«Il est facile pour chacun de nous, a-t-il observé, d’entrer dans la logique du passé, parce qu’il est concret» il est aussi «facile d’entrer dans la logique du présent, parce que nous le voyons». En revanche quand nous nous tournons vers l’avenir, alors nous pensons qu’il est «préférable de ne pas y penser». «Ce n’est pas facile, a insisté le Pape, d’entrer dans la totalité de cette logique de l’avenir: la logique d’hier est facile. La logique d’aujourd’hui est facile. La logique de demain est facile: tous nous mourrons. Mais la logique de l’après-demain, est difficile». «La logique de la résurrection. Le Christ est ressuscité. Christ est ressuscité et il est tout à fait clair qu’il n’est pas ressuscité comme un fantôme». «Un fantôme n’a pas de chair, pas d’os».
Le Saint-Père a mis en garde contre «un certain gnosticisme» lorsque nous pensons que «tout sera spirituel» et que «nous avons peur de la chair». «Nous avons peur d’accepter (…) la chair du Christ. Une piété de nuances est plus facile mais entrer dans la logique de la chair du Christ, c’est cela qui est difficile» a déclaré le Pape. «C’est la logique de l’après-demain». «Nous ressusciterons comme le Christ est ressuscité, avec notre chair».
Le Saint-Père a alors rappelé que le Seigneur «s’est fait voir, toucher et qu’il a mangé avec les disciples après la résurrection». C’est bien «la logique de l’après-demain, celle que nous trouvons difficile à comprendre, dans laquelle nous trouvons qu’il est difficile d’entrer». «Comprendre la logique du passé, est un signe de maturité, a poursuivi le Pape, tout comme se mouvoir dans la logique du présent». «Avoir la prudence afin de voir la logique de demain, de l’avenir est aussi un signe de maturité». Mais, a noté le Pape, «il faut une grande grâce de l’Esprit Saint pour comprendre cette logique de l’après-demain, après la transformation, lorsqu’Il viendra et nous emmènera tous transformés sur les nuages pour rester toujours avec Lui».
Source Radio Vatican, homélie du 16 septembre