Monseigneur Philippe Mousset, évêque de Périgueux et Sarlat, a visite le salon de l’agriculture. Fils d’agriculteur, ayant effectué des études agricoles avant de devenir prêtre, il déclare à Terre-net :
“Vu la crise qui se vit dans le monde agricole et rural, il nous a semblé important de manifester notre soutien, notre reconnaissance et notre proximité en ces temps un peu difficile. Pendant notre visite, nous avons été très surpris de l’accueil que nous ont réservé les agriculteurs. Ils sont contents d’être écoutés, reconnus, sans aucun jugement.
Quel regard portez-vous sur le monde agricole et ses difficultés ?
Les questions et les enjeux que se posent les agriculteurs dépassent largement le cadre de leur profession. Il ne faut pas laisser les agriculteurs seuls face à de tels enjeux. D’un côté, la société les montre du doigt sur des questions environnementales alors qu’ils subissent les conditions d’un système économique dont ils sont prisonniers. Nous voyons bien qu’ils aimeraient vivre leur métier autrement. L’opinion publique est très importante car les citoyens peuvent influencer les décideurs. Il ne suffit pas de passer au Salon de l’agriculture. Il faut prendre le temps de les rencontrer pour comprendre leurs difficultés, sans préjugé. […]
Vous comprenez bien que nous n’avons pas de solutions techniques à apporter aux agriculteurs. Nous ne sommes pas là pour apporter des propositions. Nous ne sommes pas des négociateurs de prix entre transformateurs et distributeurs. Nous n’avons pas ce rôle-là et nous tenons à rester à la place qui est la nôtre. Dans ce sens, nous ne faisons pas de politique. En revanche, nous avons un rôle politique à jouer dans le sens où nous sommes des citoyens qui nous nous interrogeons sur l’avenir de notre alimentation, les questions d’environnement, la qualité et l’accessibilité de la nourriture pour tous. […]”
Un vrai discours de syndicaliste.
Il faut dire que Mgr Mousset a été à la bonne école, puisqu’il a été vicaire général de Mgr Housset à La Rochelle avant de devenir évèque de Pamiers, puis de Périgueux-Sarlat.
et la déchristianisation des campagnes, et la Bretagne et le Périgord qui votent socialiste, il connaît ?