Un lecteur nous fait suivre le compte-rendu du 10è anniversaire de l’application du Motu Proprio à Chambéry diffusé il y a quelques mois déjà sur le site des paroisses de Chambéry. Après plusieurs années de demandes dans différents points du diocèse, Mgr Ulrich, évêque de l’époque, a souhaité que le Motu Proprio soit appliqué à Chambéry. Depuis 10 ans, la messe est célébrée à 9h30 en la cathédrale Saint François de Sales de Chambéry par des prêtres du diocèse. Cette messe n’est pas célébrée au mois d’août.
Le site des paroisses de Chambery a publié le compte-rendu ci dessous
Les 10 ans de la messe de 9h30 à la cathédrale
Le dimanche 10 décembre 2017, la messe sous la forme extraordinaire du rite romain à la cathédrale fête son dixième anniversaire (place Métropole)Pour marquer cet anniversaire, les fidèles ont invité Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, qui a accepté. Il assistera donc à la messe du 10 décembre 2017 à 9h30 et en assurera le sermon.
Un peu d’histoire
C’est pendant l’été 2007, que Mgr Laurent Ulrich, répondant à des demandes répétées (la première connue date de 1985) et surtout au “motu proprio Summorum pontificum” de Benoît XVI acceptait de réintroduire la messe traditionnelle en Savoie en accord avec l’association Semper qui depuis s’occupe de l’animation.
Les premières années la messe était célébrée en alternance par le père Revel, et le père Rojon, tous deux aujourd’hui décédés. Elle l’est aujourd’hui par le père Chanvillard et frère Charles Capet, capucin.
Quelques précisions au sujet de la messe sous la forme extraordinaire du rite romain
• Cette messe est appelée indifféremment messe en latin, messe de Saint Pie V (Saint Pie V ayant généralisé à toute la chrétienté la messe en vigueur à Rome), messe selon le missel de Jean XXIII (Saint Jean XXIII est en effet le dernier pape à avoir apporté des modifications – mineures – au texte de la messe), messe traditionnelle, etc.. Mais l’appellation officielle, donnée par Benoît XVI est : forme extraordinaire du rite romain.
• La messe est célébrée en latin, à l’exception de l’épitre et de l’Evangile lus en “langue vernaculaire”, c’est-à-dire en français. Les fidèles qui ne disposent pas du missel adéquat trouvent à leur place une feuille et un livret qui leur permettent de suivre intégralement la messe.
• La messe est célébrée “ad orientem” , c’est-à-dire que le prêtre et les fidèles sont tournés dans la même direction, vers le Seigneur, comme cela a toujours été le cas jusqu’à l’époque post-conciliaire. On retiendra l’image du pasteur qui mène son troupeau.
• La Sainte communion est reçue, avec humilité, à genoux et directement sur la langue.