26è anniversaire du rappel à Dieu de Mgr Marcel Lefebvre ce 25 mars 2017.
Extrait de sa biographie sur La Porte Latine
LES DERNIERES ANNEES DE SA VIE
Durant les trois années que Dieu va lui laisser, de 1988 à sa mort, Mgr Lefebvre va accompagner de sa présence morale ses quatre jeunes auxiliaires, introduire dans leur charge ses prochains héritiers, leur laissant conférer désormais les ordinations, auxquelles il assistera modestement. Mais sa santé décline, il fait un dernier voyage intercontinental en 1990 pour se rendre au Gabon.
Le 11 février 1991 il donne sa dernière conférence aux séminaristes. Le 8 mars il célèbre sa dernière messe et part pour Paris, mais dans la nuit du 9 mars, il réveille son chauffeur et demande à rentrer en Suisse. Il est hospitalisé d’urgence à l’hôpital de Martigny. Le 18 mars il est opéré. Le dimanche des Rameaux, 24 mars, son état empire soudain.
Le 25 mars 1991, fête de l’Annonciation, lundi saint cette année-là, à 3 H 25 du matin alors que le supérieur général et l’abbé Simoulin, directeur d’Ecône prient à ses côtés, Mgr Lefebvre rend son âme à Dieu.
Les funérailles furent célébrées le 2 avril 1991 au séminaire d’Ecône en présence de plusieurs centaines de prêtres et de religieux et de plusieurs milliers de fidèles. Le sermon fut prononcé par M. l’abbé Frantz Schmidberger, Supérieur Général, qui lança cet appel poignant en direction des autorités romaines :
“En cette heure, nous supplions Rome et les évêques : abandonnez l’œcuménisme funeste, la laïcisation de la société et la protestantisation du culte divin, retournez à la sainte tradition de l’Eglise, même si vous scellez le tombeau que vous avez creusé à la vraie Sainte Messe, au catéchisme du concile de Trente et au titre de Roi universel de Jésus-Christ, par mille décrets et excommunications : la vie ressuscitera du tombeau fermé. “Jérusalem, convertis-toi au Seigneur ton Dieu ! ” Un signe essentiel d’une telle conversion et d’un tel retour pourrait être une fois fermé le tombeau de Monseigneur Lefebvre, l’ouverture officielle d’un procès d’information pour constater le degré héroïque de ses vertus. Nous ses fils, nous sommes les témoins privilégies de ses mérites, de la force de sa foi, de son amour brûlant de Dieu et du prochain, de sa résignation dans la volonté de Dieu, de son humilité et de sa douceur, de sa vie de prières et d’adoration, de sa haine du péché et son horreur de l’erreur.”
Il y aura toujours un revers à la médaille selon nos interprétations…
C’est vrai qu’il y a un temps d’attente et que tous les péchés des hommes seront pardonnés…
Mais, j’aime m’imaginer Jean-Paul II, sœur Lucie, Mgr Lefebvre et Padre Pio assis à la même table servi par le Christ…