Suite à l’annonce de la cour de Nancy de reprendre les consultations sur l’arrêt des soins pour Vincent Lambert, la Fondation Lejeune réagit
COMMUNIQUE DE PRESSE.
Paris, le 16 juin 2016.
La Cour administrative d’appel de Nancy vient d’ordonner la reprise de la procédure qui va faire mourir Vincent Lambert, en situation de grand handicap, par privation d’eau et d’alimentation.
La Fondation Jérôme Lejeune dénonce le fondement de cette décision : une culture du déchet qui veut éliminer les êtres humains quand ils ne sont plus jugés utiles ou dont la vie est décrétée indigne d’être vécue.
Depuis 2005 (1ère loi Leonetti) la Fondation Jérôme Lejeune ne cesse de rappeler la réalité de la nutrition et de l’hydratation : celle d’un soin fondamental qui est dû à tout être humain, quel que soit son état de santé ou son niveau de handicap, et qui dès lors ne peut être interrompu, sous prétexte d’un acharnement thérapeutique. Elle refuse l’amalgame entretenu entre handicap et fin de vie.
Pour Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, « cette décision renforce la détermination de la Fondation Jérôme Lejeune de protéger la dignité et l’humanité des personnes handicapées ou malades. Elle poursuit son action au service de Vincent Lambert et de l’ensemble des familles, des accompagnants et soignants qui entourent et soignent les 1 700 autres personnes en situation de conscience minimale en France ».
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