Ce texte accessible en ligne fait 15 pages. On y lit notamment :
Les conférences épiscopales sont des créations relativement récentes. Jean-Paul II a précisé qu’elles ne posent pas d’acte collégial proprement dit. Elles sont une expression de « l’esprit collégial » qui doit habiter tout évêque dans le gouvernement de son propre diocèse solidairement avec ses confrères. Chaque évêque qui préside une Eglise particulière le fait en communion avec les autres évêques et avec la tête du collège. Il exerce une mission dont il doit pouvoir répondre devant les autres, même si seul le Pontife romain a sur lui un pouvoir immédiat de juridiction. L’esprit collégial consiste à prêter aide et conseil aux frères évêques, dans la mesure où ils sont demandeurs. Les Conférences épiscopales peuvent émettre des décrets généraux pour l’ensemble des diocèses de leur ressort chaque fois que le droit général les y invite. Ces décrets ont besoin de la reconnaissance du Saint-Siège.
Concilier collégialité et centralisme, déconcentration dans la gouvernance de l’église et primauté du siège romain est un exercice douloureux pour les adducteurs de nos évêques , qui ont passé depuis longtemps pour la plupart, l’âge ou l’on s’exerce au grand écart . A force de ne pas entrer dans la logique du Concile tout en disant l’appliquer , on le remet en cause; Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore;
n’allons pas par quatre chemins : “qu’on le déplore”.
On a abouti avec cette pastorale “du concile et post-conciliaire” à remplacer le principe d’autorité dans l’Eglise catholique avec une schizophrénie dont on n’a pas fini de payer le prix, Jean-Paul II et Benoit XVI “restaurationnistes” compris.
Et dans cette catastrophe, les catholiques “modérés” ou “les silencieux dans l’Eglise”, surtout s’ils sont papolâtres, y sont pour beaucoup.
Mais je sais “mille ans sont comme un seul jour” et le chef suprême de l’Eglise catholique, c’est Jésus-Christ.