Perepiscopus

Près de 80 prêtres du diocèse de Paris sont en service en France ou à l’étranger

Commentaires (2)
  1. Marie dit :

    ” À mesure que s’évanouissent les critères objectifs de la vie morale et que les exigences des commandements de Dieu ne sont plus intériorisés comme les lumières d’une conscience droite, nous voyons se développer une société où le discernement est remplacé par l’obligation de la loi. Faute d’éduquer les libertés, on s’évertue à les contraindre et on voit se multiplier les procureurs auprès de qui les pharisiens de l’Évangile font figure d’aimables compagnons tolérants. Une société qui n’a plus d’autre autorité que la loi positive est une société du soupçon, de l’interdit et, finalement, de la culpabilité. Ces phénomènes ne sont pas nouveaux. Nous devons cependant toujours les affronter avec les armes de la miséricorde.”

    Quels sont les sous-entendus de Monseigneur? Semble-t-il, il copie son maître, qui ne manque pas un jour depuis Rome pour exprimer son mépris des bons chrétiens, ceux qui ont encore le courage de résister au monde, ceux qui aiment le Christ et essaient de suivre sa parole, malgré les mauvais pasteurs qui ne veulent plus montrer le chemin de la vie avec Jésus.

    Quelle horreur…dire que ces nouveaux prêtres ont entendu cela le jour de leur ordination, c’est à pleurer.

  2. Pierre dit :

    Quel baratin aussi insipide qu’insidieux !
    Mgr Vingt-Trois atteint ici au sommet de son art, celui qui consiste à savoir excellemment raconter n’importe quoi au service de n’importe quoi, en l’occurrence au service de l’hérésie d’Amoris laetitia. Rappelons, ce qui permettra de juger à leur juste valeur les déclarations de Mgr Vingt-Trois s’inscrivant dans ce contexte, que le propos implicite d’Amoris laetitia – car on n’ose pas le dire franchement pour la raison qu’on ne peut répudier franchement une Tradition constante depuis toujours et fondée sur les paroles du Christ lui-même – est de donner la communion, dans certains cas, à des divorcés remariés qui ne pratiquent pas la continence. Ce qui met en cause la valeur universelle et objective des commandements si magnifiquement enseignée par Saint-Jean Paul II dans Veritatis splendor. Cette valeur universelle et objective est mise en cause fallacieusement par le recours à ce discernement qui prétend libérer des commandements en mettant en avant les circonstances particulières, objectives ou au for interne.
    Ecoutons dans ce contexte Mgr Vingt-Trois : « C’est peu de dire que notre monde a besoin de miséricorde. À mesure que s’évanouissent les critères objectifs de la vie morale et que les exigences des commandements de Dieu ne sont plus intériorisés comme les lumières d’une conscience droite, nous voyons se développer une société où le discernement est remplacé par l’obligation de la loi. Faute d’éduquer les libertés, on s’évertue à les contraindre et on voit se multiplier les procureurs auprès de qui les pharisiens de l’Évangile font figure d’aimables compagnons tolérants. »
    .Ainsi donc, pour Mgr Vingt-Trois, le problème du monde moderne (du monde, mais pas de l’Eglise ?) est d’avoir oublié les commandements par oubli du… discernement, ces commandements dont justement Amoris Laetitia prétend nous libérer en recourant au… discernement ! Comme sac de nœud pour brouiller les pistes et endormir toute lucidité sur la situation, franchement, difficile de mieux faire. Chapeau bas, salut l’artiste !
    Et la suite vaut également son pesant d’or. Car quels sont ces procureurs dont il est parlé ensuite, à côté desquels les pharisiens de l’Evangile sont de bien pâles reflets ? Eh bien justement ce sont ceux qui dénoncent l’hérésie de la théologie morale d’Amoris laetia….C’est quand même énorme, et là aussi bien joué car la meilleure défense, on le sait, c’est l’attaque. Car avec cette théologie morale du discernement qui trouve de bonnes raisons de libérer des commandements et de tourner l’enseignement de Jésus, on est justement au sommet du pharisaïsme par le recours constant au sophisme. Et ce sont ceux qui dénoncent les sophismes qui deviennent, pour Mgr Vingt-Trois, les pharisiens, et les pires que la terre ait jamais portés.
    Mais considérons encore un passage : « De notre pauvreté, Dieu fait un signe accessible à tout homme. Nous sommes appelés à tout donner dans la chasteté, la pauvreté et l’obéissance pour que tout homme puisse voir, à travers notre vie que c’est un chemin de bonheur pour tous, même les plus faibles. » Que c’est beau! Sauf que cette chasteté qu’on loue ici pour les prêtres, d’ailleurs à juste titre, pourquoi devient-il intolérable de la juger nécessaire pour des laïcs, par exemple les personnes divorcées remariées pour lesquelles c’est tout simplement la condition pour ne pas être adultère et pouvoir ainsi communier.. Quel cléricalisme, quel pharisaïsme…
    Quelle tristesse pour les nouveaux prêtres d’avoir vu leur mission s’ouvrir sous de pareilles auspices. D’une certaine manière, c’est ignoble. Malheur à ceux par qui le scandale arrive.