Aux Philippines, le futur président a boudé la cérémonie du Parlement qui proclamait formellement sa victoire. Une absence contre tous les usages de Rodrigo Duterte, mais à l’image de ce personnage provocateur, actuel maire de la grande ville de Davao.
En conflit ouvert avec l’Eglise catholique qu’il ne cesse de provoquer, dans un pays à forte majorité catholique, le président Duterte a été élu pour du changement. Néanmoins entre provocations, volte face, annonces et contre annonces, les Philippins ne savent pas trop pour quoi ils ont voté. Rodrigo Duterte, bien élu n’a cependant pas la majorité et devra composer. Mais tout le monde reste silencieux, y compris l’épiscopat, sauf la déclaration sur la peine de mort. Tout le monde… attend d’y voir clair.
Pas de vrai politique, mais des grandes intentions : soutenir les pauvres, lutter contre la corruption.
Le président élu aurait également envisagé d’aller au Vatican pour s’excuser de sa grossièreté vis-à-vis de l’Eglise.
Ecouter l’entretien Père Bernard Holzer, sur radio Vatican