Le secrétaire d’Etat du Vatican souhaite que soit trouvées « des solutions réalistes » pour un accord entre la Chine et le Saint-Siège, sans relations diplomatiques depuis 1951. Dans un entretien publié le 24 août 2016 par le quotidien de la conférence épiscopale italienneAvvenire, le cardinal Pietro Parolin assure que le pape « a à cœur que les tensions et les divisions du passé soient dépassées ».
« Les contacts entre le Saint-Siège et la Chine continuent dans un esprit de bonne volonté des deux parties », assure le cardinal Parolin dans ce long entretien touchant des thèmes variés. Mais « le cheminement de la connaissance et de la confiance réciproque demande du temps, de la patience et de la clairvoyance de la part des deux parties ». Il s’agit donc « de trouver des solutions réalistes pour le bien de tous ».
« Ce qui tient particulièrement à cœur au Saint-Siège, explique le secrétaire d’Etat, c’est que les catholiques chinois puissent vivre positivement leur appartenance à l’Église et, en même temps, être de bons citoyens et contribuer à renforcer l’harmonie dans la société chinoise entière ».
En octobre 2015, il avait confirmé que des délégations vaticanes et chinoises s’étaient rencontrées à plusieurs reprises « en vue d’une normalisation des relations ». Il invitait cependant à ne pas faire « trop de pronostics ».
Au fil de l’entretien, le « numéro 2 » du Vatican évoque aussi la situation des deux communautés catholiques chinoises communément appelées Eglise « officielle » et Eglise « clandestine ». Ce ne sont pas « deux Églises différentes », affirme-t-il mais « deux communautés toutes les deux désireuses de vivre en pleine communion avec le Successeur de Pierre ».
Source Zénith