Les confréries, particulièrement celles des pénitents, ont une vie très riche dans les anciens diocèses de Gap et d’Embrun. Elles montrent la prise en main par les fidèles et les communautés paroissiales d’une part de leur destin. Une confrérie est une société dans la société, un ensemble dans la paroisse.
Les confréries se développent d’abord sous l’impulsion de saint Boniface (environ 675-754) pour les religieux et les monastères. Elles s’étendent ensuite au clergé séculier, puis aux laïcs sous la forme d’associations spirituelles et charitables pour soutenir le fidèle durant la vie et au moment de la mort.
Le grand essor des confréries date du XIVe siècle. Elles mènent des actions pieuses et charitables, notamment entre confrères. Elles doivent édifier. Elles sont parfois aussi des regroupements professionnels : bijoutiers, bouchers…
Dans les actuelles Hautes-Alpes, les premières confréries qui apparaissent sont celles des pénitents, du Saint-Rosaire et du Saint-Sacrement. Les statuts de nombreuses confréries, datant du XVIIe siècle, sont conservés dans les archives paroissiales traduisant les nombreuses créations à cette époque et se poursuivant au XVIIIe siècle.
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