Dans une déclaration vidéo – dont la date est difficile à établir : elle se situe après celle de la publication du rapport du Grand Jury de Pennsylvanie (15 août) et avant celle de la publication du témoignage de l’archevêque Vigano (25) août –, Mgr Thomas Daly, évêque du diocèse de Spokane (État de Washington) – dont le précédent évêque fut l’actuel cardinal Blase Cupich… –, a de manière très ferme stigmatisé le comportement de ceux qui, dans l’Église, ont toléré ou dissimulé les abus sexuels commis par des membres du clergé :
« Nous avons tous entendu parler ou lu les détails écœurants contenus dans le rapport du grand jury de Pennsylvanie, les détails sur les abus de l’archevêque McCarrick et sa double vie, et les comportements scandaleux et immoraux dans certains séminaires diocésains et religieux. Il est difficile d’imaginer que des hommes qui étaient supposés vivre saintement et guider leurs peuples dans de telles dépravations. La réalité, c’est qu’ils l’ont fait. Nous devons mettre à jour les péchés cachés et purifier l’Église de ces abus et de cette dégénérescence cléricaux. Il y a vraiment une nature diabolique dans cette crise. Cela ne relève pas du “cléricalisme”. C’est une crise. Une crise immorale ».
L’évêque affirme donc que l’origine de la crise présente ne relève pas du « cléricalisme ». Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu’il prend ainsi le contrepied de son prédécesseur à Spokane. Quelques jours auparavant, le 7 août exactement, le cardinal Cupich commentant les révélations sur les turpitudes de McCarrick, déclarait au très progressiste magazine jésuite America :
« Je pense vraiment que le problème dont il est question relève surtout du cléricalisme dans lequel, ceux qui ont été ordonnés, se sentent privilégiés et donc protégés, de telle sorte qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent ».
Difficile de trouver deux positions aussi diamétralement opposées.
Cupich comme Tobin, les deux cardinaux pro-gay nommés par le pape François, répètent mécaniquement les propos de leur maître.
Propos discutables d’ailleurs et qui ne laissent pas d’inquiéter : en effet, de l’attaque contre le cléricalisme on pourrait vite glisser vers une attaque contre le clergé lui-même.
Or le clergé, c’est un des éléments qui soutiennent l’Eglise catholique depuis l’origine, et qui lui donne une grande partie de sa solidité.
Une solidité dont manquent les évangéliques et les protestants de toutes obédiences.
Connaissant la propension du pape Bergoglio à prendre le contre-pied du magistère antérieur, on peut craindre qu’il n’essaie par cette critique de déstabiliser le clergé dans son ensemble, sous couvert de lutter contre le cléricalisme, cause selon lui de la pédophilie.
Il faut répéter sans cesse que les prêtres accusés d’actes pédophiles sont en nombre infime, et qu’ils portent d’abord et avant tout seuls la responsabilité de leurs fautes.
Le clergé lui, est à 99,99 % indemne de toute faute et n’encourt aucun reproche.
Il me semblait que le cléricalisme c’était un point de vue idéologique qui revendiquait la prédominance des idées religieuses et du clergé dans la vie publique et politique.
C’est pour cela qu’en 1877, Léon Gambetta déclara : « Le cléricalisme, voilà l’ennemi ! » L’ennemi de qui ?
Aujourd’hui, tout change ! “tout est relatif” selon une formule célèbre.
Le mot cléricalisme dans les jours actuels de 2018 semble ne pas avoir la même signification qu’en 1877.
Peut-être que c’est une vue de l’esprit ou point de vue du tout.
Il semble qu’il y ait un problème d’évolution (faut-il incriminer Darwin ?) dans la signification du mot cléricalisme.
Qui crie haro sur le cléricalisme pour en faire un bouc émissaire de tous les abus sexuels ou autres maltraitances, perpétrés par quelques judas, trop c’est certain, membres du clergé peut soucieux de respecter leur engagement religieux ?
Le Pape ?
Le journal La Croix dont un long article du 30 Août 2018 a pour titre “dix pistes contre le cléricalisme ?
A lire absolument,
pour savoir ce qu’est le cléricalisme nouveau ! Si toutefois on peut y arriver.
Et aussi constater d’une certaine façon que tous les baptisés seraient finalement coupables de ne rien faire ou dire ?
La solution, page 5, placer des femmes partout !!! pour sortir du cléricalisme (mot à sens nouveau).
Mais, l’Eglise Catholique a tous les moyens temporels et spirituels pour apporter des solutions à toutes situations d’abus sexuels ou de maltraitances.
Il n’y a pas besoin d’attendre les résultats d’une enquête de police
pour placer dans un monastère ou rendre à l’état laïc un clerc qui trahit l’Eglise par des actes coupables ou de renvoyer de sa mission d’Eglise un laïc.
L’Officialité Diocésaine devrait prendre en charge immédiatement le problème.
Les victimes n’ont pas besoin seulement de bonnes paroles pour dépasser, si c’est possible, le drame,
l’Eglise doit avoir le courage de sanctionner immédiatement.
Et laisser ensuite la Justice des hommes suivre son cours.
Il faut relire la pétition “appel d’un prêtre au cardinal …”du mois d’août.
Il est juste que ce soit la démission de l’archevêque qui soit demandée, vu qu’il n’a pas su prendre, en temps voulu, la décision qui s’imposait.
Il y a une autre question que l’on peut se poser.
L’archevêque ne prenait donc jamais le conseil, ou au moins l’avis, de ses proches collaborateurs ?
N’est-ce pas le rôle des très proches collaborateurs que d’assister l’archevêque dans les situations difficiles ?
Imputer au cléricalisme des crimes abominables comme la pédophilie n’est pas seulement absurde. C’est en effet manifester un mépris abominable des victimes. En effet, c’est considérer que la pédophilie n’est pas si grave, car si l’on a conscience de la gravité extrême de l’acte, on ne pourrait dire que c’est la conséquence du cléricalisme.
On le comprendra aisément en imaginant l’hypothèse que le crime commis par un cardinal soit celui non plus de s’adonner à la pédophilie, mais celui de commettre des assassinats en série. Dans cette hypothèse, oserait-on dire que c’est un effet de la déviation cléricaliste? Evidemment non. Si on ose le dire à propos de la pédophilie, c’est parce que l’on considère que celle-ci est infiniment moins grave, et en fait pas si grave que cela…
Nos hiérarques ecclésiaux et nos prêtres sont devenus complètement fous de tolérer pareils discours. C’est de l’idolâtrie vis-à-vis du pape qui leur tient ce discours. Si cléricalisme il y a , c’est dans cette idolâtrie conduisant à une tolérance vis-à-vis de discours aberrants et mensongers qu’il réside.
Une question encore, et plus même :
compte tenu de l’utilisation nouvelle du mot cléricalisme, le Pape l’a définit “comme une manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Eglise”, on peut se demander depuis quand a commencé la déviance et pourquoi ?
Dans le clergé de l’Eglise, le Pape est bien la tête ?
Le cléricalisme est détourné de son sens. Par ce biais; c’est le sacerdoce qui est attaqué : “marions les prêtres, mettons plus de femmes à tous les postes. Autrement dit, ne pas laisser un espace :le risque de tentation s’intensifiant, le clergé succombera (c’est elliptique, mais vous comprenez).
En fait, les loups impudiques, homosexuels “pratiquants”, se sont infiltrés dans l’Eglise pour la gangréner au plus haut point. Relisez “ES 1025” (Elève séminariste 1025) de Maria Winovska (1975 environ ou avant). C’est le but avoué, bien que longtemps caché des ennemis de l’Eglise. Et de quoi se mêlent-ils ?
Asmodée et ses légions ont fait leur mauvais oeuvre.
Dans toutes ces attaques et situations scandaleuses déplorables, il faut corriger le vocabulaire : et dire : – “homosexuels prêtres”, pas de “prêtres homosexuels”,
– “pédophiles prêtres” (et encore vérifier l’exactitude du terme) et non “prêtres pédophiles”.
Ce n’est pas le sacerdoce qui rend “pédophile” ou “homosexuel” : ils l’étaient déjà AVANT, l’ont CACHE