Le débat portant sur la modification de la loi sur le blasphème a débuté devant le Sénat pakistanais. La loi actuelle, composée par les articles du Code pénal, punit l’outrage à l’islam de peines allant de la réclusion à perpétuité à la peine de mort.
Une première tentatitve avait déjà été faite en 2007, mais la proposition fut immédiatement bloquée par le Ministre des Affaires parlementaires de l’époque, Sher Afgan Niazi, par crainte de heurter les sentiments des musulmans, en faisant appel au principe selon lequel « aucune loi ne doit contredire la loi islamique ».