Après la nouvelle traduction du Pater Noster, plus conforme au latin, voici le Credo revisité. La commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle est en train de finaliser la traduction du nouveau missel, attendue depuis 2002 (16 ans !). Celle-ci devrait être présentée lors de l’Assemblée plénière de printemps de la Conférence des évêques de France, avant d’être soumise à Rome pour validation.
Dans les nouvelles traductions, on trouve la fin du “de même nature” et le retour bienvenu du “consubstantiel”. On se demande avec amusement si les intégristes n’ont pas pris le pouvoir au sein de l’épiscopat… Le « de même nature que » est en effet incomplet théologiquement. Selon le catéchisme de l’Église catholique, le Père et le Fils ne se contentent pas de partager une même nature divine. Ils sont de la même substance (homousios), et que le Fils est donc « consubstantiel » au Père. Ils sont un seul Dieu, et non pas deux personnes qui seraient simplement de même nature.
La version en français du missel de 2002 a déjà été votée trois fois par les membres de la CEF. Il y a quelques mois, les évêques n’attendaient plus que le feu vert du Vatican. Pour régler les derniers points, ils avaient délégué un représentant chargé de traiter avec la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements en la personne de Mgr Bernard-Nicolas Aubertin. Mais en septembre, le Motu proprio Magnum principium du pape François, accordant une plus grande marge de manœuvre aux conférences épiscopales, est venu changer la donne. Les responsables de la traduction du texte se sont mis d’accord pour relire une dernière fois leur travail. Une fois que la commission aura terminé son travail, elle doit une nouvelle fois le présenter aux évêques, certainement lors de l’Assemblée plénière de printemps de la CEF. Il sera ensuite envoyé à Rome afin d’obtenir une simple « confirmation » (confirmatio, en latin), et non plus la « reconnaissance » (recognitio) autrefois nécessaire, nouveauté introduite par le récent Motu proprio. Il n’y a donc pas de date prévue à ce stade pour la publication du nouveau missel en français, mais celle-ci pourrait intervenir en 2019.
Autre modification discutée actuellement, celle concernant l’Orate fratres, actuellement caviardé : « Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église. Pour la gloire de Dieu et le salut du monde » pourrait faire place à une formulation plus proche du texte latin : « Priez mes frères afin que ce sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréé par Dieu le Père tout-puissant. Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la gloire de son nom. Pour notre bien et celui de toute Sa Sainte Église. »
Si seulement c’était vrai que dans les épiscopats, il n’y a que des personnes intègres avec le dépôt de la Foi catholique…
Pour information, on dit : Orate Fratres.
En tout cas, cela est consternant de voir tant d’énergie dépensée pour mettre des sparadraps sur une jambe de bois.
Je ne vois pas pourquoi il y a eu ces suppressions ! pour faire plaisir à qui ? DIEU est Dieu depuis toujours et il en sera ainsi. Alors avoir commis des hérésies pendant de si nombreuses années, certes il est bien de les corriger, mais si le latin avait été conservé on n’en serait pas là !!!!
Les conciliaires depuis Vat II se sont fait une spécialité en se qui concerne les suppressions et les hérésies, le Pape Paul VI pour faire plaisir à ses amis protestants pour sa “nouvelle messe” n’a pas hésité non plus.
Le Pape Paul VI a t-il agit ainsi ou d’autres ont agit à sa place ?
Le 29 juin 1972, dans son Homélie
pour la Fête de Saint Pierre et Saint Paul a déploré “… les fumées de Satan sont entrées dans l’Eglise…”
Des bonnes nouvelles! Si seulement ils pouvaient en effet modifier l’Orate Fratres!
Je ne connais pas la messe en Latin mais je vis à l’etranger depuis plusieurs années et je suis choquée de la traduction francaise qui change beaucoup le sens. On demande a Dieu d’accepter ce sacrifice (on redonne donc le sens de la messe qui est le sacrifice de Notre Seigneur que l’on offre a Dieu) et on l’offre pour notre bien, la gloire et l’honneur du nom de Dieu et pour Sa sainte Eglise.
Quelle heureuse nouvelle !
La grande majorité des évêques de France professaient depuis 50 ans l’HÉRÉSIE (vaguement arienne ?) selon laquelle deux personnes de la Trinité seraient deux dieux différents et sans aucun rapport, si ce n’est d’être “d’une même nature” – exactement comme deux carottes sont en effet “de même nature” – ou encore comme Apollon et Mars.
Ces évêques de France hérétiques découvrent maintenant qu’il existe une Sainte Trinité où les trois personnes divines sont consubstantielles ! Les chrétiens anglophones l’avaient déjà redécouvert il y a 7 ans, en restaurant leur liturgie en langue vulgaire en 2011. Eux, les orthodoxes, ne l’avaient jamais oublié; c’est pourquoi je vais maintenant à la cathédrale neuve orthodoxe russe de Paris, qui porte le nom de “la Sainte Trinité”.
Le mieux est de reprendre la Messe traditionnelle. Dans le Credo on dit “consubstantialem Patri”. Au moins en latin il n’ y a aucune erreur doctrinale ni équivoque contrairement aux diverses traductions dans les langues nationales.
Plus que jamais restons fidèles -ou revenons- à la Messe de toujours qui est une Messe authentiquement catholique et abandonnons la nouvelle Messe qui a un fort parfum de protestantisme. .
Il me semble bien qu’il serait plus juste de dire que la nouvelle messe pue le protestantisme.
Depuis que la CEF et la France ont “tangué” sur la vogue littéraire moderniste, en Italie toutes les prières du Credo, Pater et consécration des saintes espèces sont toujours restées fidèles au LATIN, donc toujours proches de la seule et unique et vraie Tradition intégrale: la catholicité romaine.
Bon retour aux sources que vous aviez abandonnées pour plaire aux protestants, messieurs les Évêques !
Cela va nécessiter un immense travail pédagogique, à destination des fidèles bien sûr, mais aussi des parents qui font la catéchèse dans les écoles et qui vont découvrir que la messe n’est pas juste un repas.
En ce qui concerne la différence entre nature et substance, ça ne va pas être simple non plus.
Sans compter que ces modifications vont faire ressortir des vérités que les luthériens (je ne parle même pas des autres branches protestantes) rejettent.
Occasion pour les catholiques de régénérer leur foi, au prix certainement de nombreux grincements de dents.