L’annonce d’une consultation des pharmaciens sur l’introduction d’une clause de conscience dans le nouveau code de déontologie a suscité une levée de bouclier du gouvernement et de certaines associations (cf. L’Ordre des pharmaciens élabore son nouveau Code de Déontologie et Clause de conscience des pharmaciens : « l’affaire prend une dimension politique et idéologique »). Si l’Ordre a décidé de renoncer à cette consultation, la question se devra d’être de nouveau posée le 6 septembre lors de l’adoption de ce nouveau code (cf. Clause de conscience des pharmaciens : sous la pression, l’Ordre renonce à « une consultation transparente et ouverte »).
Grégor Puppinck est Docteur en droit, Directeur de l’ECLJ et auteur de l’essai « Objection de conscience et droits de l’homme », publié par Société Droit et Religion, CNRS Editions, juillet 2016[1]. Il vient d’être nommé membre du panel d’experts de l’OSCE[2]/ODIHR[3] sur la liberté de religion ou de croyance, la principale autorité institutionnelle en matière de liberté de religion et de conscience[4], pour 3 ans.
Il replace la clause de conscience des pharmaciens dans son cadre, estimant que « la clause de conscience des pharmaciens est un droit de l’homme » découlant du droit au respect de la liberté de conscience.
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