Deux communautés sacerdotales attachées à la forme extraordinaire se réuniront en Chapitre Général électif l’été prochain.
- La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X réunit son Chapitre Général tous les 12 ans pour étudier tout ce qui concerne la vie de la communauté et désigner un nouveau Supérieur Général. Supérieur depuis 1994, Mgr Bernard Fellay arrive au termes de son second mandat de 12 ans. La FSSPX compte plus de 200 séminaristes, près de 640 prêtres, 125 frères et 200 soeurs. Elle est présente dans 72 pays.
L’année 2018 sera marquée par un événement important dans la vie de cette société sacerdotale. En effet, le Chapitre général se réunit tous les 12 ans en vue d’élire le Supérieur général et ses deux Assistants, mais surtout pour vérifier que les statuts sont fidèlement appliqués, toujours dans l’esprit qui a présidé à la fondation.
Homme d’Eglise, ayant acquis une grande expérience dans les pays de mission, Mgr Lefebvre mettait en garde contre toutes les innovations, hormis celles qui concernent l’administration de la société, rendues nécessaires par le développement de l’apostolat et des multiples œuvres dont s’occupe la Fraternité.
C’est ainsi que se tiendra, du 11 au 21 juillet 2018, le quatrième Chapitre général de la Fraternité. Il aura lieu en Suisse, au séminaire Saint-Pie X d’Ecône. Les membres du Conseil général, les Supérieurs des séminaires et des districts, ainsi que les membres prêtres les plus anciens se réuniront pour désigner les autorités de la Fraternité et examiner les différents aspects de la vie de la société : vie commune et liturgique, apostolat et administration, sanctification des membres, combat de la foi. [La Porte Latine]
- La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre réunit également son Chapitre Général en juillet prochain à Denton (USA). L’abbé John Berg arrive au termes de second mandat de 6 ans de Supérieur Général de la Fraternité Saint-Pierre. Il n’est normalement pas rééligible, le Saint-Siège ayant limité le nombre de mandats à 2 en l’an 2000. La FSSP compte près de 290 prêtres, 150 séminaristes et est présente dans 20 pays (130 diocèses) pour 240 lieux de cultes desservis.
Cette année est aussi une année importante pour la Fraternité Saint-Pierre puisque le chapitre va être convoqué pour élire le prochain supérieur général qui aura la charge pendant six ans de gouverner notre société de vie apostolique. Nos prières doivent donc monter vers Dieu afin qu’Il continue de protéger et de guider cette œuvre qu’Il a bien voulu faire naître en 1988, et qu’Il suscite les supérieurs les meilleurs afin de permettre à cette œuvre de l’Eglise de pouvoir toujours davantage vivre et transmettre les trésors sacrés de la Tradition liturgique et disciplinaire de la Sainte Eglise.
En ce début d’année, l’action de grâce et la prière nous occupent pour nos communautés ainsi que pour toute la Fraternité Saint-Pierre. [FSSP Perpignan]
Que ces deux événements importants soient l’occasion de prier pour ces communautés, leurs vocations… et leur futur Supérieur Général.
Pas de ralliement à Vatican II, quelles que soient les “cadeaux” du Vatican, jamais, et donc changement obligatoire du Supérieur Général : Mgr. Fellay.
Mgr Fellay avance prudemment. Mais peut-être suis-je naïf.
sauf que Mgr Fellay a signé très vite cette “correctio filialis de haeresibus” l’été dernier, ce qui permettra de le “sauver”au prochain chapitre général.
Mais je pense qu’il faudra poser des conditions car les fidèles de la Fraternité n’ont guère apprécié ses finasseries qu’il a pratiquées dans une “négociation” avec Rome dont on peut tout en dire, sauf sa transparence.
Il serait bon de lui préciser à nouveau un mandat qui contiendrait deux éléments :
– promouvoir “le principe de nécessité” au bénéfice des fidèles, tant la hiérarchie catholique, sauf trop rares exceptions, est aujourd’hui défaillante pour sa défense du seul magistère qui vaille la peine d’être enseigné ;
– considérer qu’il y a vacance du “pouvoir” au Saint-Siège, non pas au sens de sédévacantisme, mais avec l’idée qu’il va bien falloir remettre en cause le gouvernement actuel de l’Eglise catholique, à raison de ses défaillances extrêmement graves, et se préparer à s’y substituer le moment venu.
Après tout, qu’à fait le cardinal Burke jusque là ?
C’est comme cela que j’orienterais ma prière (dans ce que je peux écrire “en public”, car fondamentalement la prière d’un fidèle reste un acte intime).
Nous avons tous besoin de prière en priant pour les uns et les autres, même pour ceux qui ne nous aiment pas !
… et réciproquement : hélas, dans les deux cas.
Je suis de plus en plus persuadé qu’il n’ y a plus moyen de discuter avec le Rome moderniste. C’est dangereux et ça n’apporte rien. Un dialogue de sourd.
De fait après avoir abandonné le dogme, la Rome moderniste abandonne la morale et leur seule adversaire c’est la tradition.
On est vraiment dans la période d’apostasie générale prédite par St Paul.
Il va falloir patienter, ne pas se diviser et supplier le bon Dieu de mettre un terme à cette période de grands troubles.
Heureusement on a les paroles de la Ste Vierge à Fatima :
“A la fin mon cœur immaculée triomphera”
prier sans doute dans le sens que vous indiquez.
Mais patienter, je ne crois pas : un catholique fervent ne saurait se “contenter” d’un enfer sur la terre, parce que personne n’aurait voulu sérieusement l’éviter. Accepte-t-on de se punir soi-même ?
Et puis, il faut penser aux générations suivantes…. et à ce qu’a dit le Christ de son retour sur la terre, au dernier jour.