Selon Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen d’Alep, les deux-tiers des chrétiens syriens ont quitté le pays. de son côté, le cardinal Parolin évoquant la situation estime que « C’est une situation insoutenable et les souffrances indicibles de la population syrienne doivent résonner dans nos cœurs et dans le cœur des politiciens».
Faisant ainsi écho aux propos du pape lors de l’audience du 16 mars dernier «J’aime beaucoup quand les nations, les gouvernements ouvrent leur cœur et leurs portes» Il a évoqué directement ceux qui vivent «une sorte d’exil, quand la solitude, la souffrance, la mort nous font penser que nous avons été abandonnés par Dieu». «Combien de nos frères, a-t-il poursuivi, vivent en ce moment une situation vraiment dramatique d’exil, loin de leur patrie, avec dans les yeux les ruines de leurs maisons, dans le cœur la peur, et souvent, malheureusement, la douleur de la perte d’êtres chers»
Pour sa part le secrétaire d’Etat du Saint-Siège souhaite que le Jubilé de la miséricorde ait aussi des conséquences «au niveau politique pour arrêter la guerre en Syrie».
Les évêques orientaux quant à eux rappellent que les chrétiens réfugiés n’ont pas l’intention de faire racine en Europe, mais attendent la fin de l’exil pour retrouver leur patrie.
Bien sûr il faut soutenir les chrétiens d’Orient, et même intervenir militairement sur place s’ils sont attaqués (ce qui n’a hélas pas été fait…).
Mais prôner l’accueil illimité des migrants, c’est un propos irresponsable.
Même prononcé lors d’une audience pontificale hebdomadaire.
je l’écris à regret, mais je l’écris quand même.
Quand 500 migrants musulmans iront s’installer dans l’Etat du Vatican, qu’il faudra tout leur fournir, et qu’ils exigeront de pouvoir y poursuivre leur religion (avec muezzin), je ne doute pas que François comprendra.
Un peu tard.