Après notre article rapportant les propos du cardinal Vingt-trois à l’issue de l’Assemblée plénière de Lourdes cette année, un lecteur pousse l’analyse plus loin et nous propose ses réflexions. Nous les publions, sachant que le sujet est tendu et que nombre de catholiques se sentent orphelins d’évêques sur ces questions.
Je suis de ceux qui rappellent que le « gaudium-et-spisme » à la française, qui a consisté pour bien des évêques « de notre pays » à réduire fréquemment, ou à soumettre très souvent, leur discours sur et vers l’homme et le monde contemporains, à ce que l’on trouve dans la deuxième partie de Gaudium et Spes, a été mis à mort, une première fois, par la publication de la lettre encyclique Veritatis splendor, du Pape Jean-Paul II, ce qui explique grandement pourquoi cette lettre encyclique n’a pas donné lieu à une réception en plénitude, en France.
Ce sont les événements des années 2012-2013 à 2015-2016 qui ont mis à mort, une deuxième fois, le « gaudium-et-spisme » à la française, et les évêques français en ont conscience, mais n’osent pas encore, et n’oseront peut-être jamais, en tirer les conclusions qui s’imposent.