Suite au texte publié par la Commission Ecclesia Dei le 27 mars dernier sur les dispositions romaines concernant les Mariages célébrés par des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X, la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X par le biais d’un communiqué avait accueilli plutôt positivement cette nouvelle disposition. Un texte signé de plusieurs prieurs-doyens du district de France et de supérieurs de communautés amies a été lu ce 7 mai réaffirmant la validé des mariages célébrées par la FSSPX sans besoin de s’appuyer sur la procédure romaine :
[L’évidente validité de nos mariages]
Vous le savez, depuis quarante ans maintenant, les autorités romaines refusent de reconnaître la validité des mariages que nous célébrons, et ce malgré le droit de l’Eglise.
Certes, ce droit prévoit que le sacrement de mariage soit célébré devant le curé de paroisse ou son délégué, ainsi que devant au moins deux témoins. C’est ce qu’on appelle la forme canonique du mariage, nécessaire à sa validité. Or les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X n’étant ni curés de paroisse ni délégués par eux, certains soutiennent que les mariages qu’ils célèbrent sont invalides, par défaut de forme canonique. Sous ce motif, les tribunaux tant romains que diocésains n’hésitent pas à déclarer nuls ces mariages. Ce faisant, ils s’opposent pourtant au droit le plus fondamental de l’Eglise.
En effet, ce même droit canon prévoit le cas où « il n’est pas possible d’avoir ou d’aller trouver sans grave inconvénient un assistant compétent selon le droit ». Si une telle situation était prévue durer trente jours, alors la loi ecclésiastique reconnaît aux futurs le droit d’échanger validement et licitement leurs consentements devant les seuls témoins laïcs ; sans curé de paroisse donc, ni de prêtre délégué par lui. Cependant, pour la licéité de l’acte, ces futurs mariés doivent faire appel si c’est possible à n’importe quel prêtre. Un mariage ainsi célébré l’est selon la forme appelée extraordinaire. C’est sous cette forme que, depuis quarante ans, nous recevons validement et licitement l’échange de vos consentements, sans qu’aucun doute soit possible.
Au delà de la question des mariages, cette lettre souligne la différence d’appréciation de la situation actuelle et des propositions romaines :
Enfin, qu’il nous soit permis d’exprimer notre grand étonnement au sujet de cette décision romaine et de l’écho qu’elle a reçu. La prélature personnelle que l’on fait miroiter à la Fraternité Saint-Pie X était censée nous reconnaître tels que nous sommes, et nous garder dans l’indépendance à l’endroit des Ordinaires du lieu. Or les premières décisions prises consistent à soumettre injustement nos mariages à ces Ordinaires, avant de conditionner demain l’ouverture de nos nouvelles Maisons à leur approbation. C’est dire combien la duplicité de langage ne règne pas seulement dans le domaine de la foi et de la morale, mais encore dans ces questions canoniques.
Aussi, en cette année centenaire des apparitions de Fatima, nous invoquons le Cœur Immaculé de Marie non pas pour qu’Elle mette fin à notre situation canonique jugée irrégulière par certains, mais afin que l’Église soit libérée de son occupation moderniste et que ses plus hautes autorités retrouvent le chemin suivi par l’Église jusqu’à Vatican II. C’est alors que nos évêques pourront remettre leur épiscopat entre les mains du Souverain Pontife.
Le mariage est un sacrement que s’administrent les époux devant Dieu. La présence d’un prêtre n’est pas indispensable pour que celui-ci soit valide: c’est l’intention qui compte
Evidemment, la présence d’un prêtre est de première importance dans la préparation au mariage, la bénédiction des époux et, disons pour faire court, éviter les dérives.
A propos d’intention, même si ce n’est pas le sujet, rappelons que le baptême peut être donné en cas de nécessité par un hérétique ou un infidèle s’il accomplit le rite du baptême, et dans l’intention de faire ce que fait l’Eglise.
Donc cette disposition sur le mariage est un peu un non-évènement.
Vous avez raison vos propos sur le baptême sont hors sujet
Et votre commentaire sur le mariage un non sens.
Il est bon d’être rassuré que le FSSPX ne s’engage dans une bousculade vers la Rome du pape actuel.
Et alors, quand arrivera le jour lorsque SE Archevêque Marcel Lefebvre sera restauré à sa place légitime en tant que prêtre digne de Dieu, prêtre saint et vrai de Jésus-Christ ?
Vouloir à tout prix être libéré de l’autorité de l’Église en prenant des petits prétextes est aussi un grave péché dans le catéchisme catholique de toujours. Aimer l’Église est un devoir, quelqu’un soient les hommes qui la composent.
Outre le problème de la réelle crise de la Foi , il y a aussi une crise de l’obéissance, que la fraternité St pie X cultive un peu trop … la vertu est sur la crête, difficile de la garder . l’orgueil de la Vérité guette tout le monde et aveugle tout le monde.
Il faut garder l’humilité de faire partie d’une Église dont les membres de sont pas des saints. Et dont les pasteurs aussi ne sont pas des saints.
Dénoncer sans cesse en public et en sermon et en ecrit les péchés des autres ( en parlant de duplicité et autres) pourraient bien être assimilés à de la calomnie , de la médisance ou à un jugement téméraire ….
la fraternité St pie X a aussi ses zones d’ombre et ses contradictions, comme par ex vouloir que tout prêtre diocésain célèbre la messe St pie Vous en envoyant dvd d’apprentissage et lettres de liaisons et ensuite dénoncer avec force tous les fidèles qui assisteraient à ces messes de “ralliés “laissant entendre que seules leurs messes sont validés et agréés par Dieu. Si les messes st pie V des “rallies” et diocésain sont mauvaises, alors les prêtres de la fraternité seraient ils complices de “profanation” par les dites messes ? La liturgie appartient à l’Église , non aux hommes fussent ils de la fraternité.
Que Dieu nous garde tous sur la crête de la Vertu !