Côme de Prévigny nous livre une intéressante réflexion sur les élections des supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X et de la Fraternité Saint-Pierre dans le dernier numéro de Renaissance Catholique. Il donne quelques éléments de distinctions entre les deux fraternités et présente les enjeux pour l’une et l’autre.
Le monde traditionnel s’apprête à vivre une année de changements. Deux communautés de prêtres, non des moindres, vont réunir cet été leurs instances en chapitre général pour élire leurs supérieurs respectifs et pour donner des directives qui auront des impacts sur les années futures.
La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, fondée en 1970 et qui atteindra bientôt son cinquantenaire, vivra le quatrième chapitre électif de son histoire.
La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, dont les fondateurs sont issus de l’œuvre créée par Mgr Lefebvre, était née dans la difficulté, traversant une grave crise en 2000. Elle devrait, à l’occasion de cette session, se garantir les cadres pour pérenniser son expansion au profit des âmes.
La Fraternité Saint-Pie X n’a connu que peu de changements malgré sa longévité. L’abbé Franz Schmidberger avait été désigné en 1982 par l’ancien archevêque de Dakar et Mgr Bernard Fellay, choisi pour devenir évêque par le premier, est supérieur général depuis vingt-quatre ans. La désignation d’un tel responsable religieux revêt une importance immense dans la mesure où il se trouve à la tête de plus de six cents prêtres, sans compter les séminaristes, les frères et les oblates, qu’il conduit d’une certaine façon tout un mouvement constitué de communautés amies qui lui ont accordé leur confiance et qu’il se trouve depuis plus de quarante ans le garant des relations complexes avec le Saint-Siège, lesquelles rejaillissent sur le traditionalisme en général et, dans une certaine mesure, sur le catholicisme universel.
Que le St Esprit les inspire pour que nous puissions toujours être nourri spirituellement par tous ces prêtres de rite traditionnel.
Ô Dieu ,veuillez sur nos âmes !