Depuis quelques jours la tenue du concile panorthodoxe en crête semble de plus en plus compromise. Les dissensions apparaissent fortes et certains craignent une explosion du monde orthodoxe, alors que, s’il réussit, ce concile permettrait une plus grande visibilité de l’Eglise orthodoxe.
La perspective d’un tel concile a été longtemps très improbable, explique un article paru sur le site du diocèse de Tours. Le dernier concile remonte à l’année 787 et au cours des siècles de nombreuses difficultés, souvent plus politiques que dogmatiques, sont apparues.
Il aura fallu plus de 60 ans pour se mettre d’accord sur l’ordre du jour de ce concile (choisir les thèmes à examiner) et sur son fonctionnement (mode de décision).
Les thèmes officiellement approuvés sont :
- la mission de l’Eglise orthodoxe dans le monde contemporain,
- la diaspora orthodoxe et l’autonomie des patriarcats,
- le sacrement de mariage et ses empêchements,
- l’importance du jeûne et son application aujourd’hui,
- les relations de l’Eglise orthodoxe avec le reste du monde chrétien.
Les décisions seront prises par consensus à l’unanimité.
L’unanimité est le principe même de l’Eglise orthodoxe et un des reproches majeurs faits à l’Eglise de Rome.