Le pape François a salué les francophones, notamment les visiteurs de Chartres (France) et de Corse, après sa catéchèse en français, ce mercredi 11 mai, place Saint-Pierre.
« Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier le pèlerinage des élus, maires de communes, dans le diocèse de Chartres, ainsi que le pèlerinage diocésain de Corse, avec leurs Evêques », a dit le pape.
15 élus accompagnaient leur évêque Mgr Pansard qui répond à l’Echo républicain sur l’organisation de ce pèlerinage
« Je me suis dit : Allez, on se lance, on verra si c’est une bonne chose »
Quelle a été votre démarche pour organiser ce séjour à Rome ? C’est une idée que j’ai eue il y a quelques mois. Je me rends compte depuis longtemps qu’un certain nombre d’élus font un travail de réflexion sur le bien commun. Certains sont catholiques, d’autres ne le sont pas. J’ai proposé un voyage à Rome, sous la forme d’un pèlerinage, mais aussi sous forme de rencontres, avec quelques collaborateurs du pape, pour discuter de ces questions qui préoccupent les élus. Ce voyage permet de confronter des vécus locaux avec des personnes, à Rome, qui réfléchissent sur ces mêmes questions au niveau universel et au niveau de l’Église catholique. Comme par exemple, le service du bien commun, la rencontre de nouvelles traditions religieuses dans le paysage, ou bien encore l’exercice de la laïcité.
Comment avez-vous choisi les participants ? J’ai sollicité quelques maires en essayant d’en choisir un peu dans chaque secteur du département, et en invitant leurs conjoints. Sachant que nous avons vingt-trois paroisses dans les différents doyennés, j’ai parlé aux différents curés et je leur ai demandé quelques noms d’élus de leur secteur. Je n’avais qu’une trentaine de places, avec les conjoints. J’ai lancé des invitations. Certains m’ont dit qu’ils étaient intéressés, mais que leur agenda ne leur permettait pas de venir. D’autres m’ont dit oui tout de suite. Tout s’est fait de manière pragmatique. Je me suis dit : « Allez, on se lance et puis, on verra si c’est une bonne chose à retenter ».