Entretien avec Mgr Bruno-Marie Duffé, secrétaire du Dicastère pour le Service du développement humain intégral et ancien aumônier du CCFD.
Père Duffé, le message du pape François pour la Journée mondiale de la paix 2018 est consacré au drame des migrants et des réfugiés, un thème qui a été également très présent dans les interventions du Saint-Père à Noël. Est-ce que qu’on peut dire que cette question sensible est au cœur de son pontificat, ou, en tous cas, l’un de ses thèmes fondamentaux ?
C’est un thème absolument central, absolument essentiel, parce que c’est fondamentalement la question de l’accueil de l’autre, c’est la question de la rencontre…et c’est la question aussi à la fois de la diversité et de la considération de chaque personne, dans sa dignité, dans son histoire, dans sa fragilité aussi et c’est, du coup, une question névralgique pour penser aujourd’hui la solidarité entre tous les peuples et la solidarité universelle, considérée comme la valeur-clé, la fraternité…la solidarité pensée comme fraternité. Avec le caractère dramatique des situations des migrants, cette question, en effet, est au cœur de ce que l’on pourrait appeler la sensibilité pastorale du pape François.
Le pape François appelle à pratiquer l’hospitalité mais en même temps il invite les gouvernants à la vertu de la prudence, à tenir compte du bien commun. Les migrants ne peuvent pas être renvoyés chez eux, mais on ne peut pas tous les accueillir. N’y a-t-il pas une contradiction dans ce raisonnement ? Comment concilier le réalisme, le discernement et la confiance que le Souverain Pontife nous invite à avoir par rapport à ce phénomène ?
La meilleure manière de répondre à cette question c’est de considérer les quatre termes, les quatre verbes qui sont au cœur de son message : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Je serais pour ma part, et vraiment en très grande proximité avec le pape François, pour les décliner de manière à la fois active et réciproque ; c’est-à-dire accueillir les migrants mais aussi s’accueillir mutuellement, c’est-à-dire développer vraiment une hospitalité dans la mutualité, une hospitalité mutuelle…se découvrir les uns les autres, avec nos histoires ; peut-être se rappeler nous-mêmes que nous avons dans notre histoire européenne d’autres migrations qui ont été déterminantes, qui ont permis à des personnes qui appartenaient à des communautés particulièrement maltraitées d’être reconnues dans leur dignité et dans leurs droits. Et puis il y a protéger : protéger c’est aussi se protéger les uns les autres. J’ai toujours en tête cette phrase qui m’avait été proposée par des militants pour la paix au Proche-Orient. Ils me disaient : le jour où nous comprendrons qu’en protégeant l’autre nous nous protégeons nous-mêmes, eh bien nous serons sur le chemin de la paix. Alors je crois que la protection doit être entendue comme une manière d’être ensemble et de prendre soin les uns des autres. Après il y a promouvoir : promouvoir c’est encourager et non pas simplement être toujours dans des mesures de sécurité immédiate, de frontière immédiate, d’administration et de contrôle. Je crois que promouvoir c’est aussi se dire que nous pouvons ensemble travailler à des plans de développement, à des constructions d’une économie dans laquelle nous avons aussi besoin les uns des autres, nous avons aussi besoin des talents migrants, nous avons aussi besoin de leurs capacités comme nous avons besoin des capacités de nos frères et sœurs de sang ou de famille. Et puis enfin intégrer : c’est au sujet de ce quatrième verbe qu’on peut se dire qu’il y a un débat. D’ailleurs, il y a un débat sur les quatre verbes qui sont les quatre conditions d’une véritable philosophie politique de la paix aujourd’hui. Et quand on se souvient du titre de ce message pour la Journée de la Paix : Migrants, des hommes et des femmes chercheurs de paix,… mais au fond nous sommes tous des chercheurs de paix et donc l’intégration qui n’est pas l’assimilation, c’est la découverte de nos différences et c’est certainement du côté des pouvoirs politiques un appel très fort à penser une nouvelle forme de coopération entre les États. Car on sait très bien d’où viennent les migrations, d’où vient le fait que des hommes et des femmes sont contraints de quitter leur terre. Eh bien, ça vient effectivement toujours de trois facteurs majeurs : la violence, la guerre, l’impossibilité d’assumer ses responsabilités de pères et de mères de famille c’est-à-dire la recherche d’un emploi pour pouvoir subvenir aux besoins immédiats de sa famille et puis cette question terrible des migrants climatiques qui augmentent en nombre par le fait que notre manière de développer met très à mal et rend malade notre planète.
Ces trois questions, quand on y réfléchit, rejoignent les trois droits humains fondamentaux : droit du citoyen à s’exprimer sans violence et en échappant à la spirale de la violence ; droits économiques, sociaux et culturels – c’est ce qu’on va fêter en 2018 avec le 70° anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme – et puis les droits des générations futures qui concernent très directement la protection de la planète et la transmission de ce que nous allons donner à nos enfants et nos petits-enfants. Ces questions-là quand on les pose à partir de ces quatre verbes et en particulier promouvoir et intégrer, ce sont des questions éminemment politiques. Et moi, je ne suis pas du tout surpris qu’on dise que les propos du pape François à Noël sont des propos politiques. Au sens noble du terme, la polis (ou la politeia) c’est la capacité de construire une Cité qui soit habitable. Et donc notre rôle d’Église c’est de rappeler que nous avons une mission qui est de participer à cette construction d’une communauté humaine. Donc, en effet, il y a un discernement à faire. Je le dis très simplement : J’ai pu dire à certains demandeurs d’asile ou migrants économiques : Attendez ! Et chez vous, qu’est-ce que vous pouvez faire ? Ou bien Et chez vous, qu’est-ce que nous pouvons faire ensemble ? Ces questions de discernement, de jugement politique, en effet, en appellent à la responsabilité des dirigeants politiques.
Vous l’avez dit : le pape n’a pas peur de tenir des propos politiques. D’ailleurs, il ne se prive pas de fustiger les discours qui amplifient les risques pour la sécurité nationale, qui fomentent la peur, parfois à des fins politiques, qui sèment la violence et la xénophobie. Est-ce à dire que le contexte actuel l’inquiète au plus haut point ?
Tout à fait. Vous savez que cette intuition qui l’anime beaucoup est de dire que tout est connecté, tout est lié. C’est une des intuitions qui est dans le texte de l’encyclique Laudato si : quand vous entrez dans la question des droits fondamentaux comme je viens de le faire, vous allez trouver la question du pouvoir, de l’autorité, de l’état de droit…la question de la protection des plus faibles, la question des plus pauvres….Je viens de lire un article sur l’état des cinq-cents premières fortunes dans le monde, et on sent très bien qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le monde quand on voit le fossé entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas, entre ceux qui accumulent les bénéfices, de l’avoir, et ceux qui n’ont pas de quoi survivre. Ce sont des questions à la fois humanitaires, d’urgence – il s’agit de prendre soin de cette communauté humaine – ce sont des questions aussi qui engagent l’avenir, qui engagent nos institutions et qui engagent la paix. Et donc le terme de paix doit être décliné à travers la question des migrants, à travers la question de l’écologie, mais aussi à travers la question de la dissuasion nucléaire, et de ces situations où l’on entretient la peur plutôt que de faire l’option du développement. Ces questions sont toujours articulées avec un versant proprement humanitaire et humain et un versant politique c’est-à-dire collectif et communautaire. Nous ne sortons pas de ces va-et-vient entre des choses qu’il faut faire en première urgence pour sauver des vies et des choses qu’il nous faut développer pour sauver les générations qui viennent, c’est-à-dire pour sauver la vie et l’avenir de la vie. C’est cela qui est au cœur de cette manière d’aborder la solidarité et la paix.
Le pape s’adresse donc aux gouvernants. Mais son enseignement s’adresse en premier lieu aux catholiques. Or sur cette question sensible et inconfortable, il n’est pas certain que le devoir de charité et d’hospitalité soit entendu par tous les catholiques. On sait qu’il y a des catholiques qui ne sont pas pro-migrants. Certains votent pour l’extrême-droite. Est-ce qu’on peut dire que le Saint-Père leur demande une conversion en profondeur ?
Le terme conversion est au cœur de l’encyclique Laudato si que j’ai déjà citée où le Saint-Père souligne l’importance d’une conversion à l’écologie intégrale. Il faut simplement qu’on se mette d’accord sur le terme d’intégral. Ça veut dire : quand on dit la recherche d’un équilibre, c’est l’équilibre d’une vie, d’une vie personnelle, c’est le rapport qu’on a avec soi-même, c’est le rapport qu’on a avec les autres, et c’est le rapport qu’on a avec la création et avec le Créateur. Cette manière de penser les choses peut rejoindre des sensibilités et j’ose le dire des spiritualités au sein même de la grande famille catholique du monde. A partir du Dicastère dans lequel je me trouve, ce nouveau Dicastère dans lequel se croisent à la fois les questions de migrations, de santé, d’aide humanitaire d’urgence, et les questions de justice et de droit, nous sentons bien que nous sommes dans une très grande richesse d’approches. Le pape François ne veut exclure personne, ni une spiritualité contre une autre. Il s’agit de faire dialoguer – c’est un mot fondamental – de faire se déployer l’exercice de la parole entre les sensibilités des catholiques. Moi je comprends que certains catholiques puissent être inquiets parce qu’ils sont eux-mêmes devant de grandes questions pour leur propre avenir, ou celui de leurs proches ou de leur famille. Donc on peut très bien imaginer que certains soient tentés par des idéologies d’exclusion. Eh bien, nous proposons quant à nous – et je crois que sur ce point le Saint-Père est très clair – non pas l’exclusion mais l’inclusion, non pas de fermer la porte mais d’ouvrir de nouvelles portes, de nouvelles capacités, de nouvelles possibilités de coopération internationale, d’enrichissement mutuel. Bien sûr, on sent bien qu’il y a des sensibilités…ce n’est pas tout à fait nouveau dans l’Église – lorsque Basile de Césarée inventait les Basiliens au IV° siècle, il y avait des critiques. On disait : il s’occupe des pauvres, très bien, mais quand même, il y a aussi les autres. Bien sûr qu’il y a aussi les autres et nous avons tous nos pauvretés. Mais il y a, à un certain moment, à rappeler que le plus pauvre doit être le premier servi. Le plus pauvre est celui que nous pouvons accueillir comme le Christ lui-même. Nous avons à nous rappeler les uns aux autres à l’intérieur même de la communauté chrétienne les exigences mêmes de l’Évangile et la radicalité de cet Évangile qui nous appelle à la conversion au sens propre du mot c’est-à-dire à un nouveau regard – convertir ça veut dire : tourner son regard – La question qui est posée à tous les catholiques c’est : sur quoi ou sur qui tournez-vous votre regard ?
La réalité que le pape nous oblige à regarder en face nous dérange, elle nous met mal à l’aise. Certains l’accusent d’angélisme, ou trouvent qu’il est irresponsable. Qu’ajouteriez-vous en guise de conclusion ?
Je ne voudrais pas qu’on se fatigue avec la question des migrants. Ça m’inquièterait ! C’est comme si on se fatiguait avec le commandement de l’amour que le Christ laisse à ses disciples. Je crois d’abord que si la question des migrants est centrale aujourd’hui c’est parce que ce qui est au cœur c’est l’avenir de la communauté humaine. Et donc ce qui est très important c’est qu’on ne se focalise pas simplement en disant : ah y en a plus que pour les migrants ! Il faut commencer par eux parce que ce sont les plus souffrants. Quand on est au bord de la Méditerranée on perçoit tout cela. Mais je crois en même temps que ce qui important c’est de se dire : comment pouvons-nous inventer un avenir dans lequel chacun puisse développer son propre talent ? ça c’est vraiment évangélique, chez Matthieu chapitre 25, il y a J’étais un étranger et tu m’as accueilli mais juste avant il y a la parabole des talents. Et chaque personne dans cette parabole reçoit au moins un talent. Toute la question pour nous – la question que je porte comme secrétaire d’un dicastère – c’est : quel est le talent que nous allons pouvoir développer, encourager, mettre en œuvre, dans chacune des personnes avec qui nous travaillons pour que nous puissions construire ensemble un projet de vie commune, un projet de vie humaine. Ça c’est vraiment le cœur de ce qui nous inspire à la fois dans nos discours et dans nos projets.
que le pape se renseigne sur le problèmes des migrants ! à l’heure actuelle ceux qui arrivent ne viennent pas de pays en guerre à au moins 90% mais par contre viennent la faire chez nous la guerre ! sans compter des djihadistes qui reviennent avec la ferme intention de nous faire la peau à nous chrétiens !!!! je suis profondément écoeurée par ce pape et certains dignitaires de notre église
Quel doux rêveur !!!
Notre pape comme tous ses conseillers sont les fossoyeurs de nos églises
Ils ne se rendent pas compte qu’ils favorisent l’entree De l’islam au Vatican uniquement pour une question de pouvoir et procéder au grand remplacement de notre culture par la leur
La Vierge Marie l’avait annoncée à Fatima dans son 3ème secret !!
Le pape ne doit pas céder au politiquement correct et aller vers la mondialisation…il doit reste dans son rôle de représentant de Pierre
Prions
Mgr Duffé ancien aumônier du CCFD (qui je le rappelle est un mouvement marxiste) n’est pas un “doux rêveur” mais un individu qui veut détruire l’Eglise catholique. Son seul credo est la déclaration des droits de l’homme. Il tient un discours qui n’a rien de catholique.
Merci de l indiquer.Je me disais bien qu’ il n était pas très catholique en se référant aux Droits de l Homme de la Révolution Française .
Quelle langue de bois ! Il tient un discours de politicien centriste (les pires) sans être capable de dénoncer l’islam (qu’il doit considérer comme une merveilleuse religion de paix et d’amour) mais en vantant la déclaration des droits de l’homme. Affligeant.
Il y a un abîme entre ce discours et la réalité. C’est bien joli la Charité … mais nous avons essayé de civiliser pendant plus de cent ans une grosse partie du monde ! Voyez le résultat ! Aujourd’hui, nous les accueillons chez nous pour les mêmes raisons … Vous verrez le résultat demain !
Quelle est l’intention de celui que tu reçois ? Voilà la vraie question ! + + +
On le voit, le christianisme tel que le conçoit le pape actuel n’est plus qu’un message philanthropique. Le salut éternel des âmes ne l’intéressant absolument pas, on le voit se comporter comme un homme politique que J-L Mélanchon et autres communistes ne renieraient pas. Simple question: combien ce bon pape a t-il accueilli de migrants entre les murs du Vatican? Des centaines? Seulement quelques dizaines? Moins encore? Non, qu’on ne me parle pas de ces douze musulmans (merci pour les chrétiens persécutés d’orient) qui sont revenus avec lui en avion et qui, dès leur arrivée, ont été dispersés dans des paroisses de Rome. La gauche caviar n’étant vraiment pas ma tasse de thé, j’attends de voir qu’il joigne ses paroles obsessionnelles aux actes et bien plus encore qu’il réponde à sa mission: celle de garantir et de fortifier la foi deux fois millénaires qu’il est en train de liquéfier. Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com
Vraiment ! Plus rien à attendre de ce cloaque …
Allez voir Fraternité en Irak leur site.Quand le Pape ira demànier aux UN
des fonds pour le génocide des Chrétiens t la destruction des églises des Croix de la Crèche?
“Les propos du pape sont bien politiques” mais toujours au désavantage des chrétiens ! Ô mon Jésus, si tu voyais ce que nous devenons ………..
Triste interview d’un évêque qui ne parle pas de Dieu et qui déparle.
Les mouvements migratoires sont mal appréciés dans leur réalité globale et cet article peut donner une idée du décalage entre la perception et la réalité : http://lesakerfrancophone.fr/afrique-la-plus-grande-partie-de-la-croissance-demographique-mondiale
En gros, on voit les Africains, qui sont effectivement très visibles, et on prend pour africains les Sri-Lankais, Pakistanais, Indiens, et autres asiatiques à la peau noire qui sont en France par centaines de milliers.
Le cas français est celui d’un pays qui déstabilise, pour le compte de son maître américain, ses anciennes colonies africaines, provoquant une immigration forte (on passe de 2000 à aujourd’hui de 10 000 ivoiriens en France à environ 120 000, et il s’agit d’un cas moins nocif que d’autres puisque ces immigrés sont majoritairement des opposants au pouvoir musulman actuel – imposé par Sarkozy – et plus souvent chrétiens que musulmans).
La destruction de la Libye par Sarkozy a détruit une barrière essentielle contre les migrations de l’Afrique vers l’Europe. Le même travail de destruction, initié sur injonction américaine par Sarkozy et poursuivi par Hollande nous vaut d’accueillir plusieurs centaines de milliers de musulmans supplémentaires dont une partie sont de vrais réfugiés (essentiellement les femmes et les enfants) et le reste des migrants économiques dont une partie est reliée aux supplétifs djihadistes des services occidentaux
La positions des décideurs catholiques est inquiétante : les généraux catholiques, très nombreux et qui forment un clan bien organisé qui réunit tous les types de catholiques, sont presque tous pro américains et pro israéliens. La participation du général Puga à la dernière réunion du groupe de Bilderberg est l’expression d’une tendance de fond. Il faut revenir à une claire définition de l’intérêt national et les décideurs catholiques ne doivent pas privilégier leur carrière sur l’intérêt national comme l’imprégnation “opus dei” les y pousse quelle que soit leur tendance dans l’Eglise.
désolée mais je ne m’attendais pas à de telles paroles sur Riposte Catholique. toutes ces personnes, le pape en tête sont des fossoyeurs de notre religion ! je suis très inquiète. que vont ils inventer d’autres ? les divorcés remariés, les homosexuels, les migrants… STOP, vite Maman Marie intervenez auprès de votre Divin Fils pour sauver nous & les générations futures, svp, merci. Coeur Sacré de Jésus, j’ai confiance en vous, amen
Dans mon enfance, j’ai appris : “Charité bien ordonnée commence par soi-même.” Il me semble donc que le Pape doit s’occuper d’abord des catholiques, puis des chrétiens, puis ensuite des autres, en se méfiant de ceux qui justement, assassinent les chrétiens.
Nous français, nous devons avoir un clergé qui s’occupe des français d’abord et il y a à faire ! Or, on dirait que nos évêques et curés se couchent devant la pensée de plus en plus officielle de considérer que l’islam est une religion française alors que c’est tout le contraire.
On se demande où sont passés nos curés de combat qui faisaient de leur foi une arme qui défendait notre religion. C’est désolant.
Dans mon village d’origine, il n’y a plus de curés. L’église est fermée et la mairie signale qu’il est dangereux de s’y aventurer.
Je dois dire que ce Pape qui, lors de son intronisation avait suscité beaucoup d’espoir, présente un bilan des plus décevants. Son infaillibilité est une rigolade !!
Au delà de la question morale que toute personne peut ressentir et surtout se sentir concernée ;
catholique ou pas :
– où se trouve la limite d’un pays d’accueil (avec forcément ses limites en nombre) ?
Ensuite, plus proche du quotidien, le slogan :Travailler plus pour gagner plus est devenu :
travailler plus pour payer plus.
la classe travailleuse de notre pays est de plus en plus pressurisée par un système fiscal avide de renflouer des trous abyssaux provoqués par la gestion du pays de plus en plus irresponsable.
le meilleur des catholiques, ou pas ne peut pas donner ce qu’il n’a pas.
Pour en venir à la cause de cette abominable machination :
Ne s’il s’agit il pas plutôt du grand remplacement des pays bizarrement catholiques ?
Voir à ce sujet épineux le contenu du plan Kalergi.
Ce sera déjà une première réponse (mais attention, celle ci décoiffe) et notre cher pape ne semble pas informé.
Enfin et c’est une idée comme une autre, car il faut faire vite : les beaux quartiers, les bâtiments historiques, les usines désaffectées et j’en passe, peuvent peut être se transformer en lofts reconvertis pour la bonne cause.
Dans une machine à fabriquer de la misère, il va effectivement falloir trouver une solution.
Qui croit vraiment que le Vatican n’est pas informé ?
Qu’il relise le message de M. Sneyers. Ou le bouquin de Laurent Dandrieu.
Ce qu’il faut dire et redire, c’est que le Vatican n’a pas autorité dans le domaine politique.