La possible confiscation de terrains de propriété collective de la part de l’Etat dans les environs du village d’Aqoura – dans le district de Jbeil – risque de fomenter des problèmes à caractère confessionnel. La tension autour de ce thème sensible qu’est le contrôle des terrains de la part des différentes communautés religieuses coexistant au Liban s’est à nouveau accrue après que le Ministère des Finances, placé sous la responsable du chiite Ali Hassan Khalil, ait exprimé l’intention de rendre opérationnel un décret signé en 2015 qui prévoirait l’expropriation de la part de l’Etat des terrains à usage communautaire proches d’Aqoura, village habité en majorité par des chrétiens maronites, comme d’autres centres habités du district de Jbeil.
Selon certains analystes, cette affaire risque de déclencher une énième querelle ayant des implications confessionnelles en matière de contrôle de la terre. Le potentiel conflit est venu sur le devant de la scène le 30 août, lorsque les autorités locales se sont vues notifier par le Ministère l’intention de transformer en propriété de l’Etat des terrains d’usage commun, jusqu’ici considérés comme appartenant à l’ensemble des habitants du village. Ces derniers, représentés par Maître Gaby Germanos, Avocat, ont présenté hier devant le Conseil d’Etat une demande d’annulation du décret ministériel.
Source Agence Fides