Dans ses nouvelles orientations, l’évêque de Montauban Mgr Bernard Ginoux invite son diocèse à vivre une conversion pastorale, pour devenir une Église plus missionnaire. Il explique à Famille chrétienne :
En quoi consiste cette « conversion » ?
Aller vers une conversion pastorale, c’est effectuer un retournement, un changement d’habitude. L’Église ne peut plus attendre que les gens viennent à elle. Tout n’est plus acquis comme c’était le cas pendant des siècles, il y a désormais tout un travail d’approche à faire vers les personnes les plus éloignées de l’Église. Il nous faut une église accueillante, et qui aille aussi au-devant des personnes souffrantes.
Si j’ai rappelé en titre de ces orientations ma devise épiscopale – « Servez le Seigneur dans la joie » –, c’est parce que tout ce que l’on veut mettre en place doit exprimer la joie de l’Évangile. Il faut que les chrétiens vivent et montrent cette joie, entre eux et avec les autres. Sinon, il ne se passera rien. Enfin et par-dessus tout, il est essentiel que le kérygme, c’est-à-dire l’annonce de Jésus Christ, mort et ressuscité pour nous sauver, ne se limite pas à la messe du dimanche, mais soit en filigrane de toutes les activités paroissiales, et puisse être reconnu par ceux auxquels nous nous adressons.
Comment est-ce possible, concrètement ?
Par exemple, durant la préparation au mariage, il faut faire découvrir aux époux que le mariage n’est pas une simple cérémonie, mais que le Christ est présent dans leur amour et vient le sauver ! Lors de la messe du mariage, les mariés doivent pouvoir découvrir le sacré de l’eucharistie ; avec des chants de qualité, mais aussi du silence sacré, du recueillement. Nous devons les aider à passer de l’agitation à l’intériorisation.
De la même manière, le baptême n’est pas l’entrée dans un club : nous devons expliquer aux parents que Jésus aime leur enfant, qu’Il a donné sa vie pour lui, et que par le baptême, ils permettent à leur enfant d’accueillir cette vie nouvelle.
C’est pour cela qu’il faut prendre le temps pour préparer les sacrements. Selon moi, il faudrait quasiment un an de préparation au mariage. Par ailleurs, l’ouverture et l’accueil dont je parle vont jusque dans des dimensions très pratiques. Je prêche par exemple pour que les églises ne soient pas fermées dès la fin de la messe. Ou pour qu’on ne fasse plus la catéchèse dans des salles obscures et mal entretenues : les enfants et leurs parents ont besoin d’un accueil digne et d’une certaine convivialité. […]”
Voilà une approche constructive et réaliste. Mais le clergé doit aussi être soutenu pas les paroissiens.
Nous assistons depuis quelque temps à des choses terribles au sein de l’Eglise catholique, la seule Institution créée par Dieu pour guérir l’homme malade au moyen des sacrements, les médicaments. La curiosité est que le malade, trouvant les médicaments amères, veut les édulcorer c’est-à-dire les changer en quelque chose qui convienne à son goût.
C’est à ce jeu dangereux que s’adonne le magistère de l’Eglise.
Pour compléter ce que dit Mgr Ginoux, il faut rappeler aux parents qu’ils doivent faire le catéchisme à leurs enfants si la paroisse ne peut s’en charger.
Pour compléter je dirai: Donnez-nous des curés ancrés dans la Foi du Christ, ayant résolus leurs problèmes psycho-affectifs…La soutane ne garantit rien!!!
La reconnaissance personnelle est beaucoup plus présente qu’avant depuis quelques années et le politico-religieux n’arrange rien….
Les paroissiens restent et les curés passent….
Alors, les jugements récurrents sur ce blog envers les paroissiens (laïcs compris), sont nuls et non avenus!!