Dans la revue Sedes Sapientiae, le père Louis-Marie de Blignières, fondateur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, a publié une étude critique sur le chapitre 8 de l’exhortation apostolique Amoris laetitia. Son intitulé est le suivant: « l’imputabilité du péché mortel dans l’exhortation apostolique Amoris lætitia ». Riposte catholique s’en est fait l’écho. Comme l’indique Le Salon Beige, cette étude a été communiquée avant sa publication à plusieurs cardinaux et évêques.
Le cardinal Caffarra, moraliste de renom et premier Président de l’Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille, a félicité le Père Louis-Marie de Blignières pour cette étude:
J’ai lu et relu avec grande attention le texte que vous m’avez envoyé. C’est un texte excellent, que j’approuve pleinement. C’est une des meilleures études que j’ai lu sur ce sujet.
Nous recommandons vivement aux lecteurs cette étude. Nous lui souhaitons la plus large diffusion possible.
Source: Le Salon Beige et chemere.org.
Ce que je vois autour de moi est bien pire que du laxisme de la part de pasteurs : tous ceux qui veulent communient ; on ne ce confesse pas au moins une fois par an. En ce sens, les interprétations les plus libérales d’Amoris laeitia sont générales.
Lors d’une réunion de ménages catholiques, un monsieur raconte combien il a été choqué d’entendre le prêtre, lors d’une messe, rappeler que communier implique de recevoir le sacrement de réconciliation au moins une fois l’an. Pour lui, ce prêtre est “intégriste”.
La situation réelle dans bien des communautés paroissiales est effarante : un veuf “retrouve quelqu’un” et vit avec elle. Pas question de mariage, pour garder la précieuse pension de réversion. Ce monsieur communie tous les dimanches. Des jeunes sont responsables de groupes de jeunes et vivent en concubinage. Les chefs d’unités scoutes, dans bien des mouvements scouts, vivent en concubinage avant le mariage etc… Il y a beaucoup de pécé installés dans l’Église.