La Chine des années 1980 fut marquée par un phénomène qui égaie encore chaque jour rues et ruelles de ce grand pays : la danse-gymnastique de groupe. Depuis plusieurs décennies en effet, un pourcentage non négligeable de la population a pris l’habitude d’investir à la tombée de la nuit tout trottoir, toute place, tout …
… jardin disponible : vers 20 h en été, 18 h en hiver, les gens se retrouvent par groupe de cinq, dix, vingt ou même cent personnes, pour s’adonner à des exercices physiques en tout genre. Certains groupes se spécialisent dans la gymnastique rythmique, d’autres dans la valse, d’autres dans une forme ou l’autre de taïchi. Certains adeptes apportent un accessoire, tel l’éventail ou le sabre pour des danses avec instrument. Chaque groupe a ses leaders, souvent des femmes âgées d’une cinquantaine d’années qui emportent avec elles une sono bruyante et montrent aux autres les pas et mouvements à effectuer.
Le phénomène n’est pas réservé aux grandes villes ; on le constate jusque dans les petits bourgs de Chine. Certes, ces groupes de gymnastique-danse attirent majoritairement des femmes de 35 à 65 ans, mais les hommes ne sont pas totalement en reste, notamment pour participer aux groupes de valse ou pour organiser leurs propres groupes de karaoké.
Pour comprendre la version chrétienne du phénomène, il faut remonter de quelques années en arrière et passer par Taiwan. En 2010, la plus importante Eglise protestante de Fuzhou, capitale de la province du Fujian, invita une célèbre danseuse-gymnaste de Taipei, Mme Wu Meiyun, pour présenter sa technique et philosophie. Cette dame, relativement âgée mais à l’apparence tonique, suscita l’admiration de ceux qui la rencontrèrent.
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