). Ceci peut donc porter sur une pratique homosexuelle notoire et il est donc faux d’affirmer que le droit canonique n’a pas prévu en la matière de délit à la loi.
    2. Selon le droit canonique et lui seul, les sanctions pénales peuvent être prononcées par la voie administrative ou judiciaire, après décret d’opportunité des poursuites. Le “procès” pénal canonique peut donc être en forme administrative ou judiciaire.
    3. Le Pontife Romain n’est pas tenu par la forme écrite pour l’exercice valide de son triple pouvoir (législatif, administratif, judiciaire). Cependant, l’écrit (sous forme de rescrit) coule de source pour la solidité de la preuve.
    4. Nous ne savons pas à travers des preuves si une décision a été prise, quelle type de décision, et par qui. Il serait incompréhensible que Mgr Vigano ait porté ses affirmations portant sur une sanction pontificale sans détention ou localisation des preuves.
    5. La forme n’est jamais une question secondaire s’agissant d’actes juridiques. Considérer cela, c’est nier la tradition canonique de l’Église, conforme à son organicité sociale divino-humaine en vue du salut des âmes (Vatican II LG n°8) ; c’est “zapper” le droit des fidèles à ne pas se voir léser injustement s’agissant de leur réputation (c.220) et à être jugés selon le droit (c.221). La forme juridique est un élément nécessaire d’une garantie des droits dans la poursuite du bien public de l’Église.
    6. On se trouve ici encore dans une confusion intellectuelle entre morale et droit, qui traite exclusivement des relations “ad alterum” dans la poursuite d’un bien public d’une société, ici de l’Eglise, qui est un tout social en tant qu’elle est organe du salut, malgré et avec la présence de pécheurs en son sein, à la différence de son divin fondateur (Vatican II, LG n°8).

  4. ZOK dit :

    Mais il est vraiment nul, ce pauvre homme…

  5. Jack dit :

    Suite à mon précédent commentaire au sujet du P. Kalchik, du diocèse de Chicago qui est actuellement en fuite après que le Cdl Cupich l’ait démis de sa paroisse en l’espace de quelques minutes pour avoir brûlé un drapeau “gay”, le site du Père Zuhlsdorf, peu suspect de modernisme et de papolâtrie, explique pourquoi le P. Kalchik s’est empressé de fuir les griffes de son archevêque le Cdl Cupich qui voulait l’envoyer en “évaluation” psychiatrique.
    Cet article fait dresser les cheveux sur la tête.
    On y apprend en effet qu’il existe un “Institut psychiatrique St Luc” dans le Maryland où certains évêques américains envoient leurs prêtres “dissidents”, entendez par là ceux qui prêchent l’orthodoxie catholique sur les sujets “chauds”,avortement, contraception, euthanasie, morale sexuelle, homosexualité, enfer, damnation, péché, apparitions mariales, peine de mort, etc… etc…
    J’emploie à dessein le terme “dissident” car il rappelle exactement les traitements identiques que l’on faisait subir aux opposants dans des établissements psychiatriques au temps de la défunte URSS;
    Sur simple dénonciation d’un paroissien choqué d’apprendre par exemple que l’homosexualité est un grave péché et que certains péchés non confessés peuvent conduire en Enfer, l’évêque peut envoyer un curé pour “évaluation” , en enrobant tout ça avec des paroles mielleuses, “c’est pour votre bien et celui du diocèse”.
    Le prêtre passe deux ou trois jours à l’issue desquels on lui dit qu’on n’a rien décelé chez lui d’anormal. Sauf que le rapport envoyé à l’évêque chante une toute autre chanson…
    Au bout de quelques temps l’évêque renvoie le prêtre pour un nouveau “séjour” plus long dans l’établissement, cette fois sous couvert du devoir d’obéissance et pour le bien de tous.
    Le prêtre se retrouve coupé du monde, on lui enlève son portable, on surveille et contrôle ses mails et on lui annonce que le séjour sera plus long que prévu, jusqu’à 6 mois. On lui injecte diverses drogues tous les jours, il signe un papier dans lequel il accepte que tout ce qu’il pourra dire ou écrire sera rapporté à son évêque. Le détail du lavage de cerveau opéré pendant des semaines n’est pas donné, mais l’auteur de l’article nous dit qu’un prêtre de ses amis en est revenu avec une élocution difficile et ayant perdu sa faculté de concentration.

    Une précision sans importance: Ces séjours en établissement psychiatrique pour y détruire les prêtres orthodoxes sont facturés très cher aux diocèses, mais ça ne coûte rien, puisque ce sont les paroissiens qui paient, n’est-ce pas?

    http://wdtprs.com/blog/2018/09/read-and-weep-soviet-style-psych-tactics-used-against-priests-by-bishops/

    Après les prêtres, ce sera bientôt le tour des fidèles cathos d’aller en évaluation psychiatrique sous peine d’excommunication s’ils refusent?