Les récentes attaques visant les médecins palliativistes des centres hospitaliers de l’Université de Montréal et de l’Université McGill, ont suscité la réaction d’Odile Marcotte, chercheuse. Ces deux centres ont été la cible de reproches de politiciens, de médecins pro-euthanasie et de journalistes, car « il ne se conforme pas à la loi québécoise » qui autorise l’«aide médicale à mourir », et « ne respecte pas l’autonomie de leur patient, en l’occurrence leur ‘droit’ de recevoir les trois injections qui provoqueront leur mort dans un court délai » (cf. En Belgique et au Canada, l’euthanasie imposée aux centres de santé).
Pourtant, « les médecins qui prodiguent des soins palliatifs dans ces institutions sont fidèles à la définition des soins palliatifs donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé, c’est-à-dire soulager les patients en fin de vie sans hâter ni retarder la mort ». En outre, les maisons de soins palliatifs « ont obtenu le droit de se soustraire à l’obligation d’offrir l’euthanasie ».
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