Sous le thème « Intégrer, dialoguer et générer », la 44ème Rencontre des Secrétaires généraux des Conférences épiscopales d’Europe a eu lieu en Allemagne du 30 juin au 3 juillet 2016. Mgr Olivier Ribadeau Dumas était présent pour la Conférence des évêques de France.
Les Secrétaires généraux ont abordé le thème de la solidarité à l’égard des migrants et des réfugiés (intégrer) ; des familles (dialoguer) et entre les conférences épiscopales du continent (générer). Les débats ont eu lieu dans la toile de fond du Brexit...
Le Secrétaire général du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE), Mgr Duarte da Cunha a ouvert les travaux. Dans son allocution initiale, il a voulu rappeler que le CCEE, avant d’être une structure ecclésiale, est une occasion pour l’Eglise d’Europe d’exercer le discernement communautaire dans le but d’identifier les priorités de la société et, par là même, de l’Eglise en Europe. L’un des défis principaux du travail du CCEE est la promotion de l’unité sociale et ecclésiale dans un monde pluriel.
Le P. Hans Langendörfer, SJ, a présenté la situation de l’Eglise en Allemagne. Avec une population d’environ 81.1 millions d’habitants, dont 6 millions sont étrangers, l’Allemagne reste un pays où plus de la moitié des habitants se dit de religion chrétienne.
Le Cardinal Reinhard Marx, Président de la Conférence épiscopale allemande et Président de la COMECE, s’est penché sur le rapport qui lie le christianisme et l’Eglise à l’Europe.
« Nous avons besoin d’un renouveau de l’évangélisation. Voilà pourquoi il est nécessaire d’unir l’Évangile et notre engagement pour l’Europe. En effet, l’Évangile est le message central pour le continent européen. Nous ne pouvons pas comprendre l’Europe sans notre foi, l’Évangile, et nous ne pouvons pas comprendre l’Eglise sans l’histoire de la liberté que nous avons expérimentée sur ce continent. La vie de l’Eglise n’est pas une « reconquête » ou une forteresse qui doit être défendue. Le chemin de l’Eglise, c’est la mission d’encourager et de guider les personnes vers une gestion responsable du don de la liberté. Ainsi, il ne faut jamais perdre de vue la qualité de notre travail. En effet, c’est grâce à cette qualité que l’on arrive à atteindre les gens ».
Dans la matinée de vendredi 1er juillet, le thème de la solidarité à l’égard des migrants et des réfugiés a été abordé. Invité, le Ministre fédéral de l’Intérieur de la République Fédérale d’Allemagne, Thomas De Maizière, s’est penché sur la politique migratoire mise en œuvre par le Gouvernement allemand. Nos secrétaires ont évoqué l’expansion… d’une peur injustifiée à l’égard des migrants qui risque parfois d’aboutir à de véritables actes de xénophobie.
La session sur les défis des migrations s’est achevée par les propos du Patriarche Syro-Catholique d’Antioche, S.B. Ignace Youssef III Younan et du délégué du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et Madagascar (SCEAM), Mgr Jean-Vincent Ondon, évêque d’Oyem (Gabon), qui ont livré leur témoignage et parlé des souffrances et des besoins de ceux qui arrivent en Europe dans l’espoir d’être accueillis. Le patriarche d’Antioche a exprimé son incompréhension face à l’inertie des hommes politiques des pays occidentaux à l’égard de l’expansion de régimes basés sur un Islam politique qui applique la sharia, sans contempler l’existence d’un pluralisme religieux au Moyen-Orient…
Une session de travail a été consacrée à la solidarité envers les familles, à la lumière de l’exhortation Amoris laetitia. L’archevêque de Berlin, Mgr Heiner Koch, qui est également Président de la Commission pour le Mariage et la Famille de la DBK, a introduit la session et raconté son expérience personnelle en tant que participant au dernier Synode des Evêques sur la famille.
Le Secrétaire du CCEE a présenté un rapport sur ce que les différentes conférences épiscopales sont en train de faire pour appliquer les indications contenues dans l’Exhortation du pape François. Les conférences épiscopales prêtent une attention particulière aux parcours de préparation au mariage, ainsi qu’à considérer la famille comme origine et fin de toute l’action pastorale de l’Eglise. Pour ce faire, il est de plus en plus nécessaire d’établir un dialogue entre la pastorale des jeunes et la pastorale des familles ; un dialogue et un accompagnement permanent avec les couples déjà mariés, sans oublier la promotion de la « solidarité » entre les familles.
Plutôt inquiétante, cette réunion, mais il est vrai qu’on ne pouvait en attendre beaucoup de bon….
On n’y voit pas du tout dénoncées, comme il aurait fallu, à propos d’Amoris laetitia, non seulement son caractère hérétique sur beaucoup de points, mais aussi la déraison qui y domine: le discours y est bourré d’incohérences, d’illogismes, de sophismes, traduisant un manque gravissime de jugement. C’est ainsi un effondrement non seulement de la foi, mais aussi d’un point de vue simplement humain, car à partir du moment où on se permet de déraisonner, on entre dans l’arbitraire, et lorsqu’on détient un pouvoir, dans la tyrannie.
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Une grande revue protestante : « Les nouvelles prières eucharistiques catholiques ont laissé tomber la fausse perspective d’un sacrifice offert à Dieu ». (“une des plus grandes revues protestantes”, citée par Jean Guitton in “la Croix” du 10 décembre 1969)
Une seul conclusion s’impose concernent cette prière eucharistiques depuis 1969 !