Depuis des mois maintenant, cet anniversaire se prépare… discrètement, dans le secret d’une préparation personnelle à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, par la dévotion de la communion réparatrice des cinq premiers samedis du mois, par la (re)découverte du sens de ce message, ou de manière plus solennelle par l’organisation d’un pèlerinage, d’une veillée, d’une procession,… en famille, en communauté, en paroisse ou en diocèse : la liste est longue de ce qui se prépare ! On n’a pas tous les jours 100 ans…
Un anniversaire qui se prépare dans la durée, et que nous célébrerons dans la durée également ! Nous allons suivre cette semaine le pèlerinage du Saint-Père à Fatima, mais c’est bien jusqu’au mois d’octobre que l’indulgence plénière est accordée aux pèlerins qui pourront se rendre à Fatima, et, au-delà, à tous ceux qui vénèreront la Vierge Marie dans l’un des sanctuaires où elle est exposée, le jour anniversaire de l’une de ses apparitions.
On n’a pas fini de méditer sur les raisons de célébrer l’anniversaire des apparitions de Fatima, de pénétrer ce qu’elles ont de si exceptionnel, et nous n’aurons pas assez d’une vie entière pour vivre du message que la Vierge Marie est venu enseigner aux trois petits bergers. Enseignement dispensé avec une délicatesse et une pédagogie bouleversantes : ce que Marie avait à dire au monde était si important, si fondamental, qu’un ange est venu préparer le cœur de ces trois enfants à la mission qui allait être la leur. Et puisque le cœur de l’homme est lent à croire et bien crédule, les apparitions ont été authentifiées par des signes extraordinaires, visibles cette fois de tous.
Il nous arrive parfois de douter, de nous décourager, de nous laisser aller à la tentation de la désespérance, de pointer la liste de tout ce qui ne vas pas (et la liste peut être longue, je vous l’accorde). Il ne nous manque en réalité qu’une chose : levons les yeux, tournons nos regards et surtout nos cœurs vers celle qui veille maternellement sur nous et combat pour nous et avec nous. Le combat est réel, sans concession, le mal est sournois et violent. « Mais à la fin, mon Cœur Immaculé triomphera » nous dit-elle. En douterions-nous ?
Vivons cet anniversaire dans l’action de grâces : ces apparitions sont bien le signe que le ciel s’ouvre pour nous, que Dieu ne cesse de nous parler et de s’inscrire dans notre histoire. Il n’attend que notre réponse. Que dans un mouvement intérieur de confiance et d’abandon, nous nous tournions vers celle qu’Il nous désigne comme sa mère et notre mère, que nous remettions nos cœurs en ses mains, « totum tuus », elle saura, mieux que quiconque, les élever.