Un communiqué du Saint-Siège de ce jour annonce la nomination par le pape François, en qualité de membre du Tribunal suprême de la Signature apostolique, du cardinal Raymond L. Burke. Cette nomination survient trois années après le départ du cardinal comme préfet de la Signature apostolique, où il avait servi six années.
Comme quoi les grâces venant du Chef suprême de l’Église, celui qui fonda l’église sur Pierre, sont peut-être en train de descendre sur l’évêque de Rome ?
En tout les cas il nous faut beaucoup prier pour Mr le Cardinal, il le demande.
ne soyons pas naïfs.
Le pape François 1er se décrit lui-même comme étant rusé….Il l’a déclaré maintes fois.
C’est un moyen utilisé par le Pape pour retarder l’acte de correction. Pourquoi comme par hasard le cardinal Burke serait aujourd’hui utilise pour le Pape ?
Et bientôt le cardinal Müller nommé “homme à tout faire” au sein de la congrégation pour la doctrine de la foi? Fourberie dans le but d’amadouer le cardinal Burcke afin de le neutraliser?
Timeo danaos et dona ferentes … (mal)heureusement F. 666 ne connaît pas le Latin!
Cardinal qui a récemment déclaré que la FSSPX était en état de schisme.
Malheureusement, cet évêque est dans les rouages de la révolution conciliaire (volontairement ou pas, je juge les actes, le processus). Le fait qu’il ait déclaré la fsspx comme schismatique, tout en reconnaissant que les instituts Ecclesia Dei permettaient de rafler les tradis de la FSSPX pour les “ramener à la pleine communion”, montre que pour lui la Tradition est conciliable avec Vatican II (reconnu par les communautés ED soit dit en passant) et que si nous rejetons Vatican II (en étant fidèle de la FSSPX ou des communautés amies), alors on est schismatique.
C’est sans doute une manœuvre, une de plus, du pape actuel. Ceci étant, le Cardinal Burke n’est pas obligé de tomber dans le piège, qui est celui de la tentation de la soumission. Rien ne l’empêche,y compris dans sa position de membre du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, de publier sa correction filiale, laquelle devient de plus urgente, car la folie ne peut plus durer maintenant. Cette position, au contraire, ne donnerait, ou plutôt ne donnera, que plus de relief et de retentissement, ainsi d’effet et d’utilité, à sa correction. Le calcul du pape, si calcul du pape il y a comme il est raisonnable de le penser, se retournera contre son auteur.
Le Cardinal Burke a donc les cartes en main, s’il accepte le martyr d’être viré. La gravité extrême de l’enjeu appelle vraiment, si la folie se prolonge, ce martyr là ( qui n’est d’ailleurs pas encore la mort …). Cette carte, gageons que le Cardinal la jouera.
Et soulignons bien que dans ce geste de courage, il n’y aurait en même temps nulle entrée dans un schisme, car refuser de suivre le pape dans son hérésie relative au chapitre huit d’Amoris laetitia, n’emporte nullement récusation de l’autorité du pape pour tout le reste. Le pape reste le chef de l’Eglise, reconnu comme tel par tous les catholiques, mais c’est un chef que l’on n’a pas le droit de suivre concernant le point particulier sur lequel lui-même s’éloigne de la vérité de l’Evangile.
Donc la voie est claire: courage, martyr, et éloignement du schisme, le tout par fidélité au Seigneur.
Correctif orthographique à mon post ci-dessus, avec mes excuses pour les lecteurs de Riposte.
Là où j’ai écrit “martyr”, il faut lire ” martyre” ( car le martyr est la personne qui a subi le martyre…)
Vous avez sans doute raison, le pape est un Jésuite, je pense que les Éminences qui l’ont élu étaient beaucoup plus inspirés par l’esprit malin que par l’Esprit Saint, mais, cela est une autre histoire.